22 mai 2016 permalink
Non il ne s'agit pas de Munch … le cri c'est lui et, artistiquement, tout autre cri ne peut être que chuchotement 😉
Mais crier est donné à tous même si les potentiomètres ne sont pas tous into the red.
Donc, pour ce billet, des cris … plus ou (plutôt) moins sonores. Et, pour moi, une façon de retrouver ma rubrique #pola vs hipsta# dans laquelle, sans « parti-pris » aucun (mode <langue de bois> sur on), j'oppose un pola (SX70 modifié 600 / Film TIP Color 600) et un cliché iphonéographique (Hipstamatic Florence/Robusta et Jane) …
Il est vrai que la possibilité d'édition (changement d'objectif, de film + différents réglages) après la prise de vue, a selon moi dénaturé Hipstamatic …
Et, ne boudons pas notre plaisir, les polas, seuls, dégagés de leur gangue numérique … Avec, pour y accéder, la passerelle surplombant la gare de Lille Flandres et menant directement dans l'antre de l'Aéronef (complexe Euralille), écrin de ces oeuvres pariétales …
{Polaroid SX70 conv 600 / Film TIP Color 600}
23 septembre 2015 permalink
Revenons aux fondamentaux 😉 … Analogue ou digital ?
La question est existentielle … et la réponse ? Laissons de côté le poids des mots et abandonnons nous au choc des photos (si choc il y a …) avec une sélection orientée … streetart en Belgique 😉
… un collage d'Ella et Pitr à Bruxelles …
… un graff de Nean du collectif Propaganza à Bruxelles …
… un détail d'une fresque signée Hell'O Monsters à Liege …
… et un ? J'ignore l'auteur (Kosmopolite Art Tour à Bruxelles) mais ce graff décoiffe ..
{Polaroid SX70 Alpha / Film TIP SX70 Color}
{Hipstamatic Lens Florence / Film Robusta}
26 février 2015 permalink
Edgar Poe disait que « toutes choses sont bonnes ou mauvaises par comparaison » … du binaire avant l'ère digitale, du « 1 ou 0 » et rien que ça.
Heureusement, en accolant les bits (une lettre de plus et c'était le dérapage) on peut passer à l'octet, à l'hexadécimal ou plus et la nuance apparaît, effleurée, lentement approchée.
Mais je m'égare … Cette série pola vs hipsta n'a pas pour vocation de décréter le bon, ni le mauvais. J'en suis fondamentalement incapable. Non, juste de placer en vis à vis l'analogique et le digital et ce de façon … numérique.
Hélas, jamais je ne pourrais vous faire sentir le plaisir du bzzzzzzzziiiiiiiinnnnnnnklakk du pola recraché par la caméra, l'impatience du développement « instantané » (30-40 minutes c'est long), la surprise face au comportement inattendu de la chimie, le bonheur de tenir en main ce minuscule petit carton avec une image, votre image … Mais là on quitte le virtuel.
Pour en revenir à cette série, il y a l'œil et, d'un côté un objectif, de la chimie et du numérique (le scan dénature le pola comme le mp3 dénature le vinyl) et de l'autre un objectif, un capteur, un filtre …
Quelques confrontations lilloises comme Euralille …
… un pochoir de The Dude Company (et ses Dude Cities, ici Berlin) et de ? (le sympathique personnage orange) …
… un hommage à Charlie par Jef Aerosol …
Pour ces photos le combo Long Island Hipstapak utilisé sur Hipstamatic est formé de l’objectif Florence et du film Robusta. Et pour les suivantes, un nouveau combo, le Bushwick Hipstapak, objectif Hannah et film Otto, …
1 février 2015 permalink
Deuxiéme épisode de la confrontation Polaroid-Hipstamatic, la rencontre entre l’instantané « physique » et le numérique virtuel (voir épisode #1) …
Loin de moi, l’idée insidieuse et pernicieuse de promouvoir l’un plutôt que l’autre. Les deux me donnent du plaisir et quand mon frigo, en mode disette, est incapable de me donner un pack de film, ou quand le compteur passe tristement à 2 (quand Polaroid « glissait » 10 photos dans un pack, Impossible Project ne parvient qu’à en glisser 8. Et donc 2=0, les maths selon Impossible, … Ah, le progrès … ), alors mon iBidule reprend le dessus ( à condition que la batterie suive ).
Je dois préciser que le combo utilisé sur Hipstamatic est formé de l’objectif Florence et du fillm Robusta. Son aspect vintage n’est pas pour me déplaire …
… Tourinnes-La-Grosse lors des fêtes de la Saint-Martin …
… c’est le village de Julos Beaucarne (« interprété ici par Jef Aerosol) …
… Molenbeek ( Bruxelles) et le canal Charleroi-Bruxelles …
15 janvier 2015 permalink
Pour voyager loin, mieux vaut voyager léger. Oui mais voilà, le « léger » ce n’est pas ce que le polaroid fait le mieux … Et là, c’est vrai que face à un iBidule ou apparenté (ne rejetons pas les brebis égarées 😉 ), il ne fait pas le poids ou plutôt il le fait trop bien (désolé, mais je me comprends).
C’est ainsi que mon iPod m’accompagne toujours, discret, au fond d’une poche. D’une discrétion telle qu’il m’arrive bien souvent de l’oublier. Et quand je ne l’oublie pas, c’est généralement à Hipstamatic que je confie la saisie de souvenirs numériques.
La retouche d’images fait loi dans le numérique mais je suis excessivement paresseux et surtout … indécis. Retoucher c’est bien mais jusqu’où ? (les applications, softwares sont si nombreux, si puissants) Et là, doutes, angoisses, indécision, … tout moi, quoi.
Avec Hipstamatic (hélas réservé aux bidules à la pomme) , vous prenez la photo et l’application applique les filtres associés aux paramètres objectifs/film préalablement choisis et ce traitement est irrémédiablement appliqué sans sauvegarde de la photo brute. Un mauvais choix et c’est raté. Et ça, j’aime.
Pour le pola, le filtre est naturel, résultat d’une technologie vieillissante, d’une chimie pas vraiment maîtrisée et comme le développement est instantané … à 40 minutes (10 minutes pour le noir et blanc ou pour le couleur sous « assistance thermique » ) près 😉 il n’est guère possible de refaire la prise.
Reste le plaisir de pouvoir tenir en main ce petit carton imprimé … plaisir périmé à l’ère du tout-connecté, du cloud mais tellement appréciable au niveau de la vraie vie.
Ce plaisir, il m’est difficile de le partager ici, restons en donc à la photo proprement dite et comparons ces deux regards. … C’est le but de cette série #pola vs hipsta#
Dois-je ajouter qu’entre le pola dans la main et la version scannée, à l’écran, le rendu est souvent décevant et la numérisation assez « dégradante ».
… la Fondation Vuitton et le « vaisseau » de Frank Gehry à Boulogne …
… le dr. Philippe Pinel, une fresque de Jorge Rodriguez-Gerada, place Pinel à Paris 13