C’était au temps du confinement (faut-il employer le passé ou préciser qu’il s’agit du premier ?), les heures qui s’écoulent lentement dans un environnement restreint … l’ennui peut-être ? … quoique …
En bref, mon esprit polaroidien s’envole (pas haut, je vous rassure) et … quelques darkslides (ces cartons noirs qui protègent les photos du soleil dans une cartouche de polaroid), Charlie en mode « mask on » ou pas , et une couche de délire light …
Breskens en Zélande, à quelques pas de la Belgique … du sable fin, la mer et le grésillement des vélos électriques … un phare (qui a dit qu’au bord de mer les phares ne peuvent être qu’à iode ?) …
Déconfinement progressif … ces deux mots associés ont un relent d’oxymore. Les sorties vont être de nouveau permises … pour aller travailler. Famille, culture, social, … c’est pour plus tard. Free hugs et virus ne vont pas de pair.
Le mois se déroule avec fluidité … les jours ont disparus. Seul un flux temporel subsiste, s’écoule ni lentement ni rapidement … il s’écoule simplement. Un indice, je n’ai plus porté ma montre depuis presque 2 mois … elle est toujours à l’heure d’avant (celle de l’hiver avant la pandémie).
Plus moyen de marquer les jours … la sortie hebdomadaire pour remplir le frigo n’étant pas vraiment marquante. Dormir, manger (pas trop), boire (peu mais trop évidemment), lire (beaucoup), polaroidiser (un peu … très peu et polaroidiser quoi … modèle, onirisme, manipulations … pas trop mon truc), mater une série (Star Trek The Next Génération … oui c’est monstrueusement kitsch, à l’image de l’époque, et avec le nombre de saisons, d’épisodes, le déconfinement peut se faire attendre), …
Et pourtant ça déconfine au compte-gouttes … on peut … en fait on peut quoi ? … aller au boulot en prenant le métro bondé et puis quoi ?
Et quand on est classé (limite) à risque, pensionné … reste plus qu’à rester chez soi … ce qui n’est pas si mal malgré tout. Et puis je bicyclise régulièrement. Mon petit vélo suscite la surprise dans ma campagne (beaucoup de gens ignorent la vastitude du monde … et les petits vélos). Sauf qu’une année perdue …
Il y a le jardin aussi …
Et puis à la mi-mai, un énorme rayon de soleil … les chicoufs. Place au foot, à la lecture de Yakari en « présentiel » (pas très facile sur WhatsApp 😉 ) , initiation à Stratego (je déteste les jeux de société et pourtant avec eux …), un barbecue, l’histoire vraie du petit Capulu (un de mes délires … apprécié), …
Le 14 mai … mon troisième million … de vues, pas d’euros 😉
Le 19 … vélo. J’emmène avec moi un SX70 … Escaut et coquelicots …
Le 21 … serait-ce un signe ? Quelques photos streetart à Tournai … du cellograf inspiré par la situation …
Le mois s’achève, le ciel reste globalement bleu … et l’avenir … dégagé ?
Ça y est la fin de quarantaine sonne en Europe. Les portes s’ouvrent … on peut enfin quitter la cabane.
Et pourtant, au-delà des portes le virus n’a pas cessé de rôder. Qu’on le veuille ou pas la nature bafouée n’a pas dit son dernier mot. Que sera l’après ? That’s the question. Pas sûr qu’il diffère beaucoup de l’avant. Et alors gare à l’après de l’après …
Quelques polas de streetart (des cellografs de Koaf3ADN) capturés en mode confinement c’est à dire à deux pas de chez moi …
Le confinement se termine … pas trop tôt. Quoique …
Se termine … oui et non … cafés, restaurants, cinés, frontières et j’en passe … fermés. Peut mieux faire pourrait-on dire ?
Et le virus qui, certainement, continue à roder et nous guetter … Heureusement, en restant masqué je doute qu’il me reconnaisse si d’aventure je l’intéresse.
Heureusement, soleil (oui, la sécheresse pointe déjà plus que son nez) jardin et pola font passer le temps … comme la contemplation de mes rhododendrons rouges 🙂
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