Poursuivons la série de pola²
Dictature de la chimie improbable/imprévisible des films d’Impossible Project pour qui le rouge londonien s’efface et vire (parfois) à l’orange …
6 juin 2015 0 commentaire permalink
Poursuivons la série de pola²
Dictature de la chimie improbable/imprévisible des films d’Impossible Project pour qui le rouge londonien s’efface et vire (parfois) à l’orange …
13 septembre 2014 0 commentaire permalink
À Londres, c’est sûr, le soleil peut être de la partie mais parfois pas … et si, sur le continent le temps est plus que médiocre, le temps londonien risque d’être horrible … ou pas. L’anticyclone a ses raisons que la raison ne connaît pas … aurait dit Laurent Pascal à moins que ce ne soit Blaise Cabrol.
C’est cette deuxième option de l’alternative, qui nous attendait pour ces 4,5 jours … 1/2 jour de pluie, le reste soleil nuages, vent (un peu), froidure (pour un mois d’août) …
Comme on ne va pas à Londres pour son soleil, ses plages et ses mojitos tout était pour le (presque) mieux.
En bordure de la tamise {Polaroid SX70 / Film Impossible Project SX70 Color}
Mais que faire à Londres ?
… du shopping. Tout dépend évidemment de votre portefeuille, de la couleur de votre carte de crédit et du sourire de votre banquier. L’ai-je rêvé (c’était il y a quelques années) ou était-ce la réalité mais un arrêt aux toilettes de chez Harrods avait été à deux doigts d’amputer notre budget. Donc, passons … ou pas
… du « flanage » urbain. J’aime marcher au hasard, éviter les artères principales, me perdre, découvrir et si on peut y ajouter un peu/beaucoup de street art c’est parfait. Alors pourquoi ne pas se perdre dans l’East London, Brick Lane, Shoreditch et en profiter pour goûter aux cuisines indiennes, pakistanaises ou du Bengale. Ou alors, plus classique, la Queen’s Walk le long de la tamise avec la grande roue, Southbank, Tate Gallery, le Millenium Bridge et Tower Bridge … À vous de voir …
En bus ou en vélo ? {Polaroid SX70 / Film Impossible Project SX70 Color}
… du tourisme nautique en remontant la tamise jusqu’à Kew ou Richmond (tenue presqu’estivale mais vent froid, bateau découvert, 2h30 de navigation … l’aventure existe encore)
{Polaroid SX70 / Film Impossible Project SX70 Color}
… de la musique avec, par exemple, un passage à Saint Martin in The Fields et ses concerts classiques, ambiance chandelles, dans la chapelle (assis sur des banquettes impitoyables pour votre fessier mais Vivaldi, Haendel, Bach c’est quand même trop cool 😉 ou « jazzeux » dans la crypte
… de la gastronomie. Il est loin le temps du mouton et des petits pois verts gros comme des billes. Une petite recherche et … régalez vous.
… de la culture. Prenez un guide (je parle du livre) et, vous verrez combien le choix est vaste.
… et … 4 jours c’est finalement trop court
Et un polaroid, disais-je. Oui, un seul appareil pour faire léger (mais 4 films et, au cas où, une liste d’adresses de dealers de ma came Impossible Project préférée). Et là, ça se gâte un peu. Les films SX70 (100 ISO) n’aiment pas le froid, le chaud, le sombre, le soleil et l’ombre … dur, dur d’être polaroidophile à Londres.
Et pour corser le tout, le bouton rouge (déclencheur) de mon SX70 se détache et me laisse l’avant dernier jour avec un appareil hors service.
De retour au home sweet home, n’écoutant que mon courage et les conseils éclairés de membres du forum Polaroid Passion, j’ai démonté (il faut déclipser avec force et délicatesse … périlleux dosage) la façade avant pour constater qu’une minuscule petite patte métallique était brisée et que le sus-dit bouton rouge était, en l’état, parfaitement irrécupérable.
La réparation s’impose et le shop Impossible Project de Paris, m’assure que c’est réparable (dépôt à Paris et envoi aux Pays-Bas) mais plutôt cher (tout est relatif … un SX70 peut se trouver à moins de 50€ en brocante et parfois même en bon état 😉 Mais ça c’est une autre histoire. Tiens, c’est quand le prochain TGV pour Paris ? 😉
6 septembre 2014 0 commentaire permalink
Tout est subjectif et réciproquement …
90 minutes de trajet soit, décalage horaire oblige, arrivée 30 minutes après avoir quitté Lille-Europe ou retour 2 heures 30 minutes après avoir quitté Saint-Pancras … élasticité du temps ?
Londres n’est pas Paris … on y vit mais avec moins de naphtaline (ou de formol, c’est vous qui voyez …). Les monuments historiques existent, sont nombreux mais les grues, les chantiers aussi. Les pubs débordent de londoniens, pintes à la main, après 18h. Les concerts, ici et là, assis sur le sol ou dans un fauteuil, un petit verre de vin en prime. Les taxis toujours disponibles, avec le sourire parfois. Le métro … propre et sûr ( réalité ? Impression ?), évidemment. Les gens … variés, colorés, et pourtant, apparemment, intégrés
Assez symbolique … le cornichon ou The Gherkin {Polaroid SX70 Alpha / Film Impossible Project SX70 Color}
Ma vision est peut-être (certainement) celle du touriste béat et heureux d’être ailleurs, de d’offrir un peu de rêve. Mais allez dans un quartier similaire à Shoreditch du côté de Paris … ça craint.
Shoreditch Station
{Polaroid SX70 Alpha / Film Impossible Project SX70 Color}
Chaque pièce ayant son revers, ici le revers est de taille … oui, la vie y est chère, très chère et pourtant les candidats à l’entrée illégale s’amassent à Calais, Sangate ou ailleurs. Allez comprendre …
Donc, oui, j’aime bien Londres, ce petit hotel vaguement miteux, au troisième étage, sans clim (d’accord les canicules sont rares) sans ascenseur mais à Covent Garden et à un prix … de (petit) palace parisien.
Et puis, les taxis ( bizarre, cette année ils sont plus discrets, plus souvent monocolores, sans pub, moins joyeux … la crise ?), les cabines téléphoniques rouges, plus souvent vestiges de l’époque pré-GSM que mobilier urbain utilitaire (ludiques aussi … combien de personnes peut-on caser dans une seule cabine ? Un jeu pratiqué par les touristes), les bus à étage, rouges aussi (hélas, les vieux modèles sont partis à la casse), les bobbies et leur casque, les fish and chips (que j’ai jusqu’ici dédaigné, allez savoir pourquoi ?), les scones + clotted cream + raspberry jam, un bonheur d’afternoon tea, la Queen walk, les peu timides écureuils gris, et …
{Polaroid SX70 Alpha / Film Impossible Project SX70 Color}
Et oui, j’ai peut-être tout faux, un peu comme le client béat qui savoure son menu en ignorant les horreurs qui se trament en cuisine … Mais laissez-moi rêver.
Du côté de Richmond {Polaroid SX70 Alpha / Film Impossible Project SX70 Color}