Du côté de la maison-mère, ou du moins du QG médiatique de Polaroid, là-bas aux States, les publicitaires semblent se régaler du mot « imperfectionist ». Et c’est vrai que le pola d’aujourd’hui a peine à atteindre la qualité qu’il avait au siècle précédent. Alors plutôt que de cacher les imperfections autant en faire une force … si possible.
Depuis les tâtonnements d’Impossible Project qui voulait ressusciter l’instantané façon Edwin Land, Polaroid a connu des hauts et des bas et même si on serait plutôt sur une voie ascendante, la perfection est encore assez éloignée. Mais la recherche-t-on ? C’est une autre question.
Ainsi une des grosses limites de la chimie actuelle est sa sensibilité aux températures « extrêmes » … disons que sous 13°C les polas se mettent au vert et au-dessus de 28°C ils voient la vie en rose …
When shooting with Polaroid film, keep in mind that our film works best in moderate temperature, between 13 – 28°C (55 – 82°F). Temperatures significantly outside of that range can affect our film in unpredictable ways with respect to development time, color and saturation.
Ainsi lors d’une récente sortie lilloise, avec une météo peu ensoleillée et une température proche de 5°C et malgré l’utilisation de ruses diverses pour épargner le froid aux clichés, mes polas optèrent pour une nuance verdâtre …
Pas vraiment fana des film duochrome, j’ai testé un filtre orange …
Ce filtre réduit très sensiblement la lumière atteignant la pellicule (donc en visant carrément le soleil le risque de surexposition est faible) et exacerbe les contrastes dans les zones très éclairées (nuages autour du soleil). Le résultat ce sont ces faux couchers de soleil en plein midi et ces visions semblant provenir de l’après big bang, ce moment où l’univers pris naissance dans une explosion de lumière, d’énergie et de mystère et où la gravitation générale et la physique quantique se séparèrent d’un commun accord en attendant qu’un futur Hawking puisse les réconcilier …
Pour certains la fin du mois d’octobre c’est Halloween … pour d’autres c’est la roidweek automnale.
Et comme à chaque fois, pendant 6 jours, la possibilité de publier 2 polas inédits ce qui implique deux choses … avoir des polas non publiés (procrastinateur invétéré, oui j’en ai … non scannés 😉 ) et choisir (critères objectifs, émotion subjective … dur, dur).
Voici la sélection … un peu de tout et de rien, n’y cherchez pas une ligne directrice, une inspiration fondatrice, si ce n’est l’éclectisme. Non, juste des instants d’un passé hélas (?) révolu …
Jour #1 Paris 13, du street art pour commencer …
Jour #2 Chez moi, Froyennes, quand un filtre orange revisite le ciel de midi …
Jour #3 Bruxelles, Tour et Taxi
Jour #4 … Saint-Paul de Vence, douceur de vivre …
Jour #5 … mes retrouvailles avec mon Impossible Instant Lab et quelques très vieux souvenirs … Hanoi traditionnel et Kyoto (au bord de la rivière Kamo) …
Jour #6 …la semaine s’achève sur un coucher de soleil …
Vite, vite … restent 2 jours (jusqu’au 22 octobre 2023).
Une maison (87-89, rue Hôtel des Monnaies à Saint-Gilles) investie par les œuvres de Créons, un film retraçant son parcours depuis la rue (il y a quelques années, ou plus peut-être, Les Crayons étaient partout sur les murs bruxellois) jusque maintenant …
Quelques bons vieux Créons de rue, les polas en intérieur n’étant guère satisfaisants …
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