A l’heure où vous lirez ces lignes je serai en train d’admirer à la source le soleil se levant … Mais en attendant …
Un mois qui s’annonce calme … pourquoi pas ?
Le 6 … mais bon dieu pourquoi aller si loin (Barcelone) pour le Polaroid Festival 😉 Tant pis … home sweet home, paraît-il.
Le 8 … quelques jours avec les chicoufs à BXL … marché du dimanche au parvis de Saint-Gilles …
Le 13 … vendredi. Vendredi 13 !?!? … en fait RAS 😉
Le 14 … shopping Wazemmes style galettes de riz, nước mắm, and more (oui, y’a pas que du halal) … et , surprise, Jef Aerosol en plein travail à la Maison Folie … Merci m’sieur …
Le 20 … et si ? … Oui, vous devez être à Jalhay pour pas tard mais vous effleure l’idée d’un petit détour par Liège pour y voir une fresque dédiée à Frère Alfred et une autre de SozyOne sur les quais … en voilà une idée qu’elle est bonne. Retard assuré et quelques polas …
Le 21 … mission « vidange de grenier » (tout a une fin) et un flash trop puissant 🙁
…après le grenier, un peu d’air pur …
Le 22 … retour avec un petit détour par Mons pour … devinez … oui, une photo d’un nouveau mur des mexicains Duek Glez …
… et après le mur des fenêtres … et c’est là que mon SX70 déclare forfait … pack épuisé … grrrrrr … heureusement, le pola 250 a pris le relais …
Et pendant ce temps-là le Pont des Trous, plus emmenthal que gruyère (une question de trous) …
La valise est bouclée (ou presque). Qu’ai-je oublié ? Le soleil n’a plus qu’a se lever …
Autant il est facile d’oublier les photos numériques qui s’entassent dans un disque dur, autant les boîtes de polas qui s’accumulent sur votre bureau ne cessent de se rappeler à vous … ne serait-ce que pour les débarrasser de la couche de poussière 🙂
Saisir une boîte au hasard, l’ouvrir … que va-t-on y découvrir ? On en ressort une poignée de polas et les souvenirs reviennent, remontent à la surface.
C’était un week-end (j’en ai déjà parlé ici) prolongé à Milan … du streetart assez « italien » (Corso di Porta Ticinese à deux pas de la basilique San Lorenzo) …
En mai, je traversais assez rapidement Verviers … j’y ai vécu une vingtaine d’années mêlant insouciance de l’enfance et mornitude (désolé … pas mieux dans mon dico) de l’adolescence avant de m’éclipser vers un sensible mieux …
Donc, je traversais rapidement Verviers … autant dire que ce n’était pas pour un gâteau éponyme, une tarte au riz bien locale ou mieux encore un vrai massepain cuit, ma madeleine de Proust, mais pour d’autres douceurs … quelques fresques/murs streetart qui avaient échappés à mon attention bien que présents depuis au moins une année.
Élaborées autour d’un bouquin d’Edwy Plenel (oui, bon, d’accord … la larme au coin de l’oeil, la moustache frémissante, le verbe frémissant et accusateur … Saint-Just édulcoré. J’apprécie modérément ), « Dire Nous », 5 œuvres murales « agrémentent » le paysage local.
C’était en juin, boulevard Vincent Auriol, on inaugurait ce musée à ciel ouvert … 50 fresques (je n’ai pas compté car quand on aime …).
Depuis 2009, le 13ème arrondissement propose aux Parisiens et aux touristes un parcours de fresques réalisées par des artistes français et internationaux. Initiée par la Galerie Itinerrance, en partenariat avec la mairie du 13ème arrondissement, cette balade a été pensée comme un véritable musée à ciel ouvert. En offrant un lieu d’expression à des artistes majeurs de l’art urbain, cet arrondissement écrit progressivement l’une des plus belles pages de l’histoire de Street Art et offre au quartier une renommée internationale.
J’en ai déjà parlé et je ne me lasse pas de le parcourir à chacun de mes passages à Paris. Streetart, bánhcuốn, bánh mì, ou éventuellement phở 😉 ).
En fin de journée et un soleil couchant … quelques bijoux …
Pour moi un lieu sans streetart risque vite d’être un lieu triste sans vie … oui, bien sûr, il y a des exceptions … beaucoup. Je suis très souple mentalement 🙂 … s’adapter c’est survivre …
Je n’ai pas eu la chance d’y trouver de grandes fresques murales si ce n’est celle de Jef Aerosol a l’entrée du CHU …
… par contre les plus petites œuvres sont nombreuses à condition de s’écarter un peu des spots tourisco-culturels classiques. Et puis, il y a le Darwin …
Darwin est un terrain de jeu grandeur nature de l’innovation. Cette ancienne caserne militaire de près de 20 000 m2, installée rive droite quai des Queyries, est en constante effervescence. Une sorte de cité idéale tournée vers l’économie verte avec la création d’une ferme urbaine, d’un skate-park XXL, d’espaces d’expression libre pour les grapheurs, d’une épicerie bio, d’un restaurant Le Magasin général, d’espaces de co-working et même d’un terrain de bike-polo. Le tout décoré avec le charme de la récup’ ! (ici)
… dans le sillage d’une révolution très très/trop douce, une cité idéale façon startup, eco-business … Mais, bon, c’est sympa et les graffs nombreux …
Et il y a Selor, un régional de l’étape …
Et puis, il y a la rue … écartez-vous légèrement des axes fréquentés et ouvrez les yeux …
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