Se rapprocher, toujours plus près et plus grand … La lentille closeup #121 (qui nécessite le porte lentille #113) permet de répondre à ce souhait (surtout si on y ajoute un câble déclencheur à distance #112 et un trépied … le flou de bougé est impitoyable à ce niveau).
J’ai trouvé chez Brooklyn Camera un petit dispositif plastique imprimé en 3D permettant de superposer à l’objectif un filetage 37mm compatible avec toute une série de lentilles macro ou tele disponibles sur le marché. Cet adaptateur appelé SX37 (pour SX70, SX70 Sonar et SLR680/690) est relativement bon marché mais pour le faire venir vers nos vertes contrées (dans mon cas, c’est la Belgique) le prix sera quasiment doublé par les frais de port et les taxes diverses réclamées à la réception.
Pour le tester j’ai également acheté un jeu (+1, +2, +4 et +10) de lentilles closeup Vivitar 37mm évidemment … parfaitement compatible avec le SX37 …
Plus tard peut-être me pencherais-je vers un tele 37mm … apparemment il est possible de trouver des teles plus puissants, moins chers et moins rares que le tele Polaroid #119A
Et ça donne quoi ? Voici le résultat d’un premier essai (sans trépied) avec les lentilles +1, +2, +4 et +10…
En 2017, j’avais réussi à dénicher le tele 1.5 (119A) pour le SX70 … une bien belle trouvaille. Hélas, tout comme Newton l’avait démontré pour une pomme, tout objet est invariablement attiré par le centre de la terre quel que soit le point de départ … une branche d’un arbre ou un sac photo.
C’est ainsi que mon tant apprécié tele lens 1.5 s’est retrouvé au centre d’une expérience scientifique fondamentale. Oui, la gravitation universelle s’applique aussi à cet objet mais alors que la structure cellulaire joue chez la pomme le rôle d’airbag, le plastique bêtement rigide du tele lens … casse (le verre de la lentille à résisté lui). CQFD et RIP pour mon tele lens 1.5 (les 2 morceaux sont disponibles à qui les demanderont. Oui, j’en fais don à la science).
Il faut savoir que ce très mini zoom est rare et très recherché sur le net. Il faut donc d’abord le trouver et puis accepter/discuter son prix. On peut en trouver aux US … pas « trop » chers (ici, c’est Einstein et sa relativité restreinte qui apparaît dans ce post très physique) mais dès qu’apparaissent les frais d’envoi et le risque de devoir y ajouter des frais douaniers, le prix subit une augmentation qui ferait pâlir votre banquier (et rougir votre compte en banque).
Parfois la chance peut sourire … et c’est un sourire carnassier (oui, le vendeur était plus que gourmand) qui me vint de Hollande. Après discussion, un prix plus ou moins réaliste (que je tairais ici … il paraît que quand on aime on ne compte pas), de l’ordre de 60% moins cher que le prix initialement affiché, fut finalement arrêté. L’objet en parfait état me parvint rapidement …
Quelque photos (à Nieuport) test façon « avec et sans » …
Deuxième salve d’instants … des fleurs (plus présentables que les bonbons, paraît-il, ou que … les cannelés qui furent pour moi le pire rendez-vous manqué de toute mon existence. Ils étaient partout et moi j’étais … ailleurs certainement).
Pour ces quelques polas une évidence … Polaroid Originals est sur la bonne voie (et je voudrais presque dire « stop! » … laissons encore un peu de liberté à la chimie) …
Pour ces photos le tele 1.5 s’est révélé performant …
Dans le cadre d’Eldorado-Lille3000, à la Vieille Bourse de Lille, Betsabée Romero, tapisse le ciel de soleils-miroirs …
Objet particulièrement étudié à la Renaissance dans la découverte d’autres perspectives, le miroir fait référence ici à l’iconographie solaire. Sa forme et son pouvoir de produire des rayons, des reflets de lumière et le feu font référence aux rituels et cérémonies dans les mythes et civilisations pré-hispaniques. Sa forme convexe permet d’autre part de dépasser le simple reflet de la réalité et d’emprunter au langage mystique et mythologique. Objets magiques, offrandes ou rituels de communication avec les ancêtres dans les cultes amérindiens, le miroir ouvre les portes d’un autre temps, d’un autre espace. (Site Eldorado-Lille3000)
Pour le commun des mortels, la canicule précoce (juin 2019) rime-t-elle vraiment avec réchauffement-dérèglement climatique ? On humidifie les vieux, on hydrate les enfants, on mange moins de viande, on recycle un peu, … gesticulations pathétiques face à l’urgence d’un changement fondamental et redouté de notre mode de vie … Que faire ?
Et moi, je continue à jouer avec mes polaroids … pas vraiment « développement durable » … produits chimiques et batteries (toxiques évidemment). Que faire ? (bis)
Il est de ces lieux oubliés par le temps … comme cet étroit (1,2m) passage long d’une centaine de mètres au cœur de Lille (il relie la rue Négrier à la rue Voltaire).
Bordé de hauts murs en briques percés de quelques portes, agrémentés de quelques graffiti, il permet effectivement le croisement simultané de