24 août 2014 permalink
Rapide passage à Gand deux jours avant le Graffiti Event à côté du musée Dr Guislain … Un « couloir » réservé au tram Ligne1 et bordé de 1500m2 de murs (d'après les organisateurs … mais peut-être moins d'après la police 😉 est livré aux bombes de graffeurs gantois mais pas que …
La météo est temporairement souriante, quelques artistes sont au travail (d'autres photos numériques sur @necDOT) … l'occasion pour moi de joindre quelques passions …balade urbaine, polaroid et street art.
Et comme toujours avec la chimie des films Impossible Project, il n'est pas facile de prévoir ce que donneront les photos (et si le charme du pola résidait dans cette imprévisibilité ?). Mes derniers polas bruxellois (film SX70 Color du 07/2014 … prochain billet) m'avaient parus assez bien piqués mais avec une dominante verdâtre (tendance « bocal moussu ») noyant les couleurs vives. Le temps était gris/couvert. Pour ces photos, le soleil était bien présent mais avec des zones d'ombre assez sombres. Une situation pas toujours bien gérée par la cellule du SX70 …
Hardnesh au travail …
Eres, Spec et Reset …
Mr Cana …
Lady Alezia …
{Polaroid SX70 Sonar AF / Film Impossible Project SX70 Color}
Un noir et blanc (une fois n'est pas coutume … jusqu'à présent les films noir et blanc d'Impossible ne m'avaient pas vraiment convaincus. À l'éjection du film, la chimie complexe de ces petites tranches de carton doit développer instantanément une couche opacifiante protégeant de la lumière la face sensible « en développement ». Dans le cas des films noir et blanc cette action n'était pas immédiate et imposait l'utilisation d'un dispositif de protection, frog tongue ou autre, au risque d'avoir une surexposition excessive. Pas plus tard qu'aujourd'hui 23 août, Impossible Project annonce la sortie d'une nouvelle gamme de film noir et blanc avec protection presque parfaite et développement plus rapide … Intéressant …)
{Polaroid SLR680 / Film Impossible Project 600 B&W}
25 juillet 2014 permalink
Il y a peu Impossible Project (re)sortait de ses cartons des films pour pola 600 intitulé Cyanograph … une chimie bleue, peu contrastée … J’avoue ne pas avoir été convaincu.
Dernièrement, Impossible vidait ses frigos et en ressortait des « vieilleries » expirées et expirantes. Conserver du vin, un bon millésime, ça va … des films polaroid … bonjour les dégâts/déceptions (voir mes essais du polaroid 779).
Des vieux films Impossible Project … pas question. Déjà frais c’était pas top alors vieillissants … Mais, dans le lot, je n’ai pas pu résister à deux films Polaroid 100 Blue (exp. 04/2009). Je n’aime toujours pas le look blue mais un prix raisonnable (tout est relatif. Le prix d’un paquet de cigarette est-il raisonnable ? Ne fumant pas, je n’en sais rien 😉 ) et surtout, cette impression de passer à côté de quelque chose qui n’existera plus (que ne donnerais-je pour voir, juste une fois, un dronte de Maurice, pardon, un dodo ) … j’ai donc craqué.
Ma curiosité insatiable fut modérément titillée par un nom, « Paul Giambarba », figurant sur la « sur-boîte » (Impossible a doublé la boîte Polaroid originale par une boîte bleue minimaliste, assez classe). En fait ce monsieur fut responsable du design (packaging …) chez Polaroid et c’est à lui qu’Impossible confia le design de ses premiers produits … Ah, bon … une fois de plus on mourra moins bête. Merci, internet.
Le plus beau packaging ne faisant pas la bonne pellicule, j’attendais le moment qu’un de mes polas se libère (excusez du peu …) et … c’est chose faite.
Et alors ? (entends-je murmurer) … et bien, la déception … n’est pas au rendez-vous. Apparemment le dépassement de 5 ans (exp 04/2009) de la date de péremption n’a pas trop d’impact. J’imagine qu’Impossible a fait ce qu’il fallait pour conserver les films dans les meilleures conditions.
Et oui, c’est bleu. Il fallait s’y attendre (en fait pourquoi faire de telles pellicules ??? … je n’ai pas la réponse) mais un bleu assez piqué d’où ressortent les détails rouges. La finition est de type « silk », un peu grainé (là aussi, comme pour les pellicules Fuji, je ne suis pas extrêmement emballé et préfère le « glossy » classique. De plus le « silk » n’est pas vraiment l’ami du scan).
J’ai donc 20 photos moins 3 déjà consommées dans mes essais ci-dessous pour goûter, apprécier et regretter ce Polaroid Blue sacrifié sur l’autel du numérique.
