obsolescence programmée

Il y a quelques semaines, au début de janvier, quelques (et même un peu plus) flocons de neige se sont invités dans la douceur relative de l’hiver 2.0, la version revue et corrigée par le réchauffement climatique en cours.

Le temps de fouiller dans le grenier, de rechercher ce f&€#@k traîneau et tout était fondu. Heureusement le SX70 était en mode toujours prêt quoique encore et toujours frileux … et ma terrasse suffisamment proche pour ne pas rater ce bref passage hivernal.

Et c’est reparti … peu d’espoir d’une libération prochaine. Et cette question lancinante … « les coiffeurs, c’est pour quand ? » presque 4 mois, ça devient long (capillairement parlant aussi. Vais-je devoir passer par la tondeuse artisanale ?) …

Une bonne nouvelle … le printemps pousse le bout de son nez … les perce-neige à défaut de percer la neige font leur apparition …

Le 9 … On parle de son absence et elle se présente … enfin. La neige … pas des tonnes, juste un fin tapis et une semaine de gel ensoleillé, jour et nuit (du moins pour le gel) compris.

Le 11 … l’improbable retour du pack 100 avec les films OneInstant … oui, bon, voilà, voilà … et en plus c’est rare et cher …

Le 13 … un film Impossible Project retrouvé au fond du frigo et plus vraiment frais (production date 06/2017) … quoique …

Le 24 … mission nounou à Bruxelles … soleil, marche, pétanque et chicoufs … que du bonheur (et des polas pas top … une fois de plus)

Le 27 … de l’inactivité nait … oui, que peut-il naître d’une inaction exacerbée ? Pas grand chose ou un peu plus que rien … comme ces irruptions inattendues dans quelques vieilles photos …

Le 29 … zut … raté … pas cette année. On vieillira plus tard …

En mai fais ce qu’il te plaît …

Ce 4 mai, c’est l’hiver qui a pris au mot cette sentence populaire et a décidé de faire un dernier gala d’adieu (mais comme tous les cabots, il sera de retour dans un an …).

On se couche avec un ciel gris, du moins on le suppose puisqu’il fait nuit, et on se réveille avec un sol bien blanc. Oui, il a neigé. Dire que la météo l’avait annoncé dépoétise totalement l’événement, par contre, évoquer les saints de glace …

Les saints de glace, Saint-Servais, Saint-Pancrace et Saint-Mamert (et non, ce ne sont pas les « seins de glace ») pour ceux qui l’ignoreraient 😉 c’est pour dans quelques jours et, impitoyables, ils mettront fin aux manifestations hivernales.

Saint-Servais, Saint-Pancrace et Saint-Mamert font à trois un petit hiver.

Toujours est-il que glycines, azalées, rhododendrons, et autres végétaux se sont retrouvés coiffés d’une perruque enneigée … l’occasion de quelques polas …

C’est l’hiver … même le calendrier ne me démentirait pas 😉

Et l’hiver c’est la neige … parfois. Quoi de plus normal …

L'étymologie est une science assez sympathique … Connaître l'origine des mots, c'est s'en rapprocher, faire sauter les secrets, établir entre eux et nous une certaine complicité.

Ainsi, je me posais assez basiquement la question « hiver, ça vient d'où ? Et ça veut dire quoi ? ». Je me retournais donc vers le grand sage, Wikipedia, qui me répondit

… est un emprunt au bas latin hibernum (« hivers »), qui est une abréviation de la locution du latin classique hibernum tempus (« saison hivernale ») et a évincé le latin classique hiems

Et oui, l'hiver et bien c'est l'hiver qui vient du latin hiver et signifie hiver. Et hiver, dans le bon sens commun, c'est le froid et la neige. Et cela me fit penser à la surprise quasi générale lorsqu'il y a peu il neigea sur nos régions … Comment, la neige ? Et tout fut paralysé. Admettons qu'en plein mois d'août on aurait compris que les saleuses soient en repos. Mais en février-mars ?

Cela dit, cette année, je ne suis pas mécontent qu'il nous quitte (pas de panique, il reviendra … dans 9 mois). J'aime le printemps …