19 décembre 2014 permalink
Toussaint et jour des morts sous les derniers rayons de soleil de … oui, de quoi ? Et pourquoi dernier ? D’accord, place à l’hiver mais achevons d’abord l’automne en arpentant les allées du cimetière du Nord à Tournai (lire le billet).
Dans l’Impossible’s sunday brunch du 2 novembre, mon transfert « série noire » (lire le billet) … Halloween vs Toussaint. C’est leur choix, pas le mien 😉 Ils auraient pu prendre (lire le billet) celle-ci par exemple …
{Polaroid SLR 680 / Film Impossible Project BW600}
Les polas (je vise surtout les SX70 Color) actuels manquent de peps , les couleurs chaudes, ils n’aiment pas trop et là, je découvre qu’un développement « à chaud » permet de faire ressortir ces couleurs (lire le billet). Il ne me contredira pas ce bon Vladimir. Et là, je parle du breuvage, il me l’avait caché 😉
{Polaroid SX70 Model2 / Film Impossible Project SX70 / en intérieur avec trépied}
Sur la route de Nivezé, une brusque envie, un détour et un beau, bref et ensoleillé passage à Tourinnes-La-Grosse pour les Fêtes de la Saint Martin … Roa (oui,oui), Jef Aerosol, FarmProd, Monkey Bird, … pas déçu.
{Polaroid SX70 Sonar AF / Film Impossible Project SX70}
Et Sasha (71cm et 7,85kg), 7 mois, 5 dents (et la 6eme qui entame sa percée) apprécie les courgettes mais pas les betteraves rouges (why not), préfère les panades de fruits, découvre la position « quatre pattes » sur place et avec marche arrière (la marche avant serait-elle en option ?). Quant au сынок à moi, 35 bougies … le temps fuit, colmatons, colmatons !
Bon, novembre et l’hiver en embuscade, ce n’est plus trop ma saison. Le froid, le gris, la brume … et ces feuilles qui une fois ramassées s’empressent de retomber, couche après couche, sans aucune pitié pour les vieux râteaux et ceux qui les manient. Heureusement le gingko est là et n’attend qu’un petit rayon de soleil pour irradier son énergie positive …
{Polaroid SX70 Sonar AF / Film Impossible SX70 Couleur}
Paris … Et deux sourires qui se rencontrent, l’ancienne et le (re)nouveau … un esprit qui se vide et l’autre qui se remplit.
Et nom d’un mangaka, l’expo Hokusai au Grand Palais à Paris est complète pour novembre (j’ai trop attendu pour réserver … procrastination m’a tuer !). Partie remise (décembre ?) ! Alors, plan B, pourquoi pas, Boulogne (pas sur mer mais près de Paris), la Fondation Vuitton et la nef de verre de Frank Gehry (voir billet) ? Moi quand je serai grand je serai mécène … (Pourquoi ai-je hésité entre le futur et le conditionnel ?).
{Polaroid SX70 Model 2 / Film Impossible Project SX70 Color}
Et pour le Mur d’Oberkampf … une page blanche pour Augustine Kofie et un mur tout aussi blanc pour moi (next time ?). Attention aux yeux, exceptionnellement une photo avec mon iBidule et Hipstamatic (ne soyons pas sectaire) …
Et tant qu’à braver les interdits, une autre iphonéographie hipstamatique … La rue Dénoyez serait menacée par des projets immobiliers. Tout fout le camp et le béton a trop souvent le dernier mot …
Evidemment, Paris c’est aussi et encore – et ce n’est pas fini – un passage (naissance d’un rituel ?) à l’Impossible Shop de la rue Charlot pour rechercher mes deux pauvres polas, qui avaient besoin d’un coup de chirurgie réparatrice. Du beau travail. Merci.
Et ce visage (la photo est à l’endroit. Si, si ! Mais cette couleur … Color600 … à tout prendre, je préfère le SX70 Color, moins rose-violet plus vert-gris) … Merci Seth (parc de Belleville) …
{Polaroid SLR680 / Film Impossible Project Color600}
Philippe Pinel était un scientifique français, médecin et aliéniste. Son portrait domine la place … Pinel, à deux pas de l’hôpital de la Salpetrière.
{Polaroid SLR680 / Film Impossible Project Color600}
Et pour terminer le mois en beauté … baby-sitting (oui, Sasha a enclenché la marche avant), des visas russes pour les сынок (merci qui ? merci 爷爷), le quai des marchandises à Molenbeek (un nouveau mur bruxellois ?) et l’expo « on touche avec les yeux » de Corentin Binard aka Spear à Tour et Taxis (j’y allais un peu par acquis de conscience, pas trop enthousiaste et puis … wowww … que de vie dans ces regards !). Quelques polas, comme ce Jacques Brel par Spear (Flashbar de Mint v1.0), aimablement dédicacé (et une agréable surprise … pour cette production de SX70 Impossible Project datée 11/2014)
{Polaroid SX70 Alpha / Film Impossible Project SX70 Color / Flashbar de Mint}
Une photo des quais le long du canal Charleroi-Bruxelles avec, dans le fond, ce long mur Corto Maltese (et … serait-ce le doux cri des mouettes ou des goélands … c’est encore loin le grand large ?)
