#pola vs hipsta# … Lille

26 février 2015   1 commentaire   permalink

Edgar Poe disait que « toutes choses sont bonnes ou mauvaises par comparaison » … du binaire avant l'ère digitale, du « 1 ou 0 » et rien que ça.

Heureusement, en accolant les bits (une lettre de plus et c'était le dérapage) on peut passer à l'octet, à l'hexadécimal ou plus et la nuance apparaît, effleurée, lentement approchée.

Mais je m'égare … Cette série pola vs hipsta n'a pas pour vocation de décréter le bon, ni le mauvais. J'en suis fondamentalement incapable. Non, juste de placer en vis à vis l'analogique et le digital et ce de façon … numérique.

Hélas, jamais je ne pourrais vous faire sentir le plaisir du bzzzzzzzziiiiiiiinnnnnnnklakk du pola recraché par la caméra, l'impatience du développement « instantané » (30-40 minutes c'est long), la surprise face au comportement inattendu de la chimie, le bonheur de tenir en main ce minuscule petit carton avec une image, votre image … Mais là on quitte le virtuel.

Pour en revenir à cette série, il y a l'œil et, d'un côté un objectif, de la chimie et du numérique (le scan dénature le pola comme le mp3 dénature le vinyl) et de l'autre un objectif, un capteur, un filtre …

Quelques confrontations lilloises comme Euralille …

 

 

… un pochoir de The Dude Company (et ses Dude Cities, ici Berlin) et de ? (le sympathique personnage orange) …

 

… un hommage à Charlie par Jef Aerosol …

 

Pour ces photos le combo Long Island Hipstapak utilisé sur Hipstamatic est formé de l’objectif Florence et du film Robusta. Et pour les suivantes, un nouveau combo, le Bushwick Hipstapak, objectif Hannah et film Otto, …

 

 

#pola vs hipsta# Tourinnes-La-Grosse et Molenbeek

1 février 2015   0 commentaire   permalink

Deuxiéme épisode de la confrontation Polaroid-Hipstamatic, la rencontre entre l’instantané « physique » et le numérique virtuel (voir épisode #1) …

Loin de moi, l’idée insidieuse et pernicieuse de promouvoir l’un plutôt que l’autre. Les deux me donnent du plaisir et quand mon frigo, en mode disette, est incapable de me donner un pack de film, ou quand le compteur passe tristement à 2 (quand Polaroid « glissait » 10 photos dans un pack, Impossible Project ne parvient qu’à en glisser 8. Et donc 2=0, les maths selon Impossible, … Ah, le progrès … ), alors mon iBidule reprend le dessus ( à condition que la batterie suive ).

Je dois préciser que le combo utilisé sur Hipstamatic est formé de l’objectif Florence et du fillm Robusta. Son aspect vintage n’est pas pour me déplaire …

Tourinnes-La-Grosse lors des fêtes de la Saint-Martin …

… c’est le village de Julos Beaucarne (« interprété ici par Jef Aerosol) …

 

… Molenbeek ( Bruxelles) et le canal Charleroi-Bruxelles …

 

 

 

 

#pola vs hipsta# Paris, Fondation Vuitton et Place Pinel

15 janvier 2015   1 commentaire   permalink

Pour voyager loin, mieux vaut voyager léger. Oui mais voilà, le « léger » ce n’est pas ce que le polaroid fait le mieux … Et là, c’est vrai que face à un iBidule ou apparenté (ne rejetons pas les brebis égarées 😉 ), il ne fait pas le poids ou plutôt il le fait trop bien (désolé, mais je me comprends).

C’est ainsi que mon iPod m’accompagne toujours, discret, au fond d’une poche. D’une discrétion telle qu’il m’arrive bien souvent de l’oublier. Et quand je ne l’oublie pas, c’est généralement à Hipstamatic que je confie la saisie de souvenirs numériques.

La retouche d’images fait loi dans le numérique mais je suis excessivement paresseux et surtout … indécis. Retoucher c’est bien mais jusqu’où ? (les applications, softwares sont si nombreux, si puissants) Et là, doutes, angoisses, indécision, … tout moi, quoi.

Avec Hipstamatic (hélas réservé aux bidules à la pomme) , vous prenez la photo et l’application applique les filtres associés aux paramètres objectifs/film préalablement choisis et ce traitement est irrémédiablement appliqué sans sauvegarde de la photo brute. Un mauvais choix et c’est raté. Et ça, j’aime.

Pour le pola, le filtre est naturel, résultat d’une technologie vieillissante, d’une chimie pas vraiment maîtrisée et comme le développement est instantané … à 40 minutes (10 minutes pour le noir et blanc ou pour le couleur sous « assistance thermique » ) près 😉 il n’est guère possible de refaire la prise.

Reste le plaisir de pouvoir tenir en main ce petit carton imprimé … plaisir périmé à l’ère du tout-connecté, du cloud mais tellement appréciable au niveau de la vraie vie.

