20 janvier 2014 permalink
Il est de ces plantes qui, discrètement, se font une petite place dans le jardin ou dans un pot, qui vivent sans rien réclamer, qui n'attirent pas vraiment le regard …
C'est le cas de cette joubarbe (qui vient de « jovi barbum » ou barbe de Jupiter), une petite plante grasse, résistante qui brave hiver comme été, toujours verte. (Pour en savoir plus …)
Ce sont des plantes succulentes (le terme vient du latin « succulentus » ou « suculentus » qui signifie « plein de suc », ne pas confondre avec délicieux) très résistantes à la sécheresse et au froid et ne nécessitant presque aucun soin lorsqu'elles sont cultivées. Elles se plaisent dans tout sol bien drainé, même sec et pauvre. Elles supportent tous types d'exposition en climat tempéré. Les joubarbes sont d'une culture très facile, mais en extérieur exclusivement. (Wikipédia)
C'est quand le jardin est en repos, à part quelques perce-neige qui, même en l'absence de neige, se mettent à « percer », que vous retrouvez ces braves joubarbes. Enfin une plante, à offrir à votre polaroid …
{SX70 Sonar / Film TIP Color 600 Color Frame / Filtre ND}
16 janvier 2014 permalink
Il fut un temps où Bruxelles avait une âme … non pas qu'elle l'a perdue (demandez aux expats à Bruxelles) mais il faut bien l'avouer les pressions « modernistes » et « immobilières » l'ont sacrément dénaturée … En cherchant bien, en fermant les yeux ici et pas là, on peut encore la retrouver.
Du côté de la Gare du Nord, les promoteurs s'en sont donné à cœur joie … et va que je te construis une tour … et moi aussi … pour y caser des bureaux, des bureaux et encore des bureaux sur une flopée d'étages avec des grands parkings souterrains, des voies d'accès pour automobiles et si ce n'est pas beau … tant pis. Just business …
Il y a peu l'expo des 10 ans du collectif FarmProd avait lieu au TAG-City entre la place Rogier (et oui, avant c'était comme ça) et la Gare du Nord, béton, tunnel et courants d'air au rendez-vous. Triste … et bel exemple de ce que l'architecture fonctionnaliste et post modernisme a de « beau » et d'inhumain.
« Bruxelles voit ainsi émerger une série de gratte-ciels (« high-rise buildings ») comme […], le Manhattan Center, […] toutes indissociablement liées au concept de « Bruxellisation », cette dégradation de la ville et du cadre de vie de ses habitants due à l'action des promoteurs immobiliers, qui détruit le Quartier Nord, rasé dans les années 1960 par le promoteur immobilier Charlie de Pauw qui rêvait d'y ériger un petit Manhattan (Wikipedia)
{Polaroid SX70 / Film TIP PX70 CP}
Heureusement, levant les yeux, le soleil jouait avec les tours de verre et le spectacle était plaisant et mon SX70 disponible …
{Polaroid SX70 Alpha / Film TIP SX70}
14 décembre 2013 permalink
Un mois qui débute tout naturellement par la fin, la fête des morts et des saints … Ne mélangeons pas, tous les morts ne sont pas saints, tous les saints ne sont pas morts, sauf si on considère que le label « saint » ne puisse être conféré que par les autorités adéquates qui, elles, préfèrent attendre que les vers aient fait leurs œuvres avant de statuer …
Novembre débute donc par un petit passage au cimetière, non pour y retrouver des têtes connues mais plutôt par sympathie pour cet endroit et son ambiance feuilles mortes (elles aussi), chrysanthèmes, timide rayon de soleil, pierres tombales et statues kitsch …
{Polaroid SX70 et films IP Color 600}
En novembre, généralement, il ne fait pas beau … c'est comme ça (on est en novembre. Non ? …). On commence à se calfeutrer dans l'igloo et à se livrer à des activités d'intérieur. La peinture ? Oui … mais non. Laissons cela à d'autres …
{Polaroid SX70 Autofocus Sonar et films IP PX680 CP et PX600 Silver Shade }
Et puis non, réagissons. Il faut sortir. Pourquoi pas Tournai ?