{Polaroid SX70 Alpha / Film Impossible Project SX70 Color}
Et pour terminer le mois, le black friday et un Pola Image Spectra chez Impossible Project avec 25% … la chair est faible et l’envie de tâter du format « spectra » est grande. Help ! Je craque …
Bonjour décembre et son cyber monday 😉
25 octobre 2014 permalink
C'est une maison sans grand passé … bâtie vers 1930 (comme le montre, ou plutôt, ne le montre pas cette carte postale de +/- 1905 où la maison est … absente, au centre, devant l'arbre qui lui-même masque la cathédrale). Une vie de maison … habitée, incendiée, abandonnée … en ruine donc.
Mais voilà, sur la façade un petit diable, au sourire narquois, prenait plaisir à observer les passants qui en vinrent à ressentir cette présence inquiétante jusqu'à croire que le petit diable les suivait des yeux … L'endroit déserté devint un lieu prisé par les jeunes amateurs de sensations fortes qui ne manquèrent pas de l'utiliser pour certaines soirées bien arrosées. Pas vraiment messes noires mais guindailles gothiques …
La rumeur, particulièrement galopante dans les petites villes, fit le reste et la maison en ruine devint la maison hantée (un nom que n'apprécie pas le propriétaire des lieux) ou la maison du diable.
Pour lui redonner un brin de convivialité et tenter d'extirper cette noire réputation, le propriétaire, Charles-Antoine d'Heilly, a eut l'idée intéressante de confier le mur extérieur au groupe de jeunes « Les Jeunes donnent de la Voix » qui n'attendait que ça pour en faire un mur d'expression graphique à deux pas du centre ville (et non pas exilé sous des pylônes autoroutiers ou autres refuges du même type).
Je suppose qu'entre la bonne idée et la réalisation, les tractations avec les autorités et l'urbanisme ne furent pas des plus aisées. A Tournai, le graffiti reste avant tout un acte de vandalisme alors que, bien géré, à l'instar de nombreuses villes (Gand, Roeselare, Anvers, Vitry sur Seine, Paris 13, …), il rapproche la ville de ses citoyens, il peut être un atout touristique (parcours Streetart), il va même jusqu'à protéger les murs du vandalisme absurde et aveugle (un mur bien blanc attire alors qu'un graffiti est souvent respecté). On préfère une ruine en ruine 😉 qu'un mur coloré, vivant, qui attire les passants, les arrête, les intrigue, les fait discuter …
Que sera l'avenir ? Personnellement, j'espère que ce graffiti va disparaître non pas pour restituer un mur lépreux sans intérêt mais pour revivre sous d'autres formes. Un graffiti est éphémère, les artistes doivent se succéder, se confronter … et l'attrait pour le public n'en sera que plus grand.
Ce premier mur, a été confié à 5 artistes All'Dirty Yannick, Sekel, PetitB, Caroline Léger et Cyrille Nys … une fresque bien locale intégrant un bon nombre de petits (ou gros) détails tournaisiens .
Une occasion de sortir le polaroid 250 et un pack Fuji FP-3000 B (j'aime ce film mais je le répète il n'est guère convivial … le « pelage » ne doit pas trop attendre au risque d'avoir des traces collantes sur la photo et le « stockage » des films dégoulinants de produits chimiques légèrement corrosifs n'est pas des plus aisé) …
All'Dirty Yannick … work in progress …
Les passants ne font pas que passer … ils s'arrêtent 🙂
{Polaroid 250 / Film Fuji FP-3000B}
21 septembre 2014 permalink
L’actualité relègue vite le présent à peine achevé dans le passé. Et mon rythme de publication (en moyenne 1 billet tous les 4-5 jours) n’est pas toujours synchronisé avec l’écoulement du temps. Il m’arrive donc souvent de ressortir de mes cartons polas, impressions, … plus vraiment neufs. Heureusement, la législation n’impose aux souvenirs aucune date limite de consommation.
Rappel des épisodes précédents … En juin 2014, pour une grosse semaine, j’étais à New-York. Deux SX70 le folding Alpha et un folding Sonar Auto-Focus m’accompagnaient ainsi que quelques films (qui passèrent brillamment le test « rayon » à l’aéroport que ce soit dans le bagage-cabine que dans le bagage-soute (oui, tout comme les œufs, j’évite de mettre tous mes films polaroid – Impossible Project SX70 Color et B&W, en l’occurrence – dans le même panier).
