13 août 2017 permalink
Juillet … le temps des vacances 😉
Le 4 … cela faisait longtemps … balade en vélo au milieu des champs …
Le 7 … il était plus que temps. L'expo Street Générations à la Condition Publique à Roubaix ferme ses portes le 9. Une belle réalisation dominée par l'omniprésence de Jef Aerosol et C215 inside mais aussi à la périphérie de l'expo (extérieur et terrasse).
Du 9 au 12 … passage en mode babysitting, bonheur et courbatures 😉
Et puis le 13, Papa Loup aka le Dushechkin part pour 1 mois en Sébastopol … 🙁 … direction aéroport et au retour petit passage à Neerpede (on se console comme on peut) … Iota, Mehsos, …
Le 14 … un colis de chez Impossible avec le film Color600 tuné « Keith Haring ». D'accord le cadre bouffe (dévore ou picore ?) la photo (dixit l'inconditionnel du white frame), il va falloir trouver une utilisation adéquate … graff ? extérieur ? fleur ? … (à lire)
Le 23, retour de Nivezé et petit détour par Seraing … face à face un quartier en pleine rénovation et les installations abandonnées des usines Cockerill. Dans un entrepôt, bientôt réhabilité, un espace en transition accueille le festival Use-In … Pour moi, c'était certainement relâche 😉 … l'abandon n'était pas que virtuel. Quelques égarés, un DJ et sa musique et quelques plaques de bois marquées du passage de quelques streetartistes (Jaba, Ocreos, Iota, …) …
et doucement, le mois se termine …
18 juillet 2017 permalink
Impossible Project vient effectivement de sortir une édition spéciale de son film Color600 … rien de neuf côté chimie mais un cadre à la façon de Keith Haring.
J’aime Keith Haring pour sa fraîcheur, sa (trop ?) grande simplicité, son parcours, son art accessible, inspiré du graffiti, à mille lieues d’un intellectualisme déprimant. Et le voilà qui se retrouve en cadre de polas. Triste sort ?
Pour un inconditionnel (proche de l’intégriste viscéral) du cadre blanc cela tient/pourrait tenir de l’hérésie ou, à tout le moins, de la faute de goût. Un peu comme Fuji qui en Hello-Kittysant (ça se dit ?) ses films (et ses caméras) peut attirer un public ad hoc, Impossible Project, sur un axe plus intellectuel (?) fait de même … Le business a ses raisons … Et tant mieux si cela dope les ventes, attire un public et assure la pérennité de cette société. C’est tout ce que je souhaite.
Sur un plan plus « photographique », j’ai l’impression que ce type de cadre « bouffe » la photo. Le regard se porte sur ces sympathiques silhouettes colorées imbriquées et en oublie la partie centrale, l’instant qu’on a voulu graver dans le marbre photosensible.
Réticent mais aventurier, j’ai commandé quelques packs de cette cuvée. La boite est assurément jolie et, apres déballage, la question s’est posée … qu’allais-je photographier ? Alors qu’un cadre blanc va avec tout, le cadre Keith Haring me paraît plus difficile à assortir et pose le difficile problème de trouver un sujet en adéquation …
Apres une première photo test (le colis arrive, on déballe fébrilement et on veut tester sans plus attendre), une Hemerocallis, pas trop décevante …
… je me suis tourné vers ce qui avait inspiré Haring, le graffiti … (à vous de juger)
{Polaroid SLR680 / Film Impossible Project Color600}
11 novembre 2013 permalink
Octobre 2013. Quelques polas, quelques réflexions, … tout et rien. Surtout rien …
En octobre je passais à Beaubourg (Centre Pompidou). Une expo … Roy Lichtenstein … que je n'ai pas vue. Partie remise ? Non, trop tard (jusqu'au 4 novembre) 🙁
I suppose I would still prefer to sit under a tree with a picnic basket rather than under a gas pump, but signs and comic strips are interesting as subject matter. Roy Lichtenstein
Et puis il y avait Braque au Grand Palais … de la curiosité, de l'intérêt, mais peu d'émotion (une fois de plus, opinion 100% personnelle et, je crois, peu partagée). Autant j'apprécie cette mise à plat (au sens propre) de la réalité, sorte d'origami inversé, autant les couleurs, ces tons souvent gris-brun, me plongent dans un blues 😉 profond. Par contre j'aime bien cette phrase …
Le vase donne une forme au vide, et la musique au silence. (Georges Braque, Le Jour et la Nuit)
Sans oublier mon maxi flop du mois … la Tour 13. Un maxi événement, certes. Oui mais voilà, rumeurs + bouche à oreille + buzz font qu'un événement intéressant la chapelle des fondus du street art devient le must culturel (ou people) du moment . On s'y presse, s'y entasse et l'entonnoir d'entrée (49 personnes pas plus à l'intérieur du batiment) fait que la file d'attente s'allonge, s'allonge … mais sans moi 🙁
Et Paris c'est aussi (et toujours) … Paris … Ici, la Butte aux Cailles, en fin de journée, un petit rayon de soleil timide, …
31 mai 2013 permalink
Paris … de temps en temps, laissons nous attirer par la lumière et, il faut l'avouer, Paris reste encore assez brillant [1. Même si, à l'image des touristes asiatiques, j'ai parfois l'impression de m'immerger dans un monde impitoyable 😉 … mendiants, vol à la tire, engueulades, … chaque chose a sa part d'ombre.]. Quoique … Mais Paris, c'est aussi, encore et toujours, … Paris.
Et ces jours-ci, il y avait l'expo Keith Haring au Musée d'Art Moderne et au 104.
Pour aller au 104, au lieu de descendre à la station de métro la plus proche (métro Riquet), préférez par exemple métro Stalingrad et rejoignez la rue Riquet puis la rue Curial (le 104) apres avoir longé pendant quelques minutes les quais réaménagés. Si le soleil est de la partie (avec des si … donc pas ce printemps 2013), vous arriverez au 104, le cœur léger.
Il semblerait que Keith Haring et ses grandes œuvres n'attirent pas la foule (du moins en semaine) … Et qui s'en plaindrait ? Pas moi. Le 104 est presque tout à vous. Quelques « sculptures » (graffitis 3D ?) et grandes fresques (les « grands formats ») comme les 10 Commandements vous y attendent.
Et puis, il y a la « grande » expo au Musée d'Art Moderne (métro Iéna). Calme, aussi. Et c'est un bonheur de découvrir cet artiste, sa vie, ses révoltes, …
Quelques photos Hipstamatic (d'autres sur Flickr) …