4 mai 2017 permalink
Quittons brièvement Kyoto pour Fukuoka (Hakata) dans le sud ouest du Japon sur l’île de Kyushu … in parcours, à vue d’œil, d’1/3 de la longueur du Japon et d’environ 3h30 de train avec changement à Shin-Kobe. Je ne reviendrais pas sur la ponctualité, la propreté et le confort des trains japonais (celui qui vient de dire « oui mais ça coûte la peau des f… » n’a pas vraiment tort).
A Tokyo Station …
Arrivée à Fukuoka, réception de la chambre et direction Canal City, le centre commercial assez fou de Fukuoka en bordure de la rivière Naka …
Petites échoppes au bord de la rivière Naka …
Le parc Ohiri et les ruines d’un castel dont le nom m’échappe. Ai-je l’air d’un sushi ? D’un beignet fourré à la confiture de prune ? Ou bien les moustiques apprécient particulièrement les 外国人 ? Trois piqures qui gonflent, gonflent, gonflent … et une main que Mohamed Ali apprécierait à sa juste valeur …
Un bus et 45 min plus tard c’est Dazaifu sous un léger crachin passager … qui nécessite l’achat d’un parapluie à ouverture brutalement automatique pour 2,5€
Et le port d’Hakata avec sa tour et son panoramique … pour voir partir les bateaux pour la Corée du Sud et arriver les missiles de Corée du Nord …
Au Japon on promène ses chats et chiens comme on le ferait avec ses bébés …
Et pour finir avant de repartir pour Tokyo … la vue à 360 degrés sur Fukuoka, ses collines environnantes et son aéroport international avec l’impression que les avions atterrissent au cœur de la ville.
Son et lumière à Canal City …
À suivre …
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3 mai 2017 permalink
Pour le raton-laveur une autre fois peut-être.
Le voyage c’est le dépaysement … quoique … surprises en prime.
Ainsi, sur la route du Ohi Flea market sur le quai de la station dont le nom m’échappe (ça n’est pas le premier) … une rencontre, du déjà-vu … Lui aussi profiterait de la golden week …
Le flea market situé sur le parking du champ de course de Ohi … un vrai marché aux puces, de tout, de rien, du vraiment pas cher. N’hésitez pas à diviser le prix par deux 🙂 Et un Polaroid 330 … oui mais, pénurie de film alors n’entamons pas la discussion …
Et toujours, métro et JR Lines … la carte Suica se recharge et se décharge toujours aussi rapidement …
Le dimanche on se marie aussi à Tokyo … et on fait des photos, beaucoup de photos …
… ou on promène ses chats sur Omotesando. Effet garanti …
Une première semaine sans pluie … pas vraiment. L’orage nous surprend à Iidabashi …
… poussons la porte d’un café et … enjoy …
À suivre …
27 avril 2017 permalink
Poursuivons notre exploration … Le métro est le système sanguin d’une ville, idéal pour en atteindre tous les organes. Le métro japonais ne fait pas exception sauf que pour nous il est sûr (le japonais n’a guère tendance à visiter vos poches), propre (il ne détériore pas le matériel) et très, très fréquenté (le japonais n’enjambe pas les portiques et fait la queue patiemment)..
Après avoir « apprivoisé » notre station (Ikebukuro) – au premier essai il nous a fallu 15 minutes pour repérer la bonne sortie – il faut acheter une carte Suica (ou Pasmo) pour payer les trajets (mais aussi valable dans les taxis et pour de petits achats). En présentant la carte à l’entrée et à la sortie du métro, le décompte se fait … rapidement. Et la recharge est aisée aux bornes automatiques (anglais disponible).
Premier test … rejoindre Shibuya pour rencontrer Hachiko .
Ensuite Asakusa, son temple, ses boutiques à souvenirs (japon(i)aiseries plutôt moches mais, à l’image des cartres Suica, c’est vous qui allez « charger » les souvenirs de VOS souvenirs). Les japonaises aiment s’y promener et se faire photographier en costume traditionnel.
Toujours à Asakusa il ne faut pas manquer la « goutte d’or » ou la « crotte dorée », c’est selon, de Philippe Starck en bordure de la rivière Sumida.
