Chaque sortie d'un combo chez Hipstamatic provoque toujours ma curiosité … Oui, j'attends le filtre magique qui fera de chacune de mes photos un petit chef-d'œuvre. Je dis bien « j'attends » et je rêve car mes consultations des galeries Hipstamatic m'ont montré une chose bien réelle … ce n'est pas vraiment et uniquement le filtre qui fait la belle photo. Le « bon » photographe combinant son talent à la magie de l'instant et du lieu, y ajoutant le bon choix (pas le droit à l'erreur) de filtre « produira » une bonne photo …
Je l'ai déjà dit, ce que j'aime chez Hipstamatic c'est ce « non retour » imposé par un traitement définitif non annulable de la photo. Pas de sauvegarde de la photo brute, non … et tant pis si votre filtre n'est guère adapté aux conditions (sujet, lumière, environnement, …) de la photo.
Et comment choisir le bon combo ? Si vous avez la réponse … je suis preneur. J'en suis encore à tâtonner et à m'y perdre dans les multiples combinaisons possibles.
C'est ainsi que Hipstamatic vient de sortir un nouveau combo. Hipstamatic aime donner à ses filtres une sorte d'alibi culturel. Pourquoi pas ? Celui-ci nommé Colaba HipstaPak, réunissant l'objectif Kaimal Mark II et le film Irom 2000, se veut un hommage à la photographie indienne (pour en savoir plus, une seule adresse Hipstography).
À peine l'hipstapak téléchargé, quelques clichés rapides et urbains (Bruxelles mais ça pourrait être ailleurs … temps gris, ciel menaçant, « va-t-il pleuvoir? ») … juste pour se faire une petite idée …
… difficile d'éviter les collages des havrais Lapince Satu …
… ou du collectif L2A Family …
… et une DS, pas vraiment surgie de l'Olympe mais du passé certainement, 100% vintage, de quoi frimer à Bruxelles 😉