Devant vous le soleil fait son majestueux … le petit coucher de monseigneur se transforme en superproduction, un blockbuster en puissance à condition que les nuages ne viennent pas jouer les gâte-sauces …
Et puis, dans votre dos, dans les vitrines des galeries d’art, des silhouettes prennent vie et s’enflamment.
Le coucher de soleil j’aime et le pola aussi … ça va (aussi) sans le dire. Quoique … le couple Polaroid-SX70 étant capricieux, facétieux, et plus encore tout est possible avec en bout de course surprise, déception, émotion, wowww qui décoiffe.
Ce que j’aime au coucher de soleil c’est qu’il ne risque pas de perturber mon réveil toujours un peu tardif et longuet … 3 tasses de café noir, sirotées rêveusement.
Les couchers de soleil suivants, encore tout frais (août 2022), ont été saisis à la côte belge … mais je doute que le soleil s’arrête à ce détail quant il est question de passer à une autre hémisphère.
La rondeur va bien à la terre … et aux Polaroids aussi (la première édition de round frame m’avait laissé assez peu convaincu et là … n’y aurait-il que les imbéciles pour ne pas changer d’avis ? Le bon sens populaire mérite parfois qu’on lui accorde quelqu’attention).
Confiné à un périmètre minimum, craignant de rencontrer le vilain virus couronné, cela faisait longtemps que je n’avais pas abandonné ma cabane pour plus de quelques heures et, surprise, le syndrome du même nom (je parle de la cabane) m’a épargné. Donc, heureux et le cœur vaillant, c’est vers la mer du nord que je me dirigeai en ce mois de mai 2021 …
Platitude du pays (pour le vélo c’est cool), rondeur des polaroids et météo un poil limite (un petit vent tempétueux pour compenser la platitude du sol et compliquer les randonnées cyclistes, une température à peine digne d’un mois de mars, un soleil d’une timidité maladive et … absence de pluie peu commune) … de quoi rendre agréable ce court séjour.
Quoiqu’on en pense le virus n’est parti … il s’est fait juste plus discret.
Du 7 au 10 … Westende … si on regarde plage, la mer, les dunes … si on apprécie un temps bien belge … si on est avec les chicoufs qui, eux, apprécient le pistax ( déformation très très personnelle du terme cuistax … vous savez, ces véhicules à pédales qui dévoilent/développent les cuisses) … c’est cooollll
Le 11 … mon agapanthe fleurit et je la remercie 😉 Avec ou sans cadre ? Le cadre fait-il le pola ?
Le 17 … tentative d’accéder à l’Union a Tourcoing où quelques artistes ont redonné un semblant de vie à une friche … Pas vraiment intrépide (âge, éducation judéo-chrétienne stricte, crainte de la maréchaussée absente ?), je suis resté devant la grille … En espérant pouvoir participer à une visite guidée très prochainement … Ok ce sera pour le 25 …
Le 19 … retour des chicoufs … week-end du 21 juillet (notre fête nationale à nous) prolongé … à défaut de feu d’artifice, l’agapanthe joue le jeu …
Le 22 … 2 jours (version light des vacances 2020 façon covid) en bord de mer mais pas que … dans le désordre, masque, embruns, soleil, gel hydroalcoolique, distanciation, et croquettes aux crevettes, Denis Meyers et … un gros chat
Avec un petit détour par Ostende pour admirer quelques nouvelles œuvres murales de The Crystal Ship
Le 25 … streetart en mode urbex light. Visite guidée du site de La Tossée à Tourcoing investi par quelques street artistes du coin …
le 29 … quoi de neuf à Neerpede … Mr Bee a butiné dans le coin …
Et le virus qui se remet à circuler de plus belle … on teste, on se teste, on se palpe, on glose, on disserte, on se masque, on distancie, on se lave les mains … et dans les hôpitaux c’est calme. Ouf …
C’est parti … quand faut y aller, faut y aller … mais chuuuutttt … encore quelques jours de répit.
Ce sera donc un mois calme, du moins en terme de nouveaux polas. Quoique … la chair reste faible (et ça ne risque pas de s’affermir 😉 ). Alors, une petite sortie, un petit clic, … y’a pas de mal à se faire du bien. Non ?
Donc, le 6, Lille … Fnac et Furet restent pour moi deux bonnes adresses (faire le plein de trucs pleins de pages reliées, j’aime) et, en passant, quelques détournements abrahamesques (oui, Clet Abraham) qui avaient échappés (accord avec le cod si placé avant le pp … alors, on réforme, ou pas ?) à moi et aux services de voiries.
Le 9 … BXL, une heurette de libre … pourquoi pas Strokar Inside à Ixelles. Un supermarché Delhaize vidé de ses clients, de ses rayons, de ses articles, promis à une démolition prochaine mais confié à Strokar pour en faire un temple éphémère du streetart. Dans le noir, mon Polaroid 250 nourri d’un de mes derniers packs de Fuji FP-3000B se régale et mon SLR680 le broie (le noir … évidemment. Surtout avec du film SX70 Color inside 🙁 … errare humanum est … la dure loi des ISO) …
Le 14 … et si on remettait ça ? Je parle de Strokar Inside … dans le calme, quelques pensionnés, quelques touristes et quelques activités scolaires (quand je dis « activités », je pense surtout à la prof qui tente de gérer son cheptel d’ados).
Et, au retour, passant par Neerpede (une pierre, deux coups …), une seule photo et mon SX70 se prend une colique grave et éjecte une par une toutes les photos d’un pack neuf. Problème de switch de fin de course, dixit mon polathérapeute préféré. Pour les téméraires, ça peut se soigner à la maison (tu dévisses là, là et là, avec un tournevis made in Poudlard. Tu déclipses ça et ça, sans casser le petit ergot plastique assez fragile. Tu … Stop !). Pour moi, renvoi en clinique … Le diagnostique s’avère plus sévère, problème d’engrenages et de dents cassées. Quand faut y aller … Et à propos, faut que j’y aille aussi … Et là on voudrait être un peu plus vieux … ou beaucoup plus jeune.
Le 21, sans surprise l’automne est là … au calendrier. Sinon soleil …
Une accalmie, un gros rayon de soleil, une envie de mer et sable, mais pas que … le 29, direction Knokke-Le Zoute. J’avais connu le coin il y a bien, bien longtemps et … j’aimais y faire du vélo dans les allées, le Zwin, rejoindre la Hollande … maintenant c’est une sorte de parc à thème où le citoyen lambda peut déambuler au pays d’oncle Picsou … Heureusement, la mer, les vagues, le sable, les dunes, les brise-lames, le vent chargé d’embruns et d’iode … sont encore là …
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