Dans le cadre d’Eldorado-Lille3000, à la Vieille Bourse de Lille, Betsabée Romero, tapisse le ciel de soleils-miroirs …
Objet particulièrement étudié à la Renaissance dans la découverte d’autres perspectives, le miroir fait référence ici à l’iconographie solaire. Sa forme et son pouvoir de produire des rayons, des reflets de lumière et le feu font référence aux rituels et cérémonies dans les mythes et civilisations pré-hispaniques. Sa forme convexe permet d’autre part de dépasser le simple reflet de la réalité et d’emprunter au langage mystique et mythologique. Objets magiques, offrandes ou rituels de communication avec les ancêtres dans les cultes amérindiens, le miroir ouvre les portes d’un autre temps, d’un autre espace. (Site Eldorado-Lille3000)
Pour le commun des mortels, la canicule précoce (juin 2019) rime-t-elle vraiment avec réchauffement-dérèglement climatique ? On humidifie les vieux, on hydrate les enfants, on mange moins de viande, on recycle un peu, … gesticulations pathétiques face à l’urgence d’un changement fondamental et redouté de notre mode de vie … Que faire ?
Et moi, je continue à jouer avec mes polaroids … pas vraiment « développement durable » … produits chimiques et batteries (toxiques évidemment). Que faire ? (bis)
C’est dans un cadre assez particulier que Jef Aerosol a recréé son monde d’artiste … en effet, une église n’est pas nécessairement le lieu attendu pour une expo streetart … et pourtant …
C’est donc dans l’église Notre-Dame de Lourdes à Marquette-lez-Lille que se tient encore pour quelques jours l’exposition Sueños …
L’intérieur n’est pas le lieu priviligié pour les polas friands de photons. L’usage du flash a tendance à brûler le sujet proche et plonger l’arrière-plan dans le noir absolu.
C’est donc avec trois appareils que j’ai pris quelques risques : un polaroid 250 avec des films Fuji FP-100C (expirés hélas) sans flash, un SX70 modifié 600 avec le FlashBar de Mint et un Spectra Image Elite (flash on), et pas de trépied.
J’avoue qu’une fois de plus le Spectra est assez bluffant (une des raisons pour lesquelles je l’utilise essentiellement pour des photos de famille).
… au travers du pochoir …
Le pola 250 a fait de son mieux mais, sans flash, la tâche était proche de l’impossible
et finalement le SX70 (modifié 600) … la FlashBar a tendance à brûler le devant de la scène (mon SLR680 était indisponible. Dommage).
… table de travail façon Jef Aerosol … bonnes influences 😉
C’était vers novembre 2018 … un vent de panique soufflait sur le monde polaroid. Brutalement, de nombreux Polaroid Spectra refusaient d’éjecter l’instantané qui restait à moitié bloqué dans les rouleaux, à moitié chiffonné au cœur de l’appareil. Rébellion ? Brutale obsolescence ? Complot anti-analogique ? Ou …
Face aux récriminations, Polaroid Originals en vint à suspendre la vente de ses films format Spectra. Aux acheteurs téméraires ou heureux – ceux dont le Spectra n’était pas touché – le site de vente on-line répondait par un horrible out of stock .
L’épaisseur des polas avait-elle gagné quelques micromètres ? Était-ce la batterie incorporée qui manquait de puissance ou le moteur lui-même ? Ou les trois …
Et c’est ainsi que pendant de longs mois, la disette frappa les polaroid Spectra. Et puis, début mai, Polaroid Originals remettait sur le marché une nouvelle production en spécifiant bien que le problème pouvait toujours survenir …
Quant à moi, en novembre mon Spectra rendit l’âme en novembre … l’âge certainement. Et un vendeur sérieux me proposa un joli Spectra Élite garanti 100% fonctionnel … Promesse tenue ! J’aime utiliser le Spectra pour les photos familiales … autofocus, flash, … il est assez tout-terrain.
Quelques photos pour marquer cet heureux retour …
… à Lille …
et puis quelques photos « jardinières » avec le kit close-up …
Après l’hiver, il est temps de revivre en couleurs et si ces couleurs ont la vitalité du soleil sud-américain, pourquoi pas ?
À Lille, pour la 4ème mouture de la BIAM (Biennale Internationale d’Art Mural), le Collectif Renard a invité les mexicains du collectif Tlacolulokos …
Descendants des indiens Zapothèques, Dario Canul et Cosijosea Cernas, fondateurs du collectif Tlacolulokos, proposent une immersion dans la culture de rue très présente à Oaxaca. Cette ville-état du Mexique, théâtre d’un soulèvement populaire important en 2006, porte en elle les stigmates de cette révolution de laquelle sont nées plus de 300 assemblées sociales, urbaines et rurales, en faveur des organisations indigènes. Les émeutes sont aujourd’hui oubliées mais les murs de Oaxaca parlent encore. (OpenAgenda)
Ils ont réalisés 3 grandes fresques murales (Maison Folies Moulins, le mur du Flow et à la sortie du métro Grand Palais) où se retrouvent leur vécu … solidarité, révolte, traditions, oppression, violence, mysticisme … (on peut aussi les retrouver en exposition à l’Hospice Comtesse jusqu’en août 2019)
« La terre appartient à celui qui la travaille … » clament-ils …
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