Textures ligneuses …

23 janvier 2014   0 commentaire   permalink

Alors qu'aux US, un froid de banquise déboule sur le pays (un lecteur perspicace constatera peut-être le décalage de plusieurs jours peut exister entre le moment où le billet est écrit et celui où il est publié), ici, la météo a d'autres caprices … douceur, pluies et éclaircies alternées et hauteur de vagues record sur les côtes (conjonction météorologique exceptionnelle ou un petit aperçu de ce que nous réserve une fonte des glaces et la montée des eaux concomitante ?).

Un rayon de soleil et l'occasion de jouer avec les polas … Les troncs des arbres, moussus ou pas, couverts de champignons (du moins je le suppose) ou pas.

Les nouveaux films couleur Impossible Project ont, comme je l'ai déjà dit, fait des progrès sensibles (couleur et piqué) même si il reste ce foutu temps de développement de 30-40 minutes assez rhédibitoire qui interdit de refaire une photo ratée avec de nouveaux réglages.

Quelques textures ligneuses (prunus, bouleau, pauwlonia, …) …

{Polaroid SX70 Sonar / Film TIP Color 600 Color Frame / Filtre ND}

Les mêmes avec le polaroid The Reporter et films Fuji FP-100C … (Dommage que l'appareil ne permette pas le close-up. Distance minimale +/-1m)

{Polaroid The Reporter / Film Fuji FP-100C}

 

Quand pola rencontre Fuji … Madamelabelge et « Odilon Verjus »

27 octobre 2013   0 commentaire   permalink

Étant incapable de choisir UN appareil photo pour mes pérégrinations urbaines, je me retrouve souvent avec quelques kilos de matos à l'épaule.

Le SX70 est évidemment indispensable quoique pas très tout-terrain. Très capricieux, pour un rien (température, luminosité, …) de trop ou de trop peu, il éjecte un pola imbuvable (et cher) … trop blanc, trop foncé, trop mauve, avec (ou pas) des bandes verticales. Et comme il est aussi un chouia vicieux, ce n'est qu'au bout de 45 minutes qu'on se rencontre de la catastrophe … pas question donc de retenter la photo. Mais quand la photo est réussie …

Le polaroid The Reporter bien que moins performant ( mise au point par estimation de distance, …) qu'un polaroid pack 100 est léger (tout est relatif), pas trop volumineux (tout aussi relatif), se nourrit de films Fuji FP-100C (pour la couleur) ou FP-3000B (pour le noir et blanc), moins chers, moins imprévisibles que les films Impossible Project du SX70. Il a (presque) tout bon … peut-être trop ? Non, car les films peel-apart dégoulinent de produits chimiques caustiques lorsque on sépare le positif du négatif. Ça colle, ça irrite (un peu), ça tache (dans un prochain billet je vous montrerais comment je procède pour diminuer les inconvénients) … Heureusement on peut attendre quelques heures avant d'opérer.

Un numérique … soit un compact Panasonic Lumix LX5, léger, soit un reflex Canon, lourd, que je réserve plutôt aux photos de street art pour mon autre blog @necDOT.

Et, on ne sait jamais, un iPod Touch pour faire de « l'hipstamatic », la seule appli photo qui trouve grâce à mes yeux.

Chaque appareil ayant ses qualités propres, on ne sait jamais à l'avance lequel saura faire face aux événements. Le tout dans un sac fourre-tout … c'est le « bardak » comme on dirait plus à l'est.

À titre d'exemple une confrontation SX70 et polaroid The Reporter …

La fresque « ville en Couleur » de Madamelabelge, près du Wiels à Forest (Bruxelles) …

 

 

La fresque « Odilon Verjus » (inspirée de la la BD de Yann et Verron ) rue des Capucins dans les Marolles (Saint-Gilles, Bruxelles) avec en fond l'imposant palais de justice (difficile d'obtenir la bonne exposition ne lésant ni la fresque ni le palais de justice) …

 

 

 

 

 

Le polaroid c’est …

10 septembre 2013   0 commentaire   permalink

Le polaroid, c'est pratique, mais euh… il y a certaines situations où ça l'est moins… … euh, pour prendre une photo par exemple !

Ironie, causticité ? Oui et non. Le polaroid prenait vraiment de vraies photos instantanées. Quant à l'heure d'aujourd'hui, entre les appareils sur lesquels pèsent généralement le poids de plusieurs dizaines d'années [1. imaginez vos iBidules, vos smartmachins dans 10 ans … ] et les films Impossible Project qui, eux, se sentent à l'aise dans leur statut de prototypes (remuez-vous un peu les gars, on voudrait de la chimie moins capricieuse) , on peut effectivement se poser la question.