Pour le test, l’écluse de Kain près de Tournai (Belgique, évidemment) et comme il restait un noir et blanc dans le pola …
{Polaroid 240 / Film Fuji FP-3000 B}
À l’écluse, la Jeannet …
La péniche s’appelle Early Bird, mais ces foutus canards 😉 n’ont pas daigné attendre qu’elle se rapproche …
{Polaroid 240 / Film Polaroid Blue}
3 juillet 2014 permalink
Qui dit New York dit buildings et qui dit building dit
Empire State Building … qui fut le plus haut et qui, maintenant, est dépassé de loin par ses rivaux chinois, émiratis, …
N’empêche qu’il est haut et majestueux … Surtout vu d’en bas et avec un peu de recul. Encore que prendre du recul dans New York n’est pas chose aisée … vous vous heurtez à des grands petits frères de l’Empire State, vous passez sur la chaussée et là c’est risqué, … C’est ainsi qu’il me donne le vertige. Et c’est pourquoi je n’ai pas gravi les 1576 marches me séparant de l’observatoire du 86e étage (le record pour cette « escalade » serait d’un peu plus de 9 minutes) . Il paraît qu’il y aurait un ascenseur … Ah, bon. Pourquoi ?!
Pas facile à caser dans un petit pola carré … alors en triptyque c’est mieux … (les films Impossible Project noir et blanc restent toujours difficiles à manipuler. Dommage) … en regrettant qu’un problème de perpective lui donne un aspect plutôt « fondant/ramolli » peu en accord avec sa stature réellement majestueuse …
{Polaroid SX70 Sonar AutoFocus/Film IP B&W SX70}
… ou pas … (plus de 30°C et les films Impossible Project suffoquent, rosissent. Même si en polaroidophile aimant j’avais blotti mes petits polas auprès d’une bouteille fraîche … mais qui ne l’est pas restée) …
{Polaroid SX70 Alpha/Film IP Color SX70}
15 avril 2014 permalink
Il est curieux (juste curieux pour ne pas dire anecdotique) de connaître l'origine des noms de fleurs. Cela ne fait pas avancer le schmilblick comme dirait l'autre mais cela peut être amusant entre un débat télévisé sur la mondialisation et un article sur la place de la laïcité au prégardiennat (encore que, si vous lisez cet article sur la tulipomanie , vous vous rendrez compte que crise économique, chute de la bourse, … peuvent rimer avec fleur).
Donc, la jacinthe ou hyacinthus, qui fleurit à cette époque prendrait son nom dans la mythologie
L'origine du mot est à la fois claire et obscure : elle se trouve dans le nom du Lacédémonien Huakinthos qui était aimé d'Apollon. Comme le dieu l'avait tué lors d'une partie de disque, son sang donna naissance à une fleur. Cependant, le nom d'Huakinthos n'est pas indoeuropéen et l'on suppose qu'il s'agissait d'une divinité antérieure (site web).
Par une belle journée de printemps, Apollon et Hyacinthos s’entraînent au lancer du disque à la campagne et cela rend Zéphyr fou de rage car il les entend rire et plaisanter et il se rend bien compte que Hyacinthos lui préfère le bel Apollon.
Il décide de se venger et souffle alors sur le disque que vient de lancer Apollon pour le faire dévier. Le disque heurte un rocher et revient frapper Hyacinthos à la tête. Le jeune homme meurt sur le coup.
Apollon est inconsolable et pour que son ami ne disparaisse pas tout à fait, il transforme le sang qui a coulé de sa blessure en une fleur dont chaque pétale porte l’initiale du prénom du défunt : U (?) (site web)
Bien belle conclusion pour un si triste chagrin 😉
Et pour cette jacinthe appelée parfois muguet bleu, un triptyque polaroid avec par ordre d'apparition (appareil/film) SX70/IP BW pour SX70, SLR680/Polaroid 779 (expiré en 2008) et SX70/SX70 …
et avec le Polaroid Land 240 équipé de la lentille close-up …
5 avril 2014 permalink
L'informatique a ses mystères que le commun des mortels, dont moi, ne peut appréhender.
Ainsi, pour écrire les billets WordPress, j'utilise une application, Blogsy, pleinement satisfaisante … Les articles de la série #miscellanees# sont écrits progressivement en suivant le cours des jours. Et puis, il se fait, je vous parlais de mystère, que l'article consacré à mars 2014 a tout bonnement disparu juste avant sa parution. Aurais-je cliqué un mauvais clic ? Qui sait ?
Trop paresseux pour me remémorer ce mois, je pense que j'aurais pu vous parler …
… de promenades à Bruxelles, le long du canal Charleroi-Bruxelles et cette façade qui vous invite à prendre la mer …
{Polaroid SX70 / Film Impossible Project SX70}
… du printemps, les jonquilles (à moins que ce ne soient les narcisses) font la place aux magnolias et … au close-up du Polaroid 240 …
{Polaroid Land Camera 240 / Film Fuji FP-100C}
{Polaroid SLR680 / Film Polaroid 779 (exp 08/2008)}
… de ces films polaroid 779, qui, bien que périmés (08/2008), ont un certain charme comme sur cette photo prise en fin d'après-midi sur les bords de l'Escaut …
{Polaroid SLR680 / Film Polaroid 779 (exp 08/2008)}
… de ces canards qui s'enhardissent, investissent les jardins avant de se consacrer à la ponte …
{Polaroid SLR680 / Film Impossible Project B&W 600}
… et pour finir et assurer la jonction avec avril, un avion qui s'envole vers Séville …
{Polaroid SX70 / Film Impossible Project SX70}
Et puis un SLR680 qui dédaigne mes bras pour se retrouver au sol … nez cassé, que dis-je, émietté, plus de jus … Docteur c’est grave ?