16 octobre 2016 permalink
Non, je n'attendais pas ce jour pour sauter sur un de mes polas et shooter à tout va … Donc. Rien de particulier …
Ah si, c'est la PolaRoidWeek (je me répète, mais je dois avouer avoir, il y a de nombreuses années, pratiqué les solvants organiques sans précautions aucunes. Les effets se feraient-ils sentir ?) … vais-je me précipiter sur mes polas ? Et bien non, c'est déjà fait et c'est un état quasi-permanent. Addiction ? Oui, mais préférable , à celle aux sus-mentionnés solvants.
Donc ce 16 octobre débute la PolaRoidWeek … Je vois d'ici les polaphiles scannant et uploadant à tour de bras … une bonne adresse, le groupe Flickr. Mais aussi Instagram et le hashtag #PolaroidWeek. Et puis Facebook …
Et moi dans tout ça ? Et bien, je vais scanner et uploader …
À suivre … au jour le jour …
16 avril 2016 permalink
Les films Impossible Project n'aiment pas trop le froid, apprécient la lumière … l'hiver ce n'est pas trop leur truc. [1. Au polaroidophile rien n'est cependant impossible 😉 ]
Avec avril, c'est le printemps qui revient … les oiseaux chantonnent, les magnolias s'embrasent et les polas sentent la sève monter … Et puis, il y a Expolaroid, des événements Polaroid ici, là et même ailleurs.
Une petite séance shooting printanière, tout en douceur, … Quand les « outils » se font modèles.
D'abord les packs 100 [2. Fuji va-t-il abandonner la production des films ? Un repreneur se dessine mais pourra-t-il aller au bout de ses projets ? Oui, faute de films, l'avenir est incertain pour ce type de caméra. ], un Polaroid 250 …
… et le Polaroid The Reporter, sympa pour qui a un feeling précis pour évaluer les distances, …
… le format intégral à l'avenir plus assuré, comme le Polaroid CL635 …
… le SLR680 …
… le SX70 …
4 avril 2016 permalink
Imaginez un collectionneur récupérant des fragments du mur de Berlin et demandant à des street artistes de l’époque berlinoise mais pas que, de s’emparer de ces fragments et de faire revivre cette époque où, sous les coups d’archet de Rostropovitch, les artistes exaltaient sur ce mur éventré la liberté retrouvée.
L’expo Art Liberté, du mur de Berlin au Street Art, rassemble les oeuvres réalisées, y ajoute quelques Trabant iconiques (peut-on imaginer l’ex-Allemagne de l’Est sans cette voiture ?) et quelques grandes fresques, JimmyC, L7m. Au résultat, une superbe expo gratuite dans un très beau cadre, le domaine de Luchin, centre d’entraînement du LOSC …
Et pour l’occasion, j’ai ressorti mon Polaroid 250 nourri au film Fuji FP100C … avec nostalgie, sachant que Fuji a décidé d’arrêter sa production de film format pack 100 et que même s’il reste quelqu’espoir (Florian Kaps, un des fondateurs d’Impossible tente l’impossible … reprendre la production de ces films), l’avenir des films peel-apart semble assez compromis … Faut-il ajouter que ce bon vieux pola a suscité l’intérêt de visiteurs 🙂
Par James Cochran (JimmyC) et L7m …
Lou Reed par James Cochran sur un fragment du mur de Berlin (et une fuite de lumière ?) …
David Bowie et Iggy Pop par Jef Aerosol (autre face du fragment du mur) …
et une Trabant (dans le fond, une fresque de L7m) …
23 mars 2015 permalink
Le printemps revient … du soleil et un peu de douceur. Les Polaroid aiment çà … et moi aussi.
Il y a quelques jours, je consacrais, dans la catégorie Polaroid vs Hipstamatic (confrontation toute pacifique de l'argentique instantané vs le numérique) un billet à l'ex-séminaire de Choiseul, superbe bâtiment reconverti en logements sociaux. L'endroit est pour moi, 100% béotien, un des plus beaux bâtiments de Tournai même si la visite se limite à l'extérieur (et encore … un « brave » vieux monsieur m'a interpellé de façon peu amène alors que je faisais des photos … oui, j'avais mis les pieds – pas la voiture – sur leur parking réservé. Propriété privée, ok, mais rénovée avec des fonds publics ! Non, mais … Y'en a, j'vous jure. De quoi plonger irrémédiablement dans la grossièreté.).
L'endroit m'inspire et j'ai extrait de mon frigo un film Fuji-FP 3000B, du noir et blanc instantané (format Polaroid pack 100) … un film dont la production a été définitivement cessée par Fuji 🙁
Malgré quelques supposées petites fuites de lumière, mon Polaroid 250 s'est régalé 😉 lui aussi.
25 octobre 2014 permalink
C'est une maison sans grand passé … bâtie vers 1930 (comme le montre, ou plutôt, ne le montre pas cette carte postale de +/- 1905 où la maison est … absente, au centre, devant l'arbre qui lui-même masque la cathédrale). Une vie de maison … habitée, incendiée, abandonnée … en ruine donc.
Mais voilà, sur la façade un petit diable, au sourire narquois, prenait plaisir à observer les passants qui en vinrent à ressentir cette présence inquiétante jusqu'à croire que le petit diable les suivait des yeux … L'endroit déserté devint un lieu prisé par les jeunes amateurs de sensations fortes qui ne manquèrent pas de l'utiliser pour certaines soirées bien arrosées. Pas vraiment messes noires mais guindailles gothiques …
La rumeur, particulièrement galopante dans les petites villes, fit le reste et la maison en ruine devint la maison hantée (un nom que n'apprécie pas le propriétaire des lieux) ou la maison du diable.
Pour lui redonner un brin de convivialité et tenter d'extirper cette noire réputation, le propriétaire, Charles-Antoine d'Heilly, a eut l'idée intéressante de confier le mur extérieur au groupe de jeunes « Les Jeunes donnent de la Voix » qui n'attendait que ça pour en faire un mur d'expression graphique à deux pas du centre ville (et non pas exilé sous des pylônes autoroutiers ou autres refuges du même type).
Je suppose qu'entre la bonne idée et la réalisation, les tractations avec les autorités et l'urbanisme ne furent pas des plus aisées. A Tournai, le graffiti reste avant tout un acte de vandalisme alors que, bien géré, à l'instar de nombreuses villes (Gand, Roeselare, Anvers, Vitry sur Seine, Paris 13, …), il rapproche la ville de ses citoyens, il peut être un atout touristique (parcours Streetart), il va même jusqu'à protéger les murs du vandalisme absurde et aveugle (un mur bien blanc attire alors qu'un graffiti est souvent respecté). On préfère une ruine en ruine 😉 qu'un mur coloré, vivant, qui attire les passants, les arrête, les intrigue, les fait discuter …
Que sera l'avenir ? Personnellement, j'espère que ce graffiti va disparaître non pas pour restituer un mur lépreux sans intérêt mais pour revivre sous d'autres formes. Un graffiti est éphémère, les artistes doivent se succéder, se confronter … et l'attrait pour le public n'en sera que plus grand.
Ce premier mur, a été confié à 5 artistes All'Dirty Yannick, Sekel, PetitB, Caroline Léger et Cyrille Nys … une fresque bien locale intégrant un bon nombre de petits (ou gros) détails tournaisiens .
Une occasion de sortir le polaroid 250 et un pack Fuji FP-3000 B (j'aime ce film mais je le répète il n'est guère convivial … le « pelage » ne doit pas trop attendre au risque d'avoir des traces collantes sur la photo et le « stockage » des films dégoulinants de produits chimiques légèrement corrosifs n'est pas des plus aisé) …
All'Dirty Yannick … work in progress …
Les passants ne font pas que passer … ils s'arrêtent 🙂
{Polaroid 250 / Film Fuji FP-3000B}