En mai, je traversais assez rapidement Verviers … j’y ai vécu une vingtaine d’années mêlant insouciance de l’enfance et mornitude (désolé … pas mieux dans mon dico) de l’adolescence avant de m’éclipser vers un sensible mieux …
Donc, je traversais rapidement Verviers … autant dire que ce n’était pas pour un gâteau éponyme, une tarte au riz bien locale ou mieux encore un vrai massepain cuit, ma madeleine de Proust, mais pour d’autres douceurs … quelques fresques/murs streetart qui avaient échappés à mon attention bien que présents depuis au moins une année.
Élaborées autour d’un bouquin d’Edwy Plenel (oui, bon, d’accord … la larme au coin de l’oeil, la moustache frémissante, le verbe frémissant et accusateur … Saint-Just édulcoré. J’apprécie modérément ), « Dire Nous », 5 œuvres murales « agrémentent » le paysage local.
C’était en juin, boulevard Vincent Auriol, on inaugurait ce musée à ciel ouvert … 50 fresques (je n’ai pas compté car quand on aime …).
Depuis 2009, le 13ème arrondissement propose aux Parisiens et aux touristes un parcours de fresques réalisées par des artistes français et internationaux. Initiée par la Galerie Itinerrance, en partenariat avec la mairie du 13ème arrondissement, cette balade a été pensée comme un véritable musée à ciel ouvert. En offrant un lieu d’expression à des artistes majeurs de l’art urbain, cet arrondissement écrit progressivement l’une des plus belles pages de l’histoire de Street Art et offre au quartier une renommée internationale.
J’en ai déjà parlé et je ne me lasse pas de le parcourir à chacun de mes passages à Paris. Streetart, bánhcuốn, bánh mì, ou éventuellement phở 😉 ).
En fin de journée et un soleil couchant … quelques bijoux …
Pour moi un lieu sans streetart risque vite d’être un lieu triste sans vie … oui, bien sûr, il y a des exceptions … beaucoup. Je suis très souple mentalement 🙂 … s’adapter c’est survivre …
Je n’ai pas eu la chance d’y trouver de grandes fresques murales si ce n’est celle de Jef Aerosol a l’entrée du CHU …
… par contre les plus petites œuvres sont nombreuses à condition de s’écarter un peu des spots tourisco-culturels classiques. Et puis, il y a le Darwin …
Darwin est un terrain de jeu grandeur nature de l’innovation. Cette ancienne caserne militaire de près de 20 000 m2, installée rive droite quai des Queyries, est en constante effervescence. Une sorte de cité idéale tournée vers l’économie verte avec la création d’une ferme urbaine, d’un skate-park XXL, d’espaces d’expression libre pour les grapheurs, d’une épicerie bio, d’un restaurant Le Magasin général, d’espaces de co-working et même d’un terrain de bike-polo. Le tout décoré avec le charme de la récup’ ! (ici)
… dans le sillage d’une révolution très très/trop douce, une cité idéale façon startup, eco-business … Mais, bon, c’est sympa et les graffs nombreux …
Et il y a Selor, un régional de l’étape …
Et puis, il y a la rue … écartez-vous légèrement des axes fréquentés et ouvrez les yeux …
Question cailles vous pourriez être déçu (selon mon ami Google, point de volatils ici mais bien un monsieur Caille artiste de son état. Mais alors pourquoi ce pluriel ?) … par contre, si on en croit la cartographie du lieu il y a bien une butte et vous risquez d’y trouver 5 diamants.
Si d’aventure la recherche des diamants est elle-même infructueuse il vous reste quelques perles garanties … les aphorismes de Miss Tic, un véritable produit local.
Et même si le mal y est souvent mis à mâle (et réciproquement surtout), Miss Tic joue avec les mots et y prend plaisir. Un plaisir partagé … je parle pour moi …
C’est dans un cadre assez particulier que Jef Aerosol a recréé son monde d’artiste … en effet, une église n’est pas nécessairement le lieu attendu pour une expo streetart … et pourtant …
C’est donc dans l’église Notre-Dame de Lourdes à Marquette-lez-Lille que se tient encore pour quelques jours l’exposition Sueños …
L’intérieur n’est pas le lieu priviligié pour les polas friands de photons. L’usage du flash a tendance à brûler le sujet proche et plonger l’arrière-plan dans le noir absolu.
C’est donc avec trois appareils que j’ai pris quelques risques : un polaroid 250 avec des films Fuji FP-100C (expirés hélas) sans flash, un SX70 modifié 600 avec le FlashBar de Mint et un Spectra Image Elite (flash on), et pas de trépied.
J’avoue qu’une fois de plus le Spectra est assez bluffant (une des raisons pour lesquelles je l’utilise essentiellement pour des photos de famille).
… au travers du pochoir …
Le pola 250 a fait de son mieux mais, sans flash, la tâche était proche de l’impossible
et finalement le SX70 (modifié 600) … la FlashBar a tendance à brûler le devant de la scène (mon SLR680 était indisponible. Dommage).
… table de travail façon Jef Aerosol … bonnes influences 😉
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