La semaine pola printanière 2020 vient de s’achever en mode confinement quasi généralisé. Virus pola contre virus corona, une lutte sans merci. Une chose est sûre , le vaccin contre le virus du pola n’est pas prêt d’etre trouvé.
Comme chaque fois, c’est la possibilité de présenter 2 polas « inédits » par jour du 19 au 24 avril. Et comme chaque fois … choisir. Choisir c’est rejeter … dur, dur.
Jour 1 … cerisiers blancs en fleurs …
Jour 2 … premier essai du film One Instant …
Jour 3 … IslandScape sur l’ile de Teshima …
Jour 4 … Kyoto, la pluie …
Jour 5 … je sème à tout vent …
Jour 6 … Arashiyama …
Espérant que le virus du pola vaincra, rendez-vous pour la semaine automnale du polaroid.
Ça plane pour moi … 25 jours de vacances … le Japon une fois de plus 🙂
Un billet sortant de l’ordinaire … plein de polas mais sans polas (ils sont tous là entassés devant moi qui jette un regard tantôt sur la pile tantôt sur le scanner … va falloir s’y mettre.
Le 1 à 11h du matin nous quittons notre patelin sous une drache plus que nationale (après la sécheresse, ce sont les betteraves qui vont morfler) … Bruxelles-Dubai puis Dubai-Tokyo … pour arriver à destination le 2 à 21h. Décalage horaire, escale et attentes diverses ont siphonné quasiment 2 jours de ma vie … Sans compter cette poussée de jalousie quand on vous fait passer par la classe business pour gagner votre siège (sauf sur l’A380 … les nantis sont à l’étage 🙂 ) Et ce fol espoir que vous aurez droit à plus de 80cm et, mieux encore, que vous n’aurez pas de voisin et que vous pourrez vous étendre sur deux sièges. Finalement, il ne vous reste qu’à dormir si vous pouvez (ce n’est pas mon cas), à vous gaver de film (n’allant jamais au cinéma, je pourrais assouvir mes manques … et bien non, si c’est ça le cinéma …).
15000 Kms (j’ai pas vraiment vérifié … plus de 15h d’avion à pas loin de 900km/h plus tard ça devrait le faire. Mais est-ce une vitesse au sol ou en l’air ?) … mon empreinte carbone en a pris un sacré coup. Promis, j’éviterai les sashimis de baleine … Arrivée au pays du soleil levant à l’heure où il se couche … ça dévarie et puis il y a le jetlag …
J’apprends horrifié que Polaroid Originals abandonne la production de films Spectra … sighhh … triste époque.
Du 2 au 10 … Tokyo … la Ville … ça grouille, ça bruisse, ça roule à gauche, ça ne dort pas beaucoup … des lumières, du bruit … mais pas comme chez nous. Le Japon c’est … différent.
Ikebukuro mon « home sweet home » local …
Le 5 … le calme, le cimetière Yanaka, et la cohue, Asakusa … Oui, je préfère le calme …
Le 6 … Harajuku, Omotesando … il faut savoir s’échapper du flot de passants, s’engager (se perdre … sans wifi, Google ne peut pas grand chose) dans des petites rues et retrouver un semblant de calme et un Japon qu’on aime … et aussi un peu de streetart (le Japon est trop triste pour l’amateur. Heureusement qu’il a de nombreux autres atouts) avec Alex Face …
Le 8 … balade à Nakameguro (un petit canal charmant bordé de cerisiers … plus en fleurs) et Daikanyama et le T-site avec la librairie Tsutaya (imaginez un très vaste espace feutré, cosy, bourré de livres consultables – en anglais aussi dans les rayons art/photo/architecture/cinéma/tourisme – , avec des fauteuils, des tables de travail, du wifi gratuit, un Starbucks intégré) …
Le 9 … le temple Hie Jinja dans le quartier d’Akasaka … imaginez un quartier d’affaire, moderne style gros immeubles de sociétés, calme (non ce n’est pas Shinjuku), et puis entre deux immeubles un escalier, des toris et plus haut un temple apparemment délaissé par les touristes 🙂
Le 10 … en route pour Takamatsu (la session d’automne de la triennale d’art de Setouchi à lieu sur diverses îles autour de Takamatsu) en Hikari … 4h qui vous font aimer le train … et la météo qui parle d’Hagibis, le super typhon …
Le 11 … Hagibis se rapproche mais, oui, on peut encore utiliser le ferry pour aller sur la petite île d’Ogijima … profitons-en (et un pack film -acheté au Loft de Tokyo – pas totalement cool) …
Le 12 … la mer s’agite (modérément) … les ferries circulent mais le retour n’est pas garanti, les speed boats restent au quai et … nous aussi. On en profite pour visiter le jardin Ritsurin … un régal …
Le 13 … le typhon s’écarte mais Tokyo souffre beaucoup. Visite de l’ile de Naoshima … des citrouilles mais pas que …
Le 14 … île de Teshima et son musée … sur le curseur de l’agitation japonaise il y a d’un côté l’horreur des pachinkos slots (ces temples des machines à sous … superlatifs de lumières et de bruits. L’enfer doit y ressembler) et de l’autre le Musée de Teshima (l’indescriptible émotion partagée et prolongée devant le parcours d’une simple flaque d’eau) …
Le 16 … en route pour Kyoto (et le charme du bus 5 qui bien que bondé peut toujours accepter des passagers). Et mon ekiben à moi. Oui, j’ai honte …
Suis-je en froid avec le noir et blanc ? Il est vrai que le noir et blanc n’est pas vraiment ma tasse de thé. En parcourant ce blog, vous l’aurez remarqué. Le noir et blanc introduit-il une composante esthétique, une distance non désirée par rapport à la/ma réalité (il m’arrive aussi de broyer du noir … mais en couleur) … peut-être ? La question reste ouverte.
