Le printemps fut morose, frais, humide et confiné … l’été sera-t-il lumineux ? L’effet « vaccin » sera-t-il magique ?
Le 2 … Bruxelles. Oui, encore 😉 … Cette fois-ci une riche combinaison entre mes devoirs de nounou et une visite au musée … l’incontournable ( non ?) Alechinsky au musée des Beaux-Arts et Aboriginalities, une expo d’oeuvres aborigènes. Et se retrouver quasiment seuls dans ce musée … Pas de polas (intérieur sans flash et SX70, le couple maudit) mais l’ombre de Magritte …
L’expo Aboriginalities qui décline sous de multiples formes une technique « pointilliste » confirme l’influence aborigène sur l’oeuvre du street artiste australien James Cochran … pour rappel, « boy Whitehorse hoodie » à Lille, un vieux pola de 2014 …
Le 9 … Bruxelles … la plage sans le sable, sans la mer, sans l’iode …
Le 10 … Bruges …
Le 22 … le retour des lys d’un jour …
Le 23 … c’est avec cette photo que mon Instant Lab que j’avais (très) temporairement cru ressuscité vient de rendre l’âme, batterie à plat et recharge impossible (un doux grésillement, une loupiote définitivement rouge … et rien de plus). Quant à la photo … une reproduction d’hémérocalles de Monet …
Le 26 … astra-zeneca, le retour … et là aucuns effets secondaires. Ouf !
Pluie, pluie, orages, orages, … morne fin de mois.
[Je publie ce post le 21 avril … et c’est avec stupeur que je constate que le confinement me fait vivre dans une sorte de ralenti alors que le temps est disponible … désolé pour la fraîcheur de ces nouvelles martiennes ]
Et si on fait confiance en ceux qui savent … l’amélioration est pour bientôt … tout est relatif car c’est ce que l’on entendait déjà en juin 2020. Le vaccin approche … évidemment avec une gestion « à la belge » le proche est lui aussi très relatif …
Donc j’entame mes &# ans … (indice : je devrais normalement – donc certainement beaucoup plus tard – être vacciné en mars) … et il fait beau … que vouloir de plus ?
Les crocus sont là et je les en remercie …
Le 3 … je passe la frontière, je quitte très momentanément la Belgique pour Lille (laisser-passer en poche, à un petit chouïa de plus de 20kms à vol d’oiseau de chez moi. Faudrait qu’on m’explique comment on voyage à vol d’oiseau … ça doit être cool) … Premier entretien « obligatoire » du Brompton électrique. Passage obligé au Furet du Nord et en attendant, soyons fou, je m’assois au bord de la fontaine sur la grand-place et je savoure un express et un beignet à la framboise … j’aime vivre dangereusement 😉
Le 11 … rien à signaler … comme les jours précédents et les prochains. Ah oui, on parle de vaccination pour les gens comme moi (juste plus très jeunes 😉 ) mais comme c’est organisé le wait, wait, and see est de rigueur.
Le 16 … ciel, nuages et aucuns signes rassurants …
Le 18 … mission ravitaillement et accessoirement petite pause sous le crachin de Neerpede … étonnamment les polas n’ont pas fait grise mine …
Le 19 … une fois de plus 7 photos surexposées et une valable (c’est moi ? Le film ? La caméra ? Malgré mes tests pas moyen de trancher. Juste des soupçons … le film). Je m’adresse au support de Polaroid et dans la journée il m’envoie 2 films en remplacement … top cool.
Le 19 toujours … on reconfine. Enfin pas totalement mais … Ce qui est sûr c’est que nos gouvernements de pays dits développés sont incapables de faire face à une crise majeure. Et ça ça fait froid dans le dos …
Le 24 … jouer à la nounou à BXL avec les chicoufs après un bref arrêt à la gare de Forest-Midi (oui Propaganza – Nean, Dake, Iota, Rodriguez … – est passé par là et j’en ai déjà parlé) … cool … au total 10kms de marche … oui, pendant les temps libres, j’aime faire le trottoir (en toute honnêteté) et arpenter Saint-Gilles (ou plus) dans toutes les longueurs, largeurs et diagonales. Le pola en main, évidemment …
Je retourne le sablier et c’est reparti pour une année … avec cette sinistre impression que la sortie du tunnel est bougrement plus éloignée que l’entrée …
La nature sourit … même si c’est un sourire jaune 😉
Et puis la météo … un non-hiver doublé de non-soleil, le tout copieusement arrosé et là ce n’est pas de la non-eau. A défaut de neige, des grêlons … avant et après la pluie.
