27 août 2017 permalink
Dans le paysage japonais, une chose qui ne peut que surprendre un pauvre occidental c'est l'incroyable salmigondis de fils électriques qui se déploie dans le ciel de toutes les villes japonaises. Même Tokyo n'y échappe pas.
Je n'ose imaginer le pauvre électricien perché sur un poteau recherchant la cause d'un dysfonctionnement du réseau … pas question d'hésiter entre le fil rouge ou le fil jaune … Ils sont tous noirs.
Avec autant de poteaux que de cerisiers (pour les amateurs de fact checking, j'avoue, je n'ai pas compté) le Japon est assez singulier.
J'ai recherché le pourquoi de cette singularité (pas que japonaise, le Vietnam est assez balèze lui aussi …) … le coût, évidemment (10 fois moins chère qu'une ligne enterrée … mais le Japon n'est pas vraiment dans la misère), les tremblements de terre (il y a du pour et du contre) … Et dans le cas du Japon, la réponse serait … parce que c'est comme ça.
Et puis … voilà les JO de 2020 … et une injonction – à Tokyo surtout – « cachez-moi tous ces fils que nos honorables visiteurs ne doivent pas voir » … la promesse (?) d'un enterrement de première 😉
Alors, en attendant, profitons-en … (Moi j'aime) …
16 août 2017 permalink
Vienne … jusqu'il y a peu mon imaginaire viennois débutait (et s'arrêtait … ma culture historico-géographique s'apparente beaucoup à une morne, très morne, plaine) au eiskaffee (appelé chez nous café liégeois sous une forme assez dénaturée). J'imaginais une terre froide, nuageuse ou pluvieuse suivant les jours, juste bonne à faire pousser les saucisses. Pour le reste un peu de Mozart, un soupçon de Catherine d'Autriche, une trace de Sissi avec un air de yodel … léger, non ?
Et me voici pour 4 jours au centre de Vienne dans le quartier des musées … De quoi troquer mon imaginaire contre une/la réalité pure et dure.
Emploi du temps chargé évidemment et, avant tout, humer l'air du temps, appréhender un nouveau lieu, vivre Vienne. Mon tourisme est avant tout péripatéticien … marcher au hasard, ouvrir les yeux, regarder vivre les gens, toucher les vieilles pierres, éventuellement entrer dans un musée (s'il se met à pleuvoir ou si un besoin pressant me pousse à rechercher …), …
Je me contenterai de vous livrer ici quelques impressions d'ordre général, sorte de coulis sur le marmorgugelhupf (un des rares chef-d'oeuvre de la gastronomie autrichienne … je me souviens que lorsque j'étais petit ma maman était experte dans la confection de ce gateau qu'on appelait bundt et elle me confiait la lourde tâche de ramasser la pâte non cuite qui collait sur la parois du récipient … avant de coller sur mon doux minois).
En vrac …
La météo … 36 degrés en moyenne … plus proche du delta du Mékong que de ma campagne wallonne. Allez apprécier un schnitzel-purée dans ces conditions ? L'eiskaffee par contre se laissera apprécier 😉
La ville est calme, sorte de Paris au mois d'août mais … avec des parisiens. On les entend de loin.
Le métro est tout aussi calme, propre, lui aussi, rationnel et climatisé … ouf.
Le viennois est délicatement bourru. Moi aussi … donc pas de problème.
La langue allemande/autrichienne est ainsi faite qu'il est impossible de se souvenir du nom des rues, on se fiera donc à google maps 😉
Pas sûr que le mot « gastronomie » existe sauf pour les gâteaux … débutez toujours le repas par le dessert … Ça suffira amplement (par très grand froid il se peut que goulasch et/ou schnitzels avec les kartoffeln sous toutes les formes soient envisageables).
Vienne a une histoire et ça se sent. Les monuments, sites touristiques ne manquent pas (vous en trouverez la liste dans un bon guide). Les autrichiens ont eu la sagesse d'en rassembler un grand nombre dans le quartier des musées mais pas seulement.
Et puis il y a Mozart … à toutes les sauces.
Comme souvent le voyage débute par un aéroport (et l'espoir que les rayons ne perturbent pas trop la délicate photochimie des packs de films Impossible Project) … et des viennoiseries 😉
13 août 2017 permalink
Juillet … le temps des vacances 😉
Le 4 … cela faisait longtemps … balade en vélo au milieu des champs …
Le 7 … il était plus que temps. L'expo Street Générations à la Condition Publique à Roubaix ferme ses portes le 9. Une belle réalisation dominée par l'omniprésence de Jef Aerosol et C215 inside mais aussi à la périphérie de l'expo (extérieur et terrasse).
Du 9 au 12 … passage en mode babysitting, bonheur et courbatures 😉
Et puis le 13, Papa Loup aka le Dushechkin part pour 1 mois en Sébastopol … 🙁 … direction aéroport et au retour petit passage à Neerpede (on se console comme on peut) … Iota, Mehsos, …
Le 14 … un colis de chez Impossible avec le film Color600 tuné « Keith Haring ». D'accord le cadre bouffe (dévore ou picore ?) la photo (dixit l'inconditionnel du white frame), il va falloir trouver une utilisation adéquate … graff ? extérieur ? fleur ? … (à lire)
Le 23, retour de Nivezé et petit détour par Seraing … face à face un quartier en pleine rénovation et les installations abandonnées des usines Cockerill. Dans un entrepôt, bientôt réhabilité, un espace en transition accueille le festival Use-In … Pour moi, c'était certainement relâche 😉 … l'abandon n'était pas que virtuel. Quelques égarés, un DJ et sa musique et quelques plaques de bois marquées du passage de quelques streetartistes (Jaba, Ocreos, Iota, …) …
et doucement, le mois se termine …
8 août 2017 permalink
Il y a 72 ans, little boy effaçait de la carte une partie d'Hiroshima et de ses habitants … le feu, le souffle, les radiations. Quelques jours plus tard c'était au tour de fat man et Nagasaki.
30 juillet 2017 permalink
Au 13e siècle les japonais durent faire face aux velléités mongoles d’envahir leur pays à partir de la Corée. Le grand Koubilaï Khan rêvait d’ajouter le Japon à son glorieux palmarès de conquérant. On a la todo list qu’on mérite 😉
Hélas, une tempête mémorable, un vent divin (kamikaze), mit un terme à ses espoirs en engloutissant sa flotte de jonques et l’armée qu’elles transportaient.
Cela se passait à quelques encablures d’Hakata (ou Fukuoka) sur l’île de Kyushu.
Quelques siècles plus tard, sur le pier d’Hakata, mer calme, ciel serein (oui, à défaut de jonques mongoles ce serait plutôt les missiles foireux de ce bon Mr Jung Un qu’il faudrait craindre) et là-bas, plus loin, à quelques centaines de kilomètres, Busan, la Corée ..