Ce plaisir, il m’est difficile de le partager ici, restons en donc à la photo proprement dite et comparons ces deux regards. … C’est le but de cette série #pola vs hipsta#

Dois-je ajouter qu’entre le pola dans la main et la version scannée, à l’écran, le rendu est souvent décevant et la numérisation assez « dégradante ».

… la Fondation Vuitton et le « vaisseau » de Frank Gehry à Boulogne …

 

… le dr. Philippe Pinel, une fresque de Jorge Rodriguez-Gerada, place Pinel à Paris 13

 

 

 

 

 

Zeng Fan Zhi … au MAM (Paris)

31 janvier 2014   0 commentaire   permalink

Pour faire connaissance avec un artiste rien de tel qu'une expo … Et comme il est rare que les expos viennent à nous il faut aller à elles.

Au MAM (musée d'art moderne de Paris) il y avait Zeng Fan Zhi (attention, jusqu'au 16/02/2014), artiste chinois contemporain de renom (si on en croit les prix atteints par ses œuvres), ce qui, pour un béotien comme moi, est assez secondaire.

C'est vrai que ces visages parfois masqués, parfois déformés par des grimaces, et ces mains disproportionnées (l'artiste pense que les mains incapables de dissimulation, contrairement au visage porteur d'un masque, dévoilent la personnalité), sorte de leitmotiv chez le peintre, avaient attirés mon attention curieuse et intéressée.

Donc une expo … courons-y.

N'attendez pas que je dissèque les œuvres présentes, que je vous en dévoile le quoi, le comment et le pourquoi. Non. Mes yeux ont fait leur job, ont nourri mon esprit mais les mots, désolé, je ne les ai pas. Inculture ? Humilité ? (des mots vous en trouverez ici , ou ici)

Étonnamment la présentation des œuvres est faite sur une chronologie inversée … d'abord les récentes (forêts inextricables, entrelacements de branches … pour dissimuler quoi ?), pour finir par les œuvres de jeunesse plus crues (la viande crue sujet de natures mortes qu'il remplacera plus tard, comme sur The Last Supper, par la pastèque plus rafraîchissante) en passant par les œuvres plus connues, masques et grimaces.

Mon polaroid privé de flash (interdit ;-( ), mon reflex privé d'énergie (ah, cette batterie …) restait mon iBidule à l'appareil photo désespérément (volontairement) bloqué sur Hipstamatic, voici donc quelques impressions …

Évidemment la Cène (the Last Supper) … reconstituée (Hipstamatic combo lens Lowy et film Blanko BL4)

Autoportrait (?) …

Andy Warhol …

Un lièvre (allusion à Albrecht Dürer ?) tapi dans l'enchevêtrement d'une forêt mystérieuse.

 

 

Exposition Zeng Fanzhi – Musée d'Art Moderne de… par paris_musees

 

 

#hipstapak# … Colaba HipstaPak

6 janvier 2014   0 commentaire   permalink

Chaque sortie d'un combo chez Hipstamatic provoque toujours ma curiosité … Oui, j'attends le filtre magique qui fera de chacune de mes photos un petit chef-d'œuvre. Je dis bien « j'attends » et je rêve car mes consultations des galeries Hipstamatic m'ont montré une chose bien réelle … ce n'est pas vraiment et uniquement le filtre qui fait la belle photo. Le « bon » photographe combinant son talent à la magie de l'instant et du lieu, y ajoutant le bon choix (pas le droit à l'erreur) de filtre « produira » une bonne photo …

Je l'ai déjà dit, ce que j'aime chez Hipstamatic c'est ce « non retour » imposé par un traitement définitif non annulable de la photo. Pas de sauvegarde de la photo brute, non … et tant pis si votre filtre n'est guère adapté aux conditions (sujet, lumière, environnement, …) de la photo.

Et comment choisir le bon combo ? Si vous avez la réponse … je suis preneur. J'en suis encore à tâtonner et à m'y perdre dans les multiples combinaisons possibles.

C'est ainsi que Hipstamatic vient de sortir un nouveau combo. Hipstamatic aime donner à ses filtres une sorte d'alibi culturel. Pourquoi pas ? Celui-ci nommé Colaba HipstaPak, réunissant l'objectif Kaimal Mark II et le film Irom 2000, se veut un hommage à la photographie indienne (pour en savoir plus, une seule adresse Hipstography).

À peine l'hipstapak téléchargé, quelques clichés rapides et urbains (Bruxelles mais ça pourrait être ailleurs … temps gris, ciel menaçant, « va-t-il pleuvoir? ») … juste pour se faire une petite idée …

… difficile d'éviter les collages des havrais Lapince Satu …

… ou du collectif L2A Family …

… et une DS, pas vraiment surgie de l'Olympe mais du passé certainement, 100% vintage, de quoi frimer à Bruxelles 😉

 

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