Dans un traitement numérique d’une photo (presque) tout est possible. Il suffit de décaler de multiples curseurs, appliquer des filtres, les algorithmes plus ou moins complexes font le reste. Et pour le résultat, oui, tout est possible aussi. Quand je dis tout, le pire est souvent au rendez-vous. Souvent. Pas toujours.
Ce que j’apprécie chez Hipstamatic, c’est une certaine sobriété, une certaine authenticité, et ce « non-droit » à l’erreur. Vous choisissez un combo (objectif/film/flash) et pas de retour en arrière possible. Un mauvais choix et votre belle [1. Tout est relatif. Qu’est-ce qu’une belle photo ? Je ramasse les emails dans 60 minutes ] photo s’envole … un peu comme dans la vraie vie, non ?
En 2010, Hipstamatic a voulu honorer Dali et le Musée de Saint-Petersburg (en Floride 😉 ) en sortant un pack « surréaliste »(The Dalí Museum GoodPak, the first of Hipstamatic’s GoodPak Series. Capture a surreal world through the Salvador Lens.) . Ici, manipulation numérique (décrite sur Hipstamatic) aléatoire au programme avec la Salvador 84 Lens (associée dans le pak au film Dreamcanvas)
The most prominent feature of this lens is a double exposure effect that is randomized among four combinations:
180° flip, X-axis
180° flip, Y-axis
Enlarged 45° rotation to the left
Enlarged off-center overlay
In addition the lens provides a bright amber color cast and sharp image focus.
Superposition, rotation, coloration « ambre » et le tout de façon aléatoire. Deux clichés successifs ne donnent donc pas le même résultat … et la même satisfaction.
… ici, Objectif Libatique 73, Film Ina’s 1969, sans flash
Au jardin Albert Kahn …
… d’abord avec mon combo préféré (Objectif John S, Film BlacKeys B+W, sans flash) …
… et avec le Dali Museum GoodPak …