Le long de l'Escaut …
… le beffroi , grimper les 200 et quelques marches et admirer le spectacle …
… une dernière rose parc Reine Astrid …
{Polaroid SX70 Autofocus Sonar et film IP Color 600 }
10 décembre 2013 permalink
premières impressions.
Ça y est Impossible Project à renoué avec le Noir et Blanc. J'avoue avoir très peu utilisé les versions précédentes suite à quelques cuisants échecs et amères déceptions … en cause, des films ultra « sensibles » (un regard de travers et c'était la surexposition), un photographe (moi, en l'occurrence) assez dilettante, et les moultes aléas qui rendent la chimie des films Impossible aussi attirante 😉
Le package est sympa mais avouons-le … on s'en tape un peu (grossier ? Moi ? … ). Une notice classique : outre les conditions de conservation (à plat, au frigo …), les températures optimales d'utilisation (13°C-28°C) il est dit que la protection dans les 2 (?) premières secondes est capitale (après aussi, mais moins) et que le film se développe en 10 minutes (waouawww … qui a dit instantané ?). Il est également rappelé que les clichés B&W sont sensibles à l'humidité pendant un certain (?) temps et qu'il est préférable de les conserver dans un endroit sec jusqu'à séchage complet de la chimie au risque de détérioration/décoloration des nuances.
Le film est évidemment tout nouveau, d'une fraîcheur exceptionnelle … production 11/2013. Et je vais utiliser mon SLR680 plutôt qu'un SX70 et un filtre (les nouveaux films B&W ont une sensibilité de 600 ISO) en intérieur et en extérieur (dehors juste quelques tout petits degrés … pas top).
Et c'est parti (molette darken en position médiane) et une Impossible Project Frog Tongue surmontée d'un darkslide (oui, c'est ceinture et bretelles). Avouons-le, les conditions sont idéales.
Bziiiiiiiiinnnnnnnnggggggggg….wouing…klak. Première photo et suspens.
Je déclenche un chrono et un peu moins de 2 minutes après le déclenchement, je ne peux m'empêcher de jeter un coup d'œil sur le cliché. Déjà, la photo apparaît distinctement (pour qui ne connaît que les films couleur, c'est surprenant). Après 8 minutes, le développement est presqu'achevé.
Et, effectivement, après une dizaine de minutes … fini.
Que dire du résultat … je reconnais en être assez content même si le reproche lu et entendu ici et là d'un contraste très (trop ?) marqué laissant peu de place aux nuances de gris est réel ) moins marqué en extérieur avec flash débranché). On aime … ou pas. Et puis, plus rédhibitoire amha, un pourtour assez large de la photo est flouté, un peu cramé … dommage.
Maj (14/12/2013) : après quelques essais supplémentaires en extérieur avec une température de 2-3°C, il faut reconnaître que les polas sont encore très sensibles à la lumière et qu’ils n’apprécient guère ni le froid (pola blanchâtre comme surexposé) ni être « bousculés » pendant la phase de développement (apparition de stries, zébrures ?)
À vous de juger …
Le pola après 2 minutes (Hipstamatic avec mon iBidule) …
Le cliché final, intérieur avec flash …
… et extérieur sans flash …
{Polaroid SLR680 et film Impossible Project B&W 600}
27 novembre 2013 permalink
À chacun ses références …
Pour certains ce sera le Portrait des Époux Arnolfini de Jan Van Eyck où un petit miroir sphérique, ne peut qu'intriguer le spectateur en lui donnant une place dans le tableau.
Pour d'autres ce sera la pochette de l'album Ummagumma des Pink Floyd avec un miroir qui au premier abord (oui, Hipgnosis apporte quelques modifications) reproduit la scène dans laquelle un miroir reproduit la scène, où …
La mise en abyme est ce procédé artistique (ou pas … la récursivité en informatique est aussi une mise en abyme) particulièrement intrigant, surprenant, dérangeant par lequel une œuvre représente une œuvre similaire qui …
Voici ma contribution polaroidesque (SX70 AF et films IP Color 600) … une pub retrouvée dans un vieux magazine, un SX70, …