Suite au billet précédent et à l’arrêt incontournable à la gare de Mons, quelques pas dans la ville (l’Art Habite la Ville paraît-il) quelques polas avec mon SLR680, fragile et encombrant mais combien efficace …
Et non, cet énorme bidule posé sur la place Leopold n’est rien moins que la nouvelle gare … voie ferrée et omnibus plutôt que voyages intergalactiques.
Bon d’accord il y a un peu de cette grenouille qui voulait devenir aussi forte qu’un bœuf. Au départ une passerelle enjambant la voie ferrée et à l’arrivée (Calatrava, l’architecte du Ground Zéro à New-York mais aussi de la très belle gare de Liège, 10 ans de retard et plusieurs centaines de millions) une cathédrale galactique réellement impressionnante.
Quoi de plus glauque qu’un tunnel sous autoroute … et puis ils (Efas2, PI80, Mahou, Atomik, Dirty6, …) viennent bombes à la main et le paysage s’éclaire.
C’est à Orcq, près de Tournai …
Et oui, il y fait sombre et les polas (me répéterais-je 😉 ?) n’aiment pas ça. Le SLR680 autofocus et flash incorporé a relevé le défi …
On y est et … ça sent le sapin. On hésiterait … est-ce le super Nordmann bourré de boules éblouissantes ou ce tout petit virus tellement discret qu’il se fait appeler omicron ?
Le 24 décembre on devrait se retrouver ensemble (un peu, beaucoup ou pas du tout … liberté chérie. En 2020 on parlait de bulles – familiales, s’entend – et cette année les bulles seront plutôt champenoises, ouf) autour d’huîtres , de foie gras, de bûches glacées ou de tofu saupoudré délicatement de graines de chia (c’est selon … liberté chérie). En apéro, et ça c’est nouveau, l’auto-test sera très prisé cette année. Musicalement vous aurez le choix entre Maria Carey, Tino Rossi … bof, bof … ou le War is Over de Yoko Ono (de nouveau, c’est selon).
Ensuite, suivant le nombre de convives les discussions pourraient s’annoncer chaleureuses ou bouillantes … il y aura des mots à éviter absolument pour éviter tout dérapage incontrôlé.
Il fut un temps où on attendait les douze coups de minuit pour la messe et … surtout le vin chaud. Mais ça c’était avant …
Ce n’est qu’un moment à passer, après la vie reprendra (et la mort aussi hélas).
Voilà, c’est Noël et je vous souhaite cette fête la plus heureuse possible
Que dure un instant ? On est d’accord, c’est bref. Mais bref combien ?
On pourrait dire qu’au niveau du temps, l’instant est ce qui se rapproche le plus de l’infinitésimalité . Mais « se rapprocher » n’est pas « atteindre » et donc cela implique une certaine élasticité de l’instant.
L’instant(ané) façon pola est une parfaite illustration de mon propos … Imaginons, Paris, la Butte aux Cailles (charmant quartier du 13ème), une fin d’apres-midi automnale et un soleil déjà à moitié sous la couette (de nuages). Ajoutons-y moi et mon SX70. Bien que modifié 600 sa soif de lumière le pousse à distendre l’instant et, porté à bout de bras et non posé sur un trépied, il se fait l’écho des tremblements de son porteur … Il est évident que plus l’instant se prolonge, plus il se dissout dans la durée et plus il plonge vers le flou, l’indéfinissable …
Voilà, voilou … c’est dit. Passons à l’illustration. Le « Brel » et le « Ferré » (celui du « avec le temps, avec le temps, va, tout s’en va » mais pas totalement puisque subsiste le pola) sont dûs à un artiste nommé Oji …
Et pour un monde moins flou, votez Affle(f)lou 😉 …
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