#streetaroid# … Mr Cana, IPNSONE, the Dude Company et Le Poisson à Wazemmes

19 août 2014   0 commentaire   permalink

Wazemmes est un quartier prisé par les artistes urbains du nord. Y ressentent-ils des ondes bénéfiques et accueillantes, la maréchaussée y serait-elle moins regardante, les murs en perdition y sont-ils plus nombreux, je ne sais pas trop mais le résultat est là. J’y découvre toujours du nouveau … ou de l’ancien bien caché.

Comme ce bistrot dont la devanture a été repeinte totalement … Ambiance jardin exotique ou jardin d’eden dans lequel on retrouve Mr Cana et IPNSONE …

 

… artistes auteurs de cette petite fresque plus ancienne « le savoir est une arme » …

… et The Dude Company très très présent sur ce secteur. Ici, des pochoirs relativement anciens (The Dude Company a actuellement délaissé la musique soul pour sa très belle série the Dude Cities) …

 

et Le Poisson … très mobile (ici sur la place du marché)

 

 

#streetaroid# Vous avez dit graffiti ?

17 juillet 2014   0 commentaire   permalink

Vandalisme or not ? Cette question m'obsède (les mots devraient être équipés de potentiomètre qui, à défaut de trouver le juste mot, devrait permettre d'en atténuer ou booster le sens. Dans le même registre j'avais pensé à « turlupine » …) … de là à m'empêcher de dormir il y a un pas … que je ne franchirai pas 😉

Ma sympathie (empathie ?) pour les graffeurs est grande même si parfois je ne peux m'empêcher de regretter certains (rares, de la part des vrais artistes) de leurs actes (agressions ?). L'anarchie à tout crin, ça craint, devrais-je dire.

Comme beaucoup, je pense que le street art ne peut vivre que dans la rue et l'enfermer en galerie c'est mettre le poisson rouge dans un bocal. L'oxygène des grands espaces c'est sa liberté …

D'autre part, l'artiste doit vivre (l'adrénaline seule, guère calorique, ne peut suffire), l'artiste à besoin d'une reconnaissance que la galerie peut offrir … au risque de le couper de ses racines ?

Alors ????

Non, je n'ai pas de réponse. Cette petit video m'a paru intéressante d'autant plus qu'on y voit certains artistes « locaux » comme … (l'occasion pour moi de déterrer quelques polas).

Et si le sujet vous intéresse, occasion de prolonger ou d’étendre la réflexion, Banc Public (format pdf- produite par ateliers urbains), une sympathique petite revue à parution unique consacrée à l’espace public, au mobilier urbain, à la ville, à nous, quoi …

… Fabien Swyngedauw, auteur de ce mural en hommage à Apolinaire …

… ou Mr P, dont les multiples variantes de son grand Charles à casquette sont omniprésentes à Lille (ici à la Treille) …

… finalement le Poisson (ici à Saint-Maur près de Tournai dans une cimenterie désaffectée) …

 

#at Gotham city# … Free Bushwick graffiti tour …

13 juillet 2014   1 commentaire   permalink

C'est à NewYork que le graffiti est né et il y occupe encore une grande place … pas vraiment omniprésent. Allez dénicher un graffiti à Times Square. Non, les surfaces libres sont envahies par les pubs, les enseignes, … rien que du légal 😉

Par contre les spots street art sont nombreux mais, quand on arrive à Big Apple un peu impréparé (shame on me … à force de remettre au lendemain on se retrouve très vite hier), on risque de passer à côté de pépites. Les plus grands sont là, suffit de les trouver.

Pour me simplifier la besogne, après une petite recherche sur le net, je me suis inscrit au Bushwick Free Graffiti Tour (freeTOURSbyfoot) …

Bushwick … pas loin du défunt 5PointZ, hélas détruit quelques mois auparavant. Le graffiti y est omniprésent mais  » régenté » par un collectif le Bushwick Collective.

