Tout aurait commencé par un.e chauve-souris éprise.e d’un.e pangolin. La rencontre aurait eu lieu là-bas au détour d’une ruelle sombre au fin fond d’un marché chinois. Non couvert.e la chauve-souris aurait transmis un passager clandestin mais néanmoins couronné au pangolin qui lui même se serait retrouvé sur un étale du sus-dit marché, prêt à finir dans un bol de soupe aux nouilles. Sautant de marchands à clients, de clients à parents, de parents à voisins, de voisins à inconnus, le petit virus couronné aurait infecté la belle ville de WuHan … Et la grippette serait devenue pandémie et les humains obligés de se confiner …
Le challenge … dans un environnement mondialisé, ramener son horizon à quatre murs (ou mieux, une terrasse, un jardin), la « cabane » ainsi créée se révélant plus ou moins vivable …
Cuire des pâtes, acheter et entreposer du papier de toilette, faire du pain, … ne constituant pas des activités des plus passionnantes il me fallut trouver autre chose.
Par exemple, vider une armoire. Trouver une caisse. La vider et y retrouver une pile de vinyles oubliés par manque de platine de lecture ad hoc.
Ainsi fond, fond, fond … la neige. Trop timide à mon goût, un petit tour et elle s’en va …
Le 1 … Wazemmes … quelques graffitis et des polas hivernaux …
Le 3 … brunch familial à la Tricoterie (Saint-Gilles, Bruxelles) … sur la route … La Vieille Chechette et deux graff, Mawda par Ler Art et Semira Adamu par Dake25 … il serait si simple d’accueillir (un peu de) la misère du monde …
Le 14 et le 15 … Jef Aérosol a semé quelque pépites dans les faubourgs lillois. Le tout est de les trouver 😉 Donc, le 14, profitant du soleil et d’une parenthèse temporelle, je me dirige vers Marquette-lez-Lille (gloire soit rendue au GPS) … au programme Joni Mitchell et quelques autres …
Le soir, rentré chez moi, je découvre que ce même Aérosol avait commis un Neil Young à deux pas de là … aaughhh, m’écriai-je. Un tel méfait pouvait-il être ignoré ? Et donc le 15, même soleil, même faille non spatio mais cependant temporelle et je me retrouve sur les lieux du crime …
Du 17 au 20 … Paris … 13e évidemment … le dimanche, le carnaval chinois, enfin je crois. Quand plusieurs couches de spectateurs épaisses, opaques, font obstacle entre vous et le supposé spectacle soit vous laissez votre imagination au commande soit vous prenez la fuite … et préférez faire étape au musée des arts primitifs du quai Branly … bambou tressé et vous déstressé 😉 . En chemin, difficile de l’ignorer …
Le graff est social … ou pas …
Le 27 … Gare de Halle et quelques belles bêtes …
… puis Bruxelles … quelques tours et détours sous un soleil pas vraiment de saison
Le 29 … faille temporelle où s’incrémente mon compteur vital. Anniversaire virtuel mais combien réel 😉
Dans le billet précédent mes pas m’avaient conduit dans la banlieue lilloise, Marquette-Lez-Lille et Saint-André à la recherche d’œuvres semées par Jef Aerosol. Heureusement le bon Jef 🙂 m’avait laissé quelques indices sur Instagram.
La moisson réalisée et le retour at home effectué je constate (toujours par Instagram interposé) que ce même Aérosol avait aussi commis un Neil Young à deux pas (disons 100 mètres, conversion aisée et surprenante quand on sait que je chausse du 41,5) de là … Aaughhh , m’écriai-je.
Il faut savoir que Neil Young a squatté mes oreilles depuis une bonne cinquantaine d’années et si il figure au panthéon de Jef Aérosol, il trône, avec ses trois complices Stephen, David et Graham, au top du mien.
Pouvais-je en rester là … Que nenni ! Le lendemain (le streetart est éphémère et le temps, les vandales et les voleurs n’attendent pas) … retour sur les lieux du crime.
Quelques variantes polaroidesques avec utilisation des filtres du kit « Special Effects Filters for Spectra (Nr 1) »
Elle est loin l'époque où les charrettes tirées par des chevaux, remplies de foin et de paysans par dessus, revenaient des champs pour enfourner dans les fenils de quoi passer l'hiver pour le bétail.
Les machines ont remplacé animaux et, partiellement, les hommes. Le foin est roulé et emballé avant d'être stocké dans des silos … Le progrès, en fait.
Et le pola du jour (SX70/PX70 CP) m'a rappelé une époque lointaine … mon premier (je crois) LP (vous savez la rondelle noire en plastique d'une trentaine de centimètres de diamètre, gravée d'un sillon et destinée à être, elle aussi, labourée par une aiguille pour, dans son cas, restituer l'empreinte sonore d'une époque) vinyle, Harvest de Neil Young.
Quelques années plus tard, en 1976, j'avais eu la chance de le voir à Forest National … 280 francs (belges) … Il était déjà cher le bougre ! Et maintenant, attendu au Pukkelpop, il se désiste suite à l'accident d'un de ses chevaux fous du Crazy Horse.
Une video ou plutôt la bande sonore illustrée d'une photo d'époque, un live de Harvest de Neil Young en 1971 …
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