Cela étant, vous (oui, vous êtes plus que 2 à parcourir ce blog quotidiennement 😉 ) l’aurez remarqué, il y a peu je publiais quelques photos de l’exposition Strokar Inside … le vrai noir et blanc instantané du film Fuji FP-3000B. Une sensibilité (ISO 3000) supérieure qui vous permet de photographier dans une demi-pénombre sans flash, sans trépied. Hélas, Fuji en a stoppé la production et le film en version expired se retrouve sur le net à un prix à faire verdir le caviar.
Polaroid Originals aussi a son black and white. Je ne sais pas ce que valent les nouvelles mixtures car mes derniers essais remontent à 2017 (avec des films 11/2016 et 03/2017). A cette époque le film s’éjectait en noir et blanc, puis, très vite, virait au simili-sépia pas vraiment joli (?) et ce d’autant plus vite que la photo était exposée à la lumière. Triste paradoxe … on évite le numérique et ses photos oubliées au fond d’un disque dur et on se retrouve avec de l’analogique et des photos condamnées à rester dans le noir au fond d’une boîte).
C’est donc du fond d’une boîte que j’ai ressorti ces quelque photos (films Impossible Project BW600) … Kyoto 2017, une brocante dans le temple Chion-Ji et le temple Arashiyama …
Avril est de retour … le mois du polaroid aussi, et moi, et moi, et moi … émoi ?
Mais aussi deux petits monstres qui squattent votre liberté, s'emparent de vos loisirs, esquintent vos articulations et vous apportent plus d'une bouffée de bonheur. En bref, pas le temps de shooter.
Pour Sasha et Maxim, minouche …
Ils viennent et s'en vont trop vite … tiens donc, le magnolia réédite son show annuel. Éblouissant !
… façon « inspiré, expiré » …
Le 7, Herbiester … promenade en forêt … version Lomo Instant Square ou pola …
Le 10, Roubaix … pourquoi pas ? Surtout si le soleil y met du sien … en fait pas vraiment, juste en face, pas top pour les polas. Un mur de Joao Samina en hommage à Georges Delerue, compositeur roubaisien …
Le 12 … à Lille Mimi Le Clown façon Matisse et Agrume Noir façon meteo …
Tout a une fin, même (surtout/aussi) le magnolia …
Le 17 … quelques heures d'échappée à Ostende avec Mr B (mon vélo pliable) et un lourd équipement polaroidesque (Polaroid 330, SX70 et SLR680). Du soleil, une ville faite pour les cyclistes, les fresques du Crystal Ship … que du bonheur …
S
Le 22 … une nouvelle semaine du polaroid donc, pour moi R(de plus)AS 🙂 … une semaine est polaroid ou n'est pas … L'occasion de replonger dans les boîtes de polas non encore scannés (paresse et procrastination) comme ces brumes matinales sur le mirador d'Artxanda à Bilbao …
… ou la fraîcheur des rives de la rivière Kamo-Gawa à Kyoto (avec toutes les imperfections attachantes des films Impossible Project) en 2017 …
Le 27 … la glycine est au top de sa forme avant un week-end qui s'annonce froid, venteux et pluvieux 🙁
Le 30 … Lille … que d'étranges choses 😉
Et discrètement (froidement) avril cède la place à mai …
Une année a 365 jours (les bonnes 366), 12 mois, 52 semaines et 2 Polaroid Weeks. Pourquoi pas ?
J'avoue que toutes mes semaines sont Polaroid, du moins dans ma tête. Hélas (heureusement ?), la banalité du quotidien s'impose souvent et le clic salvateur s'avère alors bien vain et inutile.
La Polaroid Week de printemps (2018) débute le 22 avril et impose de poster par jour au maximum 2 photos inédites sur Flickr … Question photos inédites, j'en ai … y'a plus qu'à scanner 😉
Le pola à moi, c'est l'instant de vie, vite capturé, vite mis en bouteille … du bon, du moins bon, du raté … du Polaroid ou, éventuellement du Fuji … de l'inerte (ne vole-t-on pas l'âme dans un portrait ?) … pas de mise en scène (l'instant nous surprend naturellement … à nous de lui rendre la pareille) … de l'inattendu dont la chimie du pola a le secret … du tout, du rien, varié comme la vie … de la ville, du Streetart et plus si affinité.
Day #1 … Commençons par 2 coups de cœur à Ostende. Oui, il s'agit de deux fresques dans le cadre du Crystal Ship … Matthew Dawn et A Squid Called Sebastian … du pola mais aussi du Fujifilm
Day #2 … Les premières journées de printemps, c'est un (mon) magnolia qui s'enflamme … pour quelques jours seulement …
Day #3 … Il y a quelques mois c'était la Birmanie. Bagan, ses stupas, ses bouddhas et leurs mains …
Day #4 … Dans les brumes d'Artxanda, un petit matin à Bilbao …
Day #5 … Ostende …
Day #6 … Au fond des boîtes sommeillent encore des polas non scannés … les souvenirs reviennent … Japon 2017, au bord de la rivière aux canards à Kyoto … oui, c'est (c'était) du black and white (ni vraiment black, ni vraiment white en fait) d'Impossible Project …
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