Et juste pour faire mentir ce trait d'esprit … sérénité au bord de l'Escaut tournaisienne …(les films Fuji, eux, pour les polaroid Land Camera série 100 ont l’énorme avantage de respecter leur dénomination … instantané … Ou presque)

 

 

Petite sortie bruxelloise …

29 août 2013   1 commentaire   permalink

Avouons-le Bruxelles a une « photogénie » qui lui est propre. La ville n'est pas belle comme peut l'être Bruges (pour rester à l'échelle belge) qui, elle, l'est peut-être trop (trop clean, à en perdre son âme ?). Il m'arrive parfois de me demander ce que (re)cherchent (et trouvent) les touristes apparemment nombreux qu'on rencontre en ces mois de vacances … Au delà des spots incontournables ( manneken pis, Grand Place, les musées, la place royale, …), Bruxelles n'a pas vraiment d'unité, n'est pas particulièrement propre et sûre …

Je n'irais pas jusqu'à me plaindre « des rues qui s'effondrent fréquemment » comme le soulignait, sur son blog, Jean Quatremer dans son mémorable billet sur Bruxelles. Jusqu'à présent, je dois le reconnaître, le sol sous mes pieds est resté stable à défaut, pavés obligent, d'être plan. Il est vrai qu'après quelques Gueuze bien bruxelloises le sol peut perdre de sa stabilité rassurante 😉

Et pourtant j'aime arpenter ses rues, explorer ses quartiers et y découvrir une ville réellement pleine de vie.

Et avec un appareil photo c'est encore mieux. Et pourquoi pas mon Polaroid 250 que je commence à mieux connaître … quoique …

Ayant un faible pour le noir et blanc, c'est un film Fuji FP-3000 B que j'ai utilisé ici. Le problème des films peel-apart est qu'après quelques minutes de développement on doit décoller la photo du négatif, l'ensemble étant à ce moment humide de réactifs chimiques assez corrosifs et souillants. Impossible donc de ranger la photo (et le négatif que, personnellement, je ne conserve pas) sans attendre qu'elle sèche. J'avais pensé pouvoir conserver les clichés et opérer la séparation photo-négatif en fin de balade. Mauvaise idée … Des traces de réactifs partiellement séchées restent sur la photo (avec un chiffon légèrement humidifié il est possible de débarrasser la photo d'une partie de ces résidus). Il faudra trouver une solution …

De plus, ce n'est qu'en fin de balade, en « pelant » mes photos que j'ai constaté une surexposition pour toute mes photos (le temps était très ensoleillé, la molette de réglage sur normal et une mesure de l'exposition assez bonne contrairement à mon 240 qui tend à sous-exposer ).

C'est par l'expérience qu'on apprend, dit-on … en effet. Voici donc quelques polas bruxellois en descendant des Marolles vers la place Sainte-Catherine …

La place du Jeu de Balle et son marché …

Bruxelles Chapelle …

et le skate des Ursulines …

en se dirigeant vers le Manneken Pis, le disquaire Arlequin et sa façade Jef Aérosol …

un sanglier de Roa blotti dans une petite rue …

et pour finir, la place Sainte-Catherine, terrasse ombragée ou dégustation de fruits de mer et crustacés …

 

 

Escapade à la Fondation Folon …

9 août 2013   0 commentaire   permalink

Certains ont peut-être connu cette époque où les émissions d'Antenne2 (actuellement France2) se terminaient en fin de soirée avec une petite animation de Jean-Michel Folon … des petits bonshommes avec chapeau et pardessus, battant des bras et s'envolant vers … qui sait ?

A moins de 30 minutes de Bruxelles, au cœur du parc Solvay de plus de 200 hectares, un chateau, des étangs accueillants (surtout pour les canards 😉 ), et une ferme abritant la très discrète Fondation Folon.

Quant à la ferme, édifiée en 1833 par le comte de Béthune sous la direction de l’architecte J.P. Cluysenaar (à qui l’on doit les fameuses galeries royales St-Hubert à Bruxelles), elle a retrouvé son aspect d’origine. Elle est constituée de bâtiments chaulés disposés autour d’une cour pavée. L’espace consacré aux terrains de tennis a été rendu à la nature. Les promeneurs continuent de traverser librement la cour de la Ferme, sans toujours soupçonner que celle-ci a été transformée en musée ! (Site de la Fondation Folon)

Outre plusieurs centaines d'œuvres de Folon, quelques scénographies intéressantes (l'atelier, la plage, le ciel, …), la Fondation abrite des expositions temporaires … actuellement, si on aime Pierre Alechinsky, on ne peut que s'y précipiter pour y admirer des lithographies réalisées par Peter Bramsen (jusqu'au 15/09/2013)

Quelques polaroids (Polaroid 240 et films Fuji FP-100C) …

Le chateau de la Hulpe dans le parc Solvay … un ciel un peu magrittien

Et la ferme abritant la Fondation Folon …

 

 

 

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