Le 5 … projet d’affiche pour l’expo Polaroid ils ont Dead à Rennes dans le cadre d’Expolaroid 2020 et mon pola y est bien …
Le 7 … que vois-je ? Oui, c’est bien un rayon de soleil, fugace mais bien réel, qui se faufile entre les bourgeons précoces du magnolia …
Le 13, oui, un vendredi … on parle en Belgique de confinement. Durci quelques jours plus tard … On parle d’exponentielle, de courbes à aplatir, de pic à déplacer … de morts aussi. Mon Covid … on aimerait pouvoir tirer la chasse et dire bye, bye …
Un vénérable expert n’ose pas parler de confinement … il parle de retirement. Faut-il parler positif ? Pas sûr. La réalité avec un voile dessus, reste la réalité.
Et mon pola exposé à Rennes … annulation. Frêle écume sur une mer agitée …
Asocia(b)l(e) par nature, la distanciation sociale ou physique ne me pèsera guère. J’ai des bouquins, une bonne connexion, un jardin, des polas, un vélo et … du PQ. En plus, j’adore les pâtes. Seuls mes chicoufs vont me manquer. Je tente de leur lire Johan et Pirlouit sur WhatsApp … pas évident. Plus de 90 minutes (en 2 épisodes) pour une BD complète. Eux, ils trouvent ça cool.
Et puis il y a ces médecins, ces infirmiers (je ne parle pas l’inclusif mais je vous admire mesdames) et tous les autres … la madame du supermarché qui me prépare mon caddie, mon facteur, … et tous ces gens qui ravitaillent les magasins, qui le livrent du mazout, qui ramassent les poubelles, … les policiers aussi … les pompiers … enfin tous ces gens qui travaillent avec ou plutôt sans masques (je ne félicite pas les « spécialistes » gestionnaires des stocks d’urgence), avec ou plutôt sans gel hydroalcoolique, … merci et protégez vous bien.
Et la nature qui resourit … les pékinois qui redécouvrent un ciel bleu, les vénitiens qui aperçoivent des poissons dans les canaux … Covid19 est un avertissement et parmi les espèces en péril l’espèce humaine pourrait bien rejoindre les ours blancs.
But the show must go on …
Et puis l’écoulement des jours qui devient de moins en moins perceptible. Ils passent … identiques comme les grains de sable qui s’écoulent dans le sablier. Les repères calendaires s’évanouissent peu à peu … les jours se suivent, froids et ensoleillés, indiscernables surtout … Surprise … un pack de film duotone Yellow and Black de feu Impossible Project. Périmé évidemment … Mais périmé comment ?
Et quand l’addiction est un peu trop forte, un clic, n’importe quoi, et ça repart … Un peu de rangement, une caisse de vinyls … C’est beau un vinyl … même si on n’a plus de platine … on rêve de plage(s) et de grands espaces …
Et mars s’achève … le 3ème mois avec trois mots commençant par la troisième lettre … confinement, covid et chloroquine.