Le tour était annoncé gratuit … « Vous payez ce que vous estimez juste et selon vos moyens ». Oui, ça existe à New York. Et pour le « fraîchement débarqué » que j'étais, dans ce pays où taxes et pourboires ne sont pas clairement indiqués mais respectivement obligatoires et plus que recommandés, le « free » me laissait songeur … à combien peut s'élever le pourboire gratuit pour un guide actif, professionnel, compétent, anglophone (zut, j'ai beaucoup décroché … pour prendre des photos visibles sur @necDOT), courageux (2h30 en plein soleil à plus de 30°C) ? La veille du tour un email de confirmation me parvient et explicite un peu le terme free en précisant que des sociétés concurrentes facturent des tours semblables à 40$ et que c'est cher, et qu'un tel prix dissuade des amateurs et que, eux, laissent la rétribution libre. J'avais donc une base … que j'ai affinée en fin de tour quand quelques participants sont partis en saluant et remerciant le guide en appliquant le « free » au sens strict, quand d'autres ont donné 10-20$ …

Je l'ai dit … plus de 30°C, soleil resplendissant … conditions plus que défavorables pour les films Impossible Project. Malgré quelques vaines précautions – un pack de film sorti du frigo, le pola (appareil et photo en développement) placé dans un sac à côté d'une bouteille d'eau fraîche – ce qui devait arriver, arriva … à température élevée, Impossible ne vous laisse qu'un seul choix, voir la vie en rose sombre. Évidemment, mon APN numérique était là et … fonctionnait (mais c’est sur @necDOT).

Un mural de Pixel Pancho

… et Saddam, à moins que ce ne soit Democracy, par Versus …

… et un inconnu …

{Polaroid SX70 Alpha / Film Impossible Project SX70 Color}

#miscelleanees# … Juin 2014

6 juillet 2014   0 commentaire   permalink

Quelques rayons de soleil (quand Sasha, bientôt 5kg le bougre, ajoute son sourire à celui de la meteo …) et, pourquoi pas un petit passage à Neerpede (Anderlecht), un parc, des pylônes de béton supportant le ring bruxellois et cibles d’artistes connus ou pas …

{Polaroid SX70 / Film Impossible Project SX70 Color}

… les agapanthes dévoilent leurs charmes au photographe (même si un pola ne vaut pas un Monet, ça c’est pour le passage au MOMA de New York) …

{Polaroid SX70 / Film Impossible Project SX70 Color}

 

… et puis rêve lointain, New York (la toile de la tente était d’un beau vert tendre. Bel exemple de la dérive des couleurs par température élevée) …

{Polaroid SX70 / Film Impossible Project SX70 Color}

{Polaroid SX70 Sonar AF / Film Impossible Project SX70 B&W}

 

Et de retour, la gorge attaquée par la coalition des aircos, les oreilles encore sous le coup des fluctuations des pressions aériennes, et le reste baignant dans un jet lag sournois, je suis surpris de constater que le silence et le calme n’est pas qu’une vision de l’esprit mais existent bien sous nos latitudes …

Et, Blogsy, mon application préférée pour écrire mes billets, qui refuse pendant une petite semaine de se connecter à Flickr … un coup de l’horrible frob flickerien. Si, si …

Et aussi pénurie de film SX70 Color White frame chez Impossible Project … serait-ce un signe annonciateur de l’arrivée sur le marché de la nouvelle génération ? Horrible attente 😉

 

#streetaroid# Au Day One Festival à Roeselare …

20 mai 2014   2 commentaires   permalink

De temps en temps, on peut bénéficier du right place in the right time

C'est ce qui m'est arrivé le 16 mai où une meteo sympa, une proximité géographique, un besoin de respirer … m'entraînèrent à Roeselare (oui on peut aussi dire Roulers …) juste à temps pour la semaine de street art Day One Festival (mes photos numériques sont sur @necDOT) … une bonne dizaine d'artistes internationaux en plein travail.

Évidemment, en plus de mon petit Sony numérique, deux polaroid m'accompagnaient … le SX70 avec de l'Impossible Project Color SX70 et un polaroid 240 avec un film Fuji FP-3000B.

Le défaut (en fait très souvent un avantage), le SX70 est incapable de travailler dans la discrétion. Le bbbzzzzziiouinnnnnnnklak du mécanisme d'éjection suscite la surprise, l'étonnement, l'intérêt, la curiosité, une remontée de souvenirs (qui a parlé de madeleine de Proust ?) … que sais-je ?

Ce fut le cas de Jana et JS ainsi que de Oli-B … Tous trois, détournèrent la tête et … « Wowww un pola ! ». J'aime. Bien que n'étant pas particulièrement disert (en foot je suis nul, ce qui limite forcément les rapports sociaux 😉 ), une petite conversation peut s'engager … et s'achever par un échange de polaroid …. du réseau social à l'ancienne où le bout de carton remplace avantageusement la poignée virtuelle de pixels numériques …

 

 

 

 

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