1 février 2015 permalink
Deuxiéme épisode de la confrontation Polaroid-Hipstamatic, la rencontre entre l’instantané « physique » et le numérique virtuel (voir épisode #1) …
Loin de moi, l’idée insidieuse et pernicieuse de promouvoir l’un plutôt que l’autre. Les deux me donnent du plaisir et quand mon frigo, en mode disette, est incapable de me donner un pack de film, ou quand le compteur passe tristement à 2 (quand Polaroid « glissait » 10 photos dans un pack, Impossible Project ne parvient qu’à en glisser 8. Et donc 2=0, les maths selon Impossible, … Ah, le progrès … ), alors mon iBidule reprend le dessus ( à condition que la batterie suive ).
Je dois préciser que le combo utilisé sur Hipstamatic est formé de l’objectif Florence et du fillm Robusta. Son aspect vintage n’est pas pour me déplaire …
… Tourinnes-La-Grosse lors des fêtes de la Saint-Martin …
… c’est le village de Julos Beaucarne (« interprété ici par Jef Aerosol) …
… Molenbeek ( Bruxelles) et le canal Charleroi-Bruxelles …
15 novembre 2014 permalink
C'était un jour où il fallait y aller mais le cœur n'y était pas … dans quel état allais-je la trouver ?
Et puis, sur l'autoroute un arrêt (l'organisme a ses impératifs …), un capucino 100% machine à café (le lait plus nuage que mousse, ça vaut ce que ça vaut … ), un rayon de soleil et une belle lumière d'automne et là, sur la passerelle surplombant l'autoroute (brrrr … vertige et sentiment d'aspiration vers l'asphalte) l'envie de l'école buissonnière.
{Polaroid SX70 Sonar AF / Film Impossible Project SX70 BW}
Aller ailleurs. Surtout qu'un ailleurs, pas vraiment sur ma route d'ailleurs, existait … les fêtes de la Saint-Martin à Tourinnes-La-Grosse et du street art (mon anxiolytique perso) avec Roa, pour moi une sorte de mythe iconique (entr)aperçu ici (Londres) ou là (Bruxelles). Mais là, le Roa était tout frais …
Un peu d'hésitation, oui retard très très probable, journée bien alourdie mais le détour était plus que tentant … la chair est faible et la tentation m'envahit.
Tourinnes-La-Grosse, le village de Julos Beaucarne … je l'avais presqu'oublié celui-là. Pour moi c'était Neil Young (et ses potes de CSNY) ou (presque) rien. C'était l'époque de la guerre au Vietnam (depuis, les guerres, on semble s'y être habitué. Bizarre), on lisait avidement La Gueule Ouverte mais aussi Métal Hurlant. René Dumont et son pull rouge enflammait nos esprits … avant que l'eau ne coule sous le pont et que l’écologie devienne politique.
Nostalgique ? Non, pas trop, pas le choix … la flèche du temps n'a qu'une direction et il n'y a plus qu'à la suivre.
Donc, un petit bain de street art, un rayon de soleil sur ses (presque) vieux os et ça repart … avec un Polaroid dans sa besace.
L'animal (je parle – affectueusement – du pola), toujours capricieux, refusa de photographier la chèvre de Roa plongée dans l'ombre. Tant pis …
… un beau Julos par Jef Aerosol …
… DZIA … un nouveau bestiaire …
… et ce graffiti non identifié …
{Polaroid SX70 Sonar AF / Film Impossible Project SX70 Color}
Deux heures plus tard et des kms en plus, Il me fallait faire vite, quitter cet ailleurs et reprendre ma route vers ma réalité …
Une sympathique video de Tourinnes avec FarmProd et DZIA …
29 août 2013 permalink
Avouons-le Bruxelles a une « photogénie » qui lui est propre. La ville n'est pas belle comme peut l'être Bruges (pour rester à l'échelle belge) qui, elle, l'est peut-être trop (trop clean, à en perdre son âme ?). Il m'arrive parfois de me demander ce que (re)cherchent (et trouvent) les touristes apparemment nombreux qu'on rencontre en ces mois de vacances … Au delà des spots incontournables ( manneken pis, Grand Place, les musées, la place royale, …), Bruxelles n'a pas vraiment d'unité, n'est pas particulièrement propre et sûre …
Je n'irais pas jusqu'à me plaindre « des rues qui s'effondrent fréquemment » comme le soulignait, sur son blog, Jean Quatremer dans son mémorable billet sur Bruxelles. Jusqu'à présent, je dois le reconnaître, le sol sous mes pieds est resté stable à défaut, pavés obligent, d'être plan. Il est vrai qu'après quelques Gueuze bien bruxelloises le sol peut perdre de sa stabilité rassurante 😉
Et pourtant j'aime arpenter ses rues, explorer ses quartiers et y découvrir une ville réellement pleine de vie.
Et avec un appareil photo c'est encore mieux. Et pourquoi pas mon Polaroid 250 que je commence à mieux connaître … quoique …
Ayant un faible pour le noir et blanc, c'est un film Fuji FP-3000 B que j'ai utilisé ici. Le problème des films peel-apart est qu'après quelques minutes de développement on doit décoller la photo du négatif, l'ensemble étant à ce moment humide de réactifs chimiques assez corrosifs et souillants. Impossible donc de ranger la photo (et le négatif que, personnellement, je ne conserve pas) sans attendre qu'elle sèche. J'avais pensé pouvoir conserver les clichés et opérer la séparation photo-négatif en fin de balade. Mauvaise idée … Des traces de réactifs partiellement séchées restent sur la photo (avec un chiffon légèrement humidifié il est possible de débarrasser la photo d'une partie de ces résidus). Il faudra trouver une solution …
De plus, ce n'est qu'en fin de balade, en « pelant » mes photos que j'ai constaté une surexposition pour toute mes photos (le temps était très ensoleillé, la molette de réglage sur normal et une mesure de l'exposition assez bonne contrairement à mon 240 qui tend à sous-exposer ).
C'est par l'expérience qu'on apprend, dit-on … en effet. Voici donc quelques polas bruxellois en descendant des Marolles vers la place Sainte-Catherine …
La place du Jeu de Balle et son marché …
Bruxelles Chapelle …
et le skate des Ursulines …
en se dirigeant vers le Manneken Pis, le disquaire Arlequin et sa façade Jef Aérosol …
un sanglier de Roa blotti dans une petite rue …
et pour finir, la place Sainte-Catherine, terrasse ombragée ou dégustation de fruits de mer et crustacés …