Et les polas ? Je shoote ici et là … Je n’aime pas trop le scan de mon iPhone donc il faudra patienter. Quant aux munitions la chaîne Bic Camera (du moins à Ikebukuro) vend les films Impossible … du 10/2016 (pour SX70) apparemment stocké à température du magasin 🙁
Ensuite arrêt à Harajuku station (Shibuya)
l’avenue Omotesando (ou plutôt les petites rues avoisinantes)
et le parc Yoyogi (le temple y est bien emballé pour réfection … appel aux dons pour un nouveau toit en cuivre) sans cosplays (uniquement le we ?) …
20 avril 2013 permalink
Il y a quelques années, quelque part au Japon, j’ai acheté ce daruma. Depuis, il est là sur une étagère de ma bibliothèque dans un environnement que j’espère familier.
Mais qu’est-ce qu’un daruma, me direz-vous ?
C’est une figurine souvent rouge représentant un moine bouddhiste aux traits sévères appelé Bodhidharma. On en trouve beaucoup au Japon, dans les temples, et ce daruma a pour « mission » de donner un coup de pouce a vos vœux à condition de procéder comme suit (merci Wikipédia 😉 ) …
On utilise de l’encre noire pour dessiner la pupille circulaire du premier œil en se formulant mentalement le vœu. Jusqu’à ce que ce que le vœu se réalise, on entrepose le daruma en hauteur dans sa maison, généralement près d’autres objets du même acabit, comme un butsudan, sorte de boîte à prière bouddhiste. Si le souhait se réalise, on dessine alors la seconde pupille, et on écrit la façon dont le vœu a été réalisé; ceci a donc, au-delà des superstitions, l’avantage d’apporter une réflexion sur la façon d’accomplir ce qui est désiré. Si le vœu ne se réalise pas, et que le daruma a été acheté dans un temple (il porte alors le sceau du temple), son propriétaire peut l’y renvoyer pour qu’il y soit brûlé. La plupart des temples refuseront de brûler des figurines qu’ils n’ont pas confectionnées. Le rituel de destruction par le feu, qui a généralement lieu à la fin de l’année, indique aux kami que l’on n’a pas renoncé à son souhait mais que l’on cherchera d’autres moyens pour qu’il se réalise.
Intéressant ce concept de « si le voeu n’est pas exaucé vous pouvez rapporter le daruma en boutique » … même s’ils ne vont pas jusqu’au remboursement.
Le mien est encore aveugle … n’ai-je aucun désir ? Ou alors en ai-je trop et je ne peux me décider à choisir ?
A propos de vœu … Mon Polaroid SLR680 a un autofocus capricieux style « parfois oui, parfois non ». Irais-je jusqu’à noircir un œil de mon daruma pour que l’autofocus soit plus « volontaire » ? Non, il y a tant de choses plus importantes … mais laquelle choisir ? Oui, mon daruma risque de rester longtemps aveugle.
(Maj 28/05/2013) Le daruma a toujours deux prunelles vides mais le SLR680 a quitté le Shop Impossible de Paris et est en route pour la Hollande, je crois, où son sonar devrait se faire déboucher les tympans.
Photo prise vécu un polaroid SLR680 et film Impossible Project PX680 Color Protection.
2 novembre 2012 permalink
Les week-ends sont encore plus beaux quand on peut les caser en début de semaine et si, en plus, on peut les passer à Paris …
Et si – demandons beaucoup pour avoir un minimum acceptable – la météo se fait souriante – je n’ai pas dit idyllique … sachons raison garder – mais un peu mieux que de saison, fraîche mais sèche, agrémentée de quelques rayons de soleil timides mais bienvenus, oui, il fait bon vivre.
Donc 3 jours à Paris … un bref passage à l’Impossible Project store de la rue Charlot (j’y reviendrai dans un prochain billet. Ma vieille casserole deviendrait pour moi un sujet qui fâche ?), quelques expos dont la superbe Van Gogh, rêves de Japon, à la Pinacothèque (courez-y) : en bon béotien que je suis, j’y ai appris combien Van Gogh s’était inspiré des « japonaiseries », comme il aimait le dire dans ses lettre à son frère Théo, et de Hiroshige en particulier (dont vous pouvez admirer, toujours à la Pinacothèque – avec un billet couplé – un grand nombre d’estampes Ukyo-e (attention, visite de tous les dangers … les estampes sont petites, renfermées dans des vitrines et les approcher relève parfois de l’exploit).
À défaut, d’un vrai polaroid, laissons la parole à Hipstamatic, une application sympa pour iBidule (pod, pad, phone, …) … sauf que, pour des raisons qui m’échappent à moins que cela ne soit encore le résultat de la fatalité contrariante qui s’abat sur moi, je n’ai pas pu sélectionner la haute résolution …