La meteo fut clémente plus pour les humains que pour les films Impossible qui, passés les 28°C, commencent à voir plutôt rouge. Malgré mes précautions et ruses (films sortis du frigo au dernier moment, développement des photos à côté d’une bouteille d’eau très froide au fond du sac, …), rien n’y fit. Le thermomètre imposa sa loi. À vous de juger …
De ma chambre d’hôtel …
Signalisation …
Trucks and …
Streat art …
{Polaroid SX70 Alpha / Film Impossible Project SX70 Color}
2 septembre 2014 permalink
Lorsque presque par hasard et en un lieu inattendu (c’était au Japon), j’ai découvert le street art (c’était un collage du duo Ella et Pitr), très vite, de retour en Belgique, ce furent les œuvres de Bonom qui attirèrent mon attention. Le bonhomme à moins que ce ne soit le Bonom, grimpait en des lieux improbables et y apportait son empreinte … je pense à l’araignée et à ce serpent à tête humaine du côté de la gare Bruxelles-Chapelle.
Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, Bonom a subi l’ire de la justice (paraît qu’il dégradait les lieux publics), s’est (un peu) rangé côté « vandalisme » et varappe urbains. Et puis, en 2013, après quelques temps de rémission une poussée irrépressible et ce furent, en reprenant les termes des journaux, les « Bonom érotiques » … une vieille dame peu habillée du côté de l’avenue Louise (à Bruxelles) et un vieux monsieur tout aussi nu mais néanmoins prude un peu plus loin (porte de Hal).
Certains ont crié leur réprobation (encore qu’en Belgique on ne crie jamais fort sachant que, suite à un compromis âprement discuté, tout et son contraire peuvent/doivent cohabiter). Heureusement le cri est parfois stérile et les pignons barbouillés par le bon Vincent, le sont restés … ce n’est plus seulement le mur nu qui fait face au nuage …
J’avais photographié en 2013 ces œuvres pour @necDOT, mon autre blog streetart 100%, et, en juin, la revue Graffiti Art me demande le droit de publier une photo (celle de la vieille dame) pour son dossier street art tour dans les villes européennes. J’acceptai tout heureux et … oui, tout le plaisir (et uniquement le plaisir) était pour moi et les économies pour eux (je crois savoir qu’ils avaient contacté d’autre(s) photographe(s) plus gourmand(s)). The deal … 😉
Tout ça pour introduire ces deux polas … (Oui, tout ça pour ça)
{Polarois SX70 Sonar AF / Film Impossible Project SX70 Color}
24 août 2014 permalink
Rapide passage à Gand deux jours avant le Graffiti Event à côté du musée Dr Guislain … Un « couloir » réservé au tram Ligne1 et bordé de 1500m2 de murs (d'après les organisateurs … mais peut-être moins d'après la police 😉 est livré aux bombes de graffeurs gantois mais pas que …
La météo est temporairement souriante, quelques artistes sont au travail (d'autres photos numériques sur @necDOT) … l'occasion pour moi de joindre quelques passions …balade urbaine, polaroid et street art.
Et comme toujours avec la chimie des films Impossible Project, il n'est pas facile de prévoir ce que donneront les photos (et si le charme du pola résidait dans cette imprévisibilité ?). Mes derniers polas bruxellois (film SX70 Color du 07/2014 … prochain billet) m'avaient parus assez bien piqués mais avec une dominante verdâtre (tendance « bocal moussu ») noyant les couleurs vives. Le temps était gris/couvert. Pour ces photos, le soleil était bien présent mais avec des zones d'ombre assez sombres. Une situation pas toujours bien gérée par la cellule du SX70 …
Hardnesh au travail …
Eres, Spec et Reset …
Mr Cana …
Lady Alezia …
{Polaroid SX70 Sonar AF / Film Impossible Project SX70 Color}
Un noir et blanc (une fois n'est pas coutume … jusqu'à présent les films noir et blanc d'Impossible ne m'avaient pas vraiment convaincus. À l'éjection du film, la chimie complexe de ces petites tranches de carton doit développer instantanément une couche opacifiante protégeant de la lumière la face sensible « en développement ». Dans le cas des films noir et blanc cette action n'était pas immédiate et imposait l'utilisation d'un dispositif de protection, frog tongue ou autre, au risque d'avoir une surexposition excessive. Pas plus tard qu'aujourd'hui 23 août, Impossible Project annonce la sortie d'une nouvelle gamme de film noir et blanc avec protection presque parfaite et développement plus rapide … Intéressant …)
{Polaroid SLR680 / Film Impossible Project 600 B&W}