Deuxième île sur notre todo list … sachant que todo n’a pour nous rien d’une injonction … une proposition alléchante tout au plus …
Les horaires des ferries et des bus sur l’ile (pour les vélos électriques … prière de se lever très, très tôt) et la crainte de se voir refuser le retour pour cause de bateau plein (un peu de parano … je le reconnais), il faudra choisir … sauter d’un spot à l’autre et privilégier l’extérieur a l’intérieur.
Un regret … ne pas avoir pu loger sur place à la Benesse House … Réservation très, très anticipée exigée.
Et pour les polas, c’est pas la joie. Stock de films plus que réduit (les packs achetés au Big Camera d’Ikebukuro n’ont pas vraiment supporté le stockage). Mon SX70 a souffert … un choc, un coin cassé … pas vraiment HS mais malade, fuites de lumière intempestives en prime. Shooting parcimonieux et risqué imposé !
J’aime les petits pois surtout si ils ont été mijotés par Yayoi Kusama …
Plages et toris (oui ratés … le charme indiscutable du pola)
Si Shakespeare avait écrit « je scanne donc je suis » en pensant à moi, il l’aurait fait par pure ironie (loin de moi l’idée que ça ait pu être le cas … quoique). Cela fait 6 mois que je suis revenu du Japon et je n’ai pas encore achevé cette opération … Shame on me. Et pourtant le temps je l’ai … merci covid19 🙁
Pour poursuivre mon périple c’était le 11 octobre …
L’ire d’Hagibis s’apaise (du moins dans le sud … à Tokyo on a les pieds dans l’eau) et on peut reprendre notre programme … l’ile d’Ogijima. Il faut dire que les jours précédents les (petits) speedboats restaient à quai et les (lourds) ferries étaient hésitants … style « oui, le bateau va partir mais le retour dépend de la météo ». Aller simple sans certitude de retour …
La petite île d’Ogijima abrite quelques œuvres/installations de la triennale d’art de Setouchi. A l’image des voix du seigneur, celles de l’art moderne me sont généralement impénétrables mais curieux je suis et prétextant une soif artistique feinte je vais pouvoir parcourir quelques lieux étrange(r)s, insolites (pour un occidental pur sucre), typiques (j’aime pas trop ce terme … alors que le lieu est juste ce qu’il est … une petite île dans la mer intérieure du Japon). Et déjà se profile le spectre de la disette. Ma provision de pola est tristement limitée … tout comme mon talent et les performances du film 😉
Ogijima’s Soul … difficile d’y échapper … un pavillon d’accueil sur le quai. En levant les yeux, un toit en dentelle formée de lettres et de caractères délivrant un message que tente de déchiffrer le soleil …
Unknown Work … bizarre, surprenant … une maison, ses dépendances, son jardin, ses accessoires, ses arbres, son sol … tout peint en noir charbon. Une sorte d’incendie où rien n’aurait été détruit. Et le pola renâcle … est-ce sa chimie semi-périmée, la météo ou un refus artistique et un désir irréfréné de voir la vie en rose …
Et puis des chats …
… une boîte aux lettres (déposée à côté d’une banane au centre d’un espace blanc épuré d’un musée , elle aurait pu devenir divinement sublime 😉 )
Ça y est … 15.000 kms … ça fait beaucoup et ça fait long . On devrait parler de durée réelle et durée ressentie et là ça fait vraiment long (de porte à porte … départ le mardi à 11h du matin et arrivée le mercredi à 21h) … un mix d’attentes, de sommeils et de repas alternés.
Jeudi matin … une petite nuit dans un hôtel bien japonais et un soupçon de jetlag, un petit déjeuner à la japonaise (riz, légumes marinés, soupe miso … et pour les courageux des petits sandwich – du moins ça ressemble à du pain 🙂 – préfourrés margarine, beurre de cacahuètes, pâte de pruneaux, omelette ou thon, apparemment synthétiques … aauughhh …). Les pancakes confiture ce sera pour une autre fois. Vite sortir, observer, humer … vivre ou revivre ?
Première sortie (désolé, pour les photos de spots incontournables cherchez dans Google Image … ils sont bien meilleurs que moi. Je me contente de fixer des instants banals, bien à moi).
Le ciel ou la rue … que regarder … faut choisir …
Ikebukuro …
Shibuya, le chien fidèle et LE carrefour …
Un peu de calme à Yanaka, un cimetière mais pas que …
Suis-je en froid avec le noir et blanc ? Il est vrai que le noir et blanc n’est pas vraiment ma tasse de thé. En parcourant ce blog, vous l’aurez remarqué. Le noir et blanc introduit-il une composante esthétique, une distance non désirée par rapport à la/ma réalité (il m’arrive aussi de broyer du noir … mais en couleur) … peut-être ? La question reste ouverte.
Cela étant, vous (oui, vous êtes plus que 2 à parcourir ce blog quotidiennement 😉 ) l’aurez remarqué, il y a peu je publiais quelques photos de l’exposition Strokar Inside … le vrai noir et blanc instantané du film Fuji FP-3000B. Une sensibilité (ISO 3000) supérieure qui vous permet de photographier dans une demi-pénombre sans flash, sans trépied. Hélas, Fuji en a stoppé la production et le film en version expired se retrouve sur le net à un prix à faire verdir le caviar.
Polaroid Originals aussi a son black and white. Je ne sais pas ce que valent les nouvelles mixtures car mes derniers essais remontent à 2017 (avec des films 11/2016 et 03/2017). A cette époque le film s’éjectait en noir et blanc, puis, très vite, virait au simili-sépia pas vraiment joli (?) et ce d’autant plus vite que la photo était exposée à la lumière. Triste paradoxe … on évite le numérique et ses photos oubliées au fond d’un disque dur et on se retrouve avec de l’analogique et des photos condamnées à rester dans le noir au fond d’une boîte).
C’est donc du fond d’une boîte que j’ai ressorti ces quelque photos (films Impossible Project BW600) … Kyoto 2017, une brocante dans le temple Chion-Ji et le temple Arashiyama …
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