23 novembre 2013 permalink
La vie est ce qu'elle est … faut la prendre, l'accepter, souvent sans discussion. Elle nous mène la où elle veut. Ou presque. Qui a parlé de libre arbitre ?
Donc un jour je suis à Tournai et je trouve le temps de sortir faire quelques pas le long de l'Escaut. Le lendemain, c'est Bruxelles et là aussi quelques pas du côté de Saint-Gilles (Bruxelles), le surlendemain ce sera ailleurs (mais ça c’est une autre histoire) … par choix ou par obligation. Heureusement ces derniers jours-là pas de pluie, timide(s) rayon(s) de soleil et un froid juste de saison (de l'ordre de 8-9°C).
Et puis un pola. Ne jamais voyager seul, on ne sait jamais les rencontres qui nous attendent. Même si avec les basses températures à venir la chimie des films Impossible Project s'emmêle dans les couleurs.
Et le nouveau film, le Color 600 … plus précis dans les détails (peut-on dire meilleure résolution ?), un meilleur piqué, des couleurs un peu moins aléatoires, un temps de développement annoncé raccourci (gagner 5 minutes sur 40 … on n'est toujours loin de l'instantané … encore un petit effort !) … Et, svp, pour l'avenir, une résistance aux températures extrêmes (en dehors de la plage 13-28°C) améliorée. Merci IP.
Quelques polas tout frais. Une rencontre au fil de l'eau. Le cygne et la péniche …
{SLR680 et film Impossible Project Color 600 Gold Frame}
et à la sortie de la station de métro à Saint-Gilles(Bruxelles), une fresque de Farmprod …
{SX70 et film Impossible Project Color 600 avec filtre ND}
13 janvier 2013 permalink
La photographie aime la lumière, c’est bien connu. Les Polaroid, ou plutôt les films Impossible Project, aiment un peu de chaleur (température idéale comprise entre 14° et 28°C. Par trop basse température les photos peuvent paraître surexposées ou bleuâtre, sans contraste ) comme le rappelle Impossible Project dans une newsletter « Hot tips for Cold days » de janvier. (à lire également cet autre article)
Janvier en Belgique n’est donc pas une conjonction saisonnière optimale. Tant pis. Je ne vais pas hiberner dans ma caverne avec mon SLR680 en guise de pot de miel et attendre le retour du beau temps.
Donc, si tôt reçu, si tôt testé. J’enfourche mon vélo et je m’en vais dans la campagne environnante … température autour des 5°C, temps brumeux, couvert, belge.
Pour la première photo [1. film Impossible Project PX680 Color Protection, série spéciale Gold Edition] déjà présentée dans le billet précédent, les couleurs sont encore naturelles. La balade se prolonge et malgré mes précautions l’appareil se refroidit … le film aussi. Mauvais pour la chimie du développement et bien que je range dans une poche intérieure [2. attention à ne pas plier la photo sous peine d’avoir un écoulement de réactifs chimiques] , au presque chaud, les photos éjectées, la couleur dominante se déplace vers le vert glauque. Effet « artistique » imposé par le climat … Le froid peut être aussi responsable d’une photo apparemment surexposée (comme c’est le cas ici) ainsi que d’un mauvais étalement de la « pâte » de réactifs avec comme conséquence cette tache brune au sommet de la photo.
(MAJ 17/01/2014) Tout évolue … et parfois en mieux, ce qui est appréciable. Une année après la publication de ce billet, Impossible nous « offre » une nouvelle chimie pour ses films (dénommés désormais Color600 et SX70) en progrès réel. De plus, pour mes photos en extérieur (hiver doux, T° de l’ordre de 6°C), j’ai équipé mon SX70 d’une lanière (il pend à mon cou sous ma veste … à une température idéale). Aussitôt la photo prise, je peux lâcher l’appareil et transférer immédiatement la photo dans une poche intérieure de ma veste, bien au chaud.