Difficile de rester insensible aux faire-parts de naissance chez Polaroid. Je parle pour moi, évidemment. Il faut reconnaître que le marketing est bien fait et les êtres faibles (comme moi) peinent à résister au chant des sirènes. Mais il ne suffit pas d’attirer l’attention. Entre des polas assez (trop) simplistes et d’autres plus sophistiqués (donc très chers) je préfère retourner à mes fidèles SX70 ou SLR680 d’antan.
Mais voila-t’y pas qu’il y a peu est survenu le Flip … un look d’antan (mais pas la grâce et l’élégance d‘un SX), des coins arrondis et une bedonnance assez peu discrète mais un vrai flash, une mise au point automatique et l’utilisation des packs i-Type (pas de batterie incorporée donc prix plus intéressant et un respect plus marqué pour notre chère planète) et un prix du style « vais-je craquer ? … ou pas ».
Quelques tests, vidéos, avis sur le net plus tard … je craque. La chair est faible.
Et oui, il est très, très, très gros … pas laid mais gros. Après un premier pack de mise en condition, d’essais des quelques possibilités (flash on/off, réglage expo …) peu convaincant j’en suis revenu à une certaine modestie … laissons l’appareil décider pour nous …
Je dois ajouter qu’un pack non utilisé et légèrement défraîchi (2022) trainait dans mon frigo (à plat … si, si) . Ce fut lui que j’emmenai pour une petite sortie bruxelloise … À vous de juger (bien que le temps était assez peu lumineux, je pense que le manque de fraîcheur des films a affadi les polas) …
Et quelques fresques proches (Mata One, Iota, Idmtal et Kintero, Nean) …
Suite au billet précédent et à l’arrêt incontournable à la gare de Mons, quelques pas dans la ville (l’Art Habite la Ville paraît-il) quelques polas avec mon SLR680, fragile et encombrant mais combien efficace …
En attendant un temps plus clément … quelques polas de belles œuvres murales lilloise créée dans le cadre de la Biennale Internationale d’Art Mural (BIAM). Une occasion de parcourir Lille …
Non je n’écoute pas Youssef Swatt’s à longueur de journée. Moi c’est plutôt les sons de l’île de Wight, de Woodstock et des seventies qui ont baigné mes oreilles, façonnant définitivement mes, alors jeunes, neurones. Les riffs de guitare sautaient de neurone en neurone, pratiquant la politique de terre brûlée en pulvérisant les axones derrière eux. Pas de retour en arrière possible. Bon, d’accord je m’égare …
Donc musicalement c’est pas mon truc, mais qu’il inspire les graffeurs … why not. (Je repense aux pochoirs de Dude Company … ça fait loin) . Le résultat est bien et bien là et j’en viendrais presque (?) à faire un effort musical. C’est donc aux talentueux graffeurs locaux (Efas, Dirty6, Mahou, Amty, …) que nous devons ces quelques œuvres (voir aussi ce billet) en hommage à ce rappeur local …
Je ne peux m’empêcher de poster ici quelques œuvres antiques du lillois Etienne Bergot alias de The Dude Company …
Quoi de plus glauque qu’un tunnel sous autoroute … et puis ils (Efas2, PI80, Mahou, Atomik, Dirty6, …) viennent bombes à la main et le paysage s’éclaire.
C’est à Orcq, près de Tournai …
Et oui, il y fait sombre et les polas (me répéterais-je 😉 ?) n’aiment pas ça. Le SLR680 autofocus et flash incorporé a relevé le défi …
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