une triste histoire … si l’on en croit Wikipedia …
Le moulin du village fut construit au début du xvie siècle. Il fut détruit une première fois en 1606 puis remis sur pied et renversé une seconde fois en 1782 par un ouragan. Il revit le jour 7 ans plus tard. D’abord utilisé comme moulin à farine, il servit ensuite de poste d’observation lors de la première guerre mondiale en raison de son excellente situation géographique, il se situe en effet sur une colline de 90 mètres d’altitude. À la suite de la guerre, il reprit sa première fonction. Laissé à l’abandon pendant plusieurs années il fut restauré en 1943. Classé au patrimoine Wallon, le moulin à vent fut détruit par une rafale de vent le 10 janvier 2008. (Wikipedia)
Heureusement ce bon Wikipedia peut avoir des lacunes et ignorer que depuis quelques mois le moulin entièrement restauré trône de nouveau sur sa colline et, entièrement fonctionnel, s’est remis à moudre le grain …
Quelques photos avec le OneInstant PackFilm de Supersense (et oui, ce n’est pas du numérique … artisanal, expérimental … qui fait revivre votre vieux Polaroid Land condamné à l’oubli par Fuji) …
Le confinement a pour particularité de ramener vers vous l’horizon, de restreindre votre espace vital, … et tant que des murs n’en font pas la limite alors estimons-nous heureux et profitons-en …
Quelques ciels fleuris … ou pas avec les dernier films Fuji FP3000 … expirés évidemment 😉
C’est dans un cadre assez particulier que Jef Aerosol a recréé son monde d’artiste … en effet, une église n’est pas nécessairement le lieu attendu pour une expo streetart … et pourtant …
C’est donc dans l’église Notre-Dame de Lourdes à Marquette-lez-Lille que se tient encore pour quelques jours l’exposition Sueños …
L’intérieur n’est pas le lieu priviligié pour les polas friands de photons. L’usage du flash a tendance à brûler le sujet proche et plonger l’arrière-plan dans le noir absolu.
C’est donc avec trois appareils que j’ai pris quelques risques : un polaroid 250 avec des films Fuji FP-100C (expirés hélas) sans flash, un SX70 modifié 600 avec le FlashBar de Mint et un Spectra Image Elite (flash on), et pas de trépied.
J’avoue qu’une fois de plus le Spectra est assez bluffant (une des raisons pour lesquelles je l’utilise essentiellement pour des photos de famille).
… au travers du pochoir …
Le pola 250 a fait de son mieux mais, sans flash, la tâche était proche de l’impossible
et finalement le SX70 (modifié 600) … la FlashBar a tendance à brûler le devant de la scène (mon SLR680 était indisponible. Dommage).
… table de travail façon Jef Aerosol … bonnes influences 😉
Après l’hiver, il est temps de revivre en couleurs et si ces couleurs ont la vitalité du soleil sud-américain, pourquoi pas ?
À Lille, pour la 4ème mouture de la BIAM (Biennale Internationale d’Art Mural), le Collectif Renard a invité les mexicains du collectif Tlacolulokos …
Descendants des indiens Zapothèques, Dario Canul et Cosijosea Cernas, fondateurs du collectif Tlacolulokos, proposent une immersion dans la culture de rue très présente à Oaxaca. Cette ville-état du Mexique, théâtre d’un soulèvement populaire important en 2006, porte en elle les stigmates de cette révolution de laquelle sont nées plus de 300 assemblées sociales, urbaines et rurales, en faveur des organisations indigènes. Les émeutes sont aujourd’hui oubliées mais les murs de Oaxaca parlent encore. (OpenAgenda)
Ils ont réalisés 3 grandes fresques murales (Maison Folies Moulins, le mur du Flow et à la sortie du métro Grand Palais) où se retrouvent leur vécu … solidarité, révolte, traditions, oppression, violence, mysticisme … (on peut aussi les retrouver en exposition à l’Hospice Comtesse jusqu’en août 2019)
« La terre appartient à celui qui la travaille … » clament-ils …
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