Trick or Treat ? That’s the question ? Les bonbons étant bourrés de sucre, mieux vaut se rabattre sur les sorts. Paraît qu’il y en en a de bons …
Le sort l’a voulu, 3 jours avec les chicoufs pour commencer le mois … À mon âge jouer foot alors que j’ai toujours détesté ce sport puis se mettre aux échecs (Bobby Fisher, prendsgarde, j’arrive) et se voir infliger un échec et mat par un p’tiot de 5 ans, c’est dur 🙂
Le 5 … j’ai reçu aujourd’hui un Kiipix (shame on me). « Kesako ? » pourriez-vous de plein droit vous écrier. Et bien, j’y réponds en long et en large dans ce billet 😉
Toujours le 5 … il y a des journées comme ça … je reçois d’un polaroider plus que sympa un porte filtre pour lentilles « effets spéciaux » Spectra pour SX70 … les miracles d’un concepteur habile doté d’une imprimante 3D. J’avais parlé Lentilles effets spéciaux pour Polaroid Spectra Image …
Le 8 … à défaut de momiji (et d’érable rougissant) un rayon de soleil et mon ginkgo resplendit (pour l’effet spécial voir ci-dessus) …
Une feuille, c’est joli … deux aussi … la production d’un magnolia en forme ça commence à bien faire. Ajoutez-y le sumac (qui ne rougit pas … me serais-je fait arnaqué ?), le saule tortueux, le gingko, les cerisiers du Japon mais pas que … Certains vous diront qu’ils ont absorbé le CO2, d’autres vous parleront de biomasse, chlorophylle et petits oiseaux, mais cela reste des feuilles, beaucoup de feuilles à ramasser … plaisir d’un autre âge. Et puis un doux rayon de soleil automnal, un frêle écureuil qui passe d’un arbre à l’autre et la corvée devient bonheur …
Le 14 … Paris … pluie, pluie, pluie … ajoutons-y une température de saison et de lourds nuages bien chargés … le SX70 est resté au repos alors que le parapluie dégoulinait de plaisir …
Le 15 … visite au pop-up store de Polaroid Originals dans le Marais pour le lancement du Polaroid Lab (qui m’est refusé pour cause d’iPhone obsolète, si, si) … il y faisait très, très calme … Alors direction, la librairie Scylla (fantasia et SF … de la bonne lecture, quoi) … oufti, j’ai du prendre la fuite pour ne pas céder aux plus que multiples tentations … et avec quelques bouquins dans la besace 🙂
Ensuite le toujours plaisant Lavomatik et une fuite de lumière (?) intempestive …
… et retour. Retour, qui impliquait de traverser la place d’Italie, où se mêlaient en parfaite convivialité/connivence gilets jaunes ( 1 an déjà … ça se fête ?), policiers, black (pourquoi ai-je toujours envie de dire « bad » ?) blocks, le tout baigné de nuages gazeux agrémentés de douces vociférations et pétarades multiples … Docteur, le monde va bien mal.
Je cherchai (et trouvai) un itinéraire bis (physiquement et … mentalement).
Le 16 … dernières déambulations du côté de la place Stavinsky et retour au bercail …
Le mois s’écoule … sombre, frais, humide … faut aimer. Du «scannage» (« de la numérisation » serait peut-être plus élégant) de mes polas japonais (les premiers billets ici et ici) et j’en profite pour envoyer en traitement intensif mon pauvre SX70 assez esquinté par mes longues déambulations (un coin cassé avec fuite de lumière éventuelle, un moteur fatigué, des rouleaux usés …). La lutte contre l’obsolescence n’a pas de fin …
Picorages … kesako ? J’aime faire les trottoirs des villes … en tout bien, tout honneur, évidemment.
Ainsi à Paris, se laisser vomir (j’aurais aimer trouver un terme plus propre sur lui … peine perdue quoique l’image me plaise) par la bouche du métro et puis s’abandonner aux courants d’air et éventuellement au GPS (tâche ardue pour quelqu’un qui est incapable de distinguer la droite de la gauche sauf peut-être en politique et c’est bien ma veine puisqu’elles sont mortes toutes les deux) … j’apprécie.
Donc je cabote le long des trottoirs un œil en l’air et l’autre au sol (pour éviter ce que nos amis, amis des chiens, ont oublié de ramasser) … au risque d’un strabisme vertical 😉
Et pour accompagner ma mémoire défaillante quoi de mieux qu’un Polaroid même si il a tendance à réinterpréter ce que mon œil aurait voulu capter.
Donc c’était à Paris en juin 2019, d’abord du côté du Marais et puis ailleurs … et comme tout bon picorage (je m’en réfère à un gallinacé de mes amis), il est assez aléatoire. Ne cherchez pas vraiment une suite logique … just enjoy …
Une journée qui s’annonce bien … à l’image de ce ciel et de ce pola « 0 défauts » (rare 😉 ) …
… les trottoirs se mettraient-ils aussi aux couleurs du pola ?
… poésie, humour et réflexion au ras du sol …
… bulles, bulles, bulles …
… attelles, cathéters et sparadraps pour une cathédrale mal en point …
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