7 avril 2013 permalink
Voilà, après quelques (trop ?) heures de vol, un retard au départ, un sprint pour le vol de connexion à Francfort, une valise [1. Bravo au système de suivi des bagages qui nous a rassuré très rapidement.] trop lente et livrée à domicile, le jour même, par un gentil livreur … on est rentré au bercail.
{retour en terre connue}
Hong Kong, c'est fini … depuis déjà longtemps (l'appréciation du temps est subjective …). Du moins physiquement, mais pas dans la tête et 12 jours sur place ce n'est pas trop pour appréhender la « ville », pour aller un peu plus profondément que ce que vous offre un tour operator. Liberté, en plus.
De façon générale … hôtels assez chers (si on veut combiner une situation « centrale » [2. Tout dépend de ce que l'on cherche mais ne pas devoir prendre le métro le soir, se trouver pas trop loin du centre vivant, Soho, Mid-Levels, et des piers d'embarquement est un atout qui vaut son prix], un minimum de confort, petit déjeuner compris, shuttle gratuite vers Hong Kong Station à l'arrivée et au départ, …), déplacements aisés et globalement peu chers (la carte Octopus [3. à acheter à l'aéroport. Le pass de 3 jours avec l'aller-retour aéroport-Hong Kong station, rechargeable à volonté et aisément, par exemple dans les multiples boutiques Seven-Eleven, l'excédent étant remboursé au départ] permet de prendre aisément airport express, métro, trams, bateaux [4. Les ferries qui permettent de joindre les îles sont bien organisés, fréquents, rapides et le coût est relativement faible], et plus …), vie trépidante, bruyante, décors variés (Hong Kong c'est plus qu'une île …). Certainement plus anglophone que la Chine, il est plus aisé de se déplacer seul, de s'exprimer [5. même si a ma grande surprise, le chinois hongkongais parle peu et mal l'anglais ]. Les gens ne s'occupent pas de vous (chacun vaque à ses occupations indifférent aux autres). Une « certaine » politesse sociale (céder sa place, tenir une porte, …) n'a pas vraiment cours ici sauf respecter la queue aux arrêts de bus.

{Holiday Inn Soho 29e étage, chambre 2907}
Pour la nourriture [6. à côté de l'hôtel, une sympathique crêperie tenue par un français qui nous conviait régulièrement à apprécier sa production … oui mais voilà, nous n'étions pas là pour ça] chinoise (mais aussi vietnamienne, japonais, malaisienne], il y a le choix du petit resto au resto chic (et cher [7. et qu'entend-on par cher ? C'est une bonne question … disons au niveau de prix d'un resto moyen à bon dans notre contrée] évidemment). La cuisine est généralement bonne, les cartes illustrées de photos (et parfois les plats « en vrai » sont mieux que sur la photo).
Le climat … mars est apparemment une bonne période (pas la meilleure). Le temps est normalement sec, pas trop chaud (de 20°C à 27°C le jour … et en soirée un petit lainage supplémentaire aurait été apprécié), du brouillard le matin (et pas que …) assez souvent (qui nous a joué quelques mauvais tours en nous dissimulant partiellement le Bouddha de Ngong Ping ou la vue depuis le Peak Victoria.
{aléas meteo … dégivrage de l'avion en quittant la Belgique}
Quand, plus haut, je dis que nous avons humé la vie hongkongaise, je devrais dire une certaine vie … Hong Kong respire la richesse [8. Dans les malls commerciaux nombreux et hyper-luxueux on retrouve toutes les enseignes de luxe] et c'est surtout elle que vous voyez. Les voitures petites et moyennes n'existent pas (dans les rues, beaucoup de taxis, des bus, et des grosses limousines souvent avec chauffeur. Je suppose qu'avoir une voiture coûte extrêmement cher et ce plaisir-besoin n'est donc réservé qu'aux très riches). Mais pour faire tourner cette machine il faut des bras et le partage des richesses s'arrête là. Il suffit d'observer le dimanche, les bonnes et nounous philippines (ou thaïlandaise, ou …) se regroupant sur des cartons dans les squares, le long des passerelles piétonnes pour papoter, jouer aux cartes. Pas d'autres places de vie-loisirs pour elles …
Mais que faire à Hong Kong pendant 12 jours ? Réponse dans un prochain billet … peut-être.
23 mars 2013 permalink
Les jours passent et les découvertes succèdent aux découvertes. Etonnament, Hong Kong ne se ramène pas à l’image de la métropole aux buildings élancés … C’est ça et plus que ça.
J’avoue qu’après une journée pleine d’émerveillement il m’est difficile de sortir l’iPad pour écrire un billet aussi minimal soit-il. D’autant plusqu’un petit problème de gestion des photos s’y ajoute. Quand la logistique peine …
Aujourd’hui … le couvent de Chi Lin et le jardin de Nan Lian. Au cœur de Hong Kong, coincé entre la montagne, les buildings et les voies rapides, une oasis de calme.

Un calme, une propreté … impitoyables, car pour faire respecter les multiples interdictions des cerbères sont aux aguets, veillant vos moindres écarts, prêts à s’abattre sur vous, souriants mais fermes. N’essayez pas d’extraire une bouteille d’eau de votre sac, vous n’aurez pas le temps de la débouchonner …

Et puis ma millième photo dans ma galerie Flickr …

16 mars 2013 permalink
Direction l’enfer … du jeu, s’entend, Macao , à une heure de Hong Kong en ferry rapide. Là aussi on est en Chine, sans y être … « un régime deux systèmes », et pourquoi pas plus si c’est utile. Pragmatique ?
Comme précédemment les procédures d’immigration/émigration sont réduites au minimum, quelques coups de tampon dans mon passeport et hop, on passe.
Le casino et le jeu en général ne m’attirant pas vraiment, le shoppping joaillerie itou, savourons un rapide survol [1. Une journée … ] du passé portugais de cette île.
Et effectivement du côté de la vieille ville (les bâtiments coloniaux et les maisons lépreuses, les azuleros, …) il y a un parfum de Lisbonne … hélas, « agrémenté » (« surmonté », « écrasé ») d’une grosse louche vaguement infecte de Las Vegas (je parle de ces copies pas conformes mais mégalomaniaques de je ne sais quels palais antiques ou futuristes mais assurément de très mauvais goût).
Heureusement, un pastels de nata (petits gâteaux sucrés fourrés d’une crème aux œufs) peut vous faire tout oublier et ronronner de plaisir …
Et puis il y a les parcs et les squares un peu à l’écart, fréquentés par les anciens recherchant calme et sérénité parmi fleurs, bambous, étangs … l’envers de l’enfer.
Macau vu d’en haut …

Sao Polo, vue de (la seule) face …

Les canons pointés sur les casinos … autodéfense

13 mars 2013 permalink
Ca y est, on y est. Le destin est facétieux et prend généralement un malin plaisir à privilégier les plans B ou C. Et bien, exceptionnellement, tout s’est bien passé comme cela devait se passer, en mieux même, malgré un retour inattendu de l’hiver et un retard à l’envol de notre avion Bruxelles-Munich pour cause de dégivrage.

Évidemment, c’est long, faut juste passer une à une les étapes et petit à petit le but se rapproche. J’avoue avoir même réussi à dormir (un peu) dans l’avion.
Ainsi, presque 24 heures plus tard (et 7h de décalage supplémentaires) nous sommes arrivés à HK. Merci Lufthansa.
HK est une ville surprenante. Une île, une vieille ville bâtie à flanc de collines (montagne), des buildings, hauts et nombreux, des vieilles rues « chinoises » (boutiques, bric à brac) et des axes nouveaux, des passerelles pour les piétons et, cerise sur le gâteau, un escalator extérieur (en sens unique, montant en journée et descendant dans la nuit et au début de la matinée) … une ville en 3D (on ne vit pas qu’en « surface ») et riche (pour s’endormir, on pourrait compter les Ferrari plus nombreuses que les moutons).
Ainsi s’achève une première petite fin de journée … (A suivre)


11 mars 2013 permalink
香港 ou le « port parfumé » [1. ou quelque chose d’approchant. Mes connaissances et mes talents de traducteur sont assez limités.] … évocateur, non ?
À moins que vous ne préfériez Hong Kong … évocateur, aussi. Non ?
Tellement évocateur que pas plus tard qu’aujourd’hui, mes bagages sous les bras je prends l’avion pour cette ville.
J’avoue que l’avion, je n’aime pas trop. Les quelques dm2 au sol (mais on a droit aussi à quelques dm en hauteur) qui nous sont alloués attisent ma claustrophobie. Et pas moyen de sortir sur la terrasse faire quelques pas et prendre l’air loin de la pressurisation. Et puis le bruit continu m’empêche de dormir … Donc, l’avion est un passage obligé. Pas le choix.
Quelques 12 heures et l’avion amorcera sa descente sur l’île, survolant les jonques [2. Celles qui sont dans mes rêves mais sans les pirates sanguinaires] et j’y serai … pour 2 petites semaines.
Avec en main un passeport et un visa me permettant quelques incursions en Chine continentale (Canton) et la ferme intention de passer à Macao, pas vraiment pour l’enfer du jeu mais pour goûter au pasteis de nata [3. Macao conserverait une âme bien portugaise … à vérifier.]
Autant que possible, jour après jour, je posterai ici quelques impressions … à suivre.
De quoi survivre en terre lointaine …

Et dans ma todo list, une visite chez ::mint:: avec deux grands Polaroids malades du sonar …

Photo énigmatique … mais que désigne Mr Playmobil ? Patience.