#tournai# Notre-Dame d’Amour

13 février 2013   1 commentaire   permalink

Au cours de mes balades en vélo dans la campagne environnante, je rencontre parfois, nichées dans la verdure, pas toujours en bon état, ces petites chapelles, les potales [1. Terme utilisé en Belgique] , consacrées à Marie ou à des saints protecteurs « locaux ». Pas sûr qu’elles soient encore fréquemment visitées …

La potale « Notre-Dame d’Amour » à Ramegnies-Chin revue et corrigée avec Hipstamatic et LensFlare

La même en argentique avec mon « vieux » Pentax ME et un film Kodak BW 400TMax …

#tournai# Panorama Polaroid de l’Escaut

30 janvier 2013   0 commentaire   permalink

Enfin … un appareil polaroid qui fonctionne de façon satisfaisante, une température qui ne fige pas les émulsions, une luminosité à impressionner les pires pellicules … Oui, enfin.

Et pourquoi pas tester un panorama … être « raccord » est-ce faisable surtout sans trépied ? Il reste 3 pellicules dans le pack. Pas droit à l’erreur.

Voici le résultat au bord de l’Escaut [1. Oui, vous avez raison. J’ai cadré un peu haut. Quand je vous disais qu’on n’a pas droit à l’erreur …] …

L'Escaut ...

 

Appareil SX70, film Impossible Project PX70 Color Protection, température inférieure à 10°C [2. difficile de prendre une photo, de protéger la photo du froid et de se remettre en position pour la suivante. Les différences de teintes entre les photos sont-elles dues à ces secondes capitales ? À l’exposition différente ? Aux deux ?], assemblage avec Photoshop [3. sans retouche des photos 😉 ]

La vieille casserole … (Suite) comprendre la bête

28 décembre 2012   0 commentaire   permalink

J’ai lu ici et là que l’autofocus du SX70 Sonar ne fait pas des merveilles. Alors un autofocus défaillant …

Malgré les petits soucis pour caler la mise au point en mode manuel, je commence à mieux comprendre l’appareil et ses caprices lumineux.

Avec les films PX70 Color Protection de Impossible Project on a intérêt à décaler fortement la molette d’exposition vers darker pour obtenir un résultat convenable. Il semblerait aussi que la température joue un rôle dans la tonalité de la photo développée et là, on est en hiver, le soleil est rare et je n’ai pas envie d’attendre l’été …

Je guette donc un rayon de soleil (en hiver, en Belgique, la tâche n’est pas aisée) et me précipite. L’éjection de la photo est un peu comme un accouchement (pour autant que je puisse en juger 😉 ). Sauf que le bébé est tout bleu pendant de longues minutes, qu’il faut le protéger du froid en attendant qu’agisse la chimie concoctée par Impossible Project.

L’appareil braqué vers le ciel ensoleillé … un contrejour qui aurait, je pense, donné un ciel surexposé sur pas mal d’appareils numériques. Un flash aurait certainement débouché les ombres de l’escalier. La température extérieure est proche du 0°C et dès la sortie de la photo je la range dans une poche intérieure de ma veste. Les films Color Protection ne craignent plus la lumière mais demandent un temps de développement assez long (disons 30 minutes, la durée d’un instant … assez long 😉 ) (galerie Impossible Project) …

Les berges de l’Escaut (galerie Impossible Project). Une photo remarquée sur le blog de Impossible Project … Yessss

La vieille casserole … (suite) Patience

20 décembre 2012   0 commentaire   permalink

Décrocher une vente sur eBay n’est pas chose aisée. L’article convoité découvert, généralement chez plusieurs vendeurs,  il va falloir  faire preuve de discernement … prix demandé, état, fiabilité des informations et du vendeur. Vous lancez une première enchère, parfois acceptée, parfois non; un autre rapace veille et s’est fixé un prix plafond plus élevé. Vous surenchérissez puis vous guettez les réactions.

Rien ne sert de courir, c’est bien connu. Vous restez donc embusqué et attendez patiemment les derniers instants de la vente pour refaire surface. Vous foncez alors … vous n’êtes pas seul et le duel s’engage … jusqu’à la dernière seconde. Surenchère  sur surenchère , le prix grimpe. L’adrénaline vous submerge et risque de vous aveugler … n’oubliez pas que l’objet n’est pas unique, que d’autres vendeurs vous le proposent et que le « à tout prix » risque d’être amer. Vous abandonnez. Tant pis.

Et repartez sur une autre enchère  … avec un peu de chance, vous n’aviez qu’un seul adversaire de votre trempe et il est repu. C’est le cas.  Et vous remportez la vente à un prix moindre. Yessss …

Il ne reste plus qu’à attendre, espérer que l’article soit en bon état …

Il est là en presque bon  état … 3 décennies ça marque, un peu.  je décèle une forte odeur  de cigarette. Bizarre. Ça lui passera. Mais fonctionne-t-il ? Je vous l’ai déjà dit … presque. L’auto focus semble hésitant et peine à passer la main à la mise au point manuelle. Va falloir réparer.

Une boutique hollandaise, celle à qui l’Impossible Project Shop de Paris fait appel, revendique sa compétence pour la remise en état.  Oui mais en novembre, son site annonce « holidays, repassez après novembre », puis en décembre « relocation, repassez après décembre » …

Alors dans l’attente, testons et même plus …

Pour quelques essais de plus …

3 décembre 2012   0 commentaire   permalink

Il y a quelques dizaines d’années on sortait son Polaroid, on déclenchait et, bziouinnnn (ça c’est le bruit caractéristique de l’éjection du film) une photo sortait de l’appareil. Quelques instants encore et un moment inoubliable était figé sur le papier.

Polaroid n’a pas résisté à l’assaut du numérique et s’est effondré laissant les polaroidophiles profondément dépités. Après l’épuisement des stocks de films originaux, les appareils désœuvrés ont rejoint les fonds de tiroir, les brocantes et puis, pour les plus chanceux d’entre eux, une deuxième vie leur a été offerte.

Une bande de fadas a décidé de ressusciter le concept. Oui mais voilà, apparemment les « secrets », les brevets, les réactifs ont étonnamment disparu et la « technique » Polaroid s’est éteinte (ici). Déterrer les secrets enfouis, n’a pas été facile … des films au développement approximatif, à l’extrême sensibilité à la lumière : pas vraiment de quoi pavoiser mais beaucoup d’espoir pour les amateurs.

Et petit à petit, la technique s’affine et les films commencent à sortir de l’expérimentation … Tout n’est pas parfait. Entre un ancien cliché Polaroid et un actuel Impossible Project il y a encore un pas assez grand.

Vouloir rivaliser avec les engins actuels, bourrés de technologie, serait illusoire alors laissons opérer le charme, la magie, d’une chimie pas toujours maîtrisée. Et, puis quelle délectation de pouvoir imputer à l’appareil les défauts de la photo et, en prime, de sublimer ces défauts en « touche » artistique …

Un essai avec mon SX70 Sonar (film Impossible Project PX70 Color Protection) … mais sans sonar (autofocus pas fiable) et avec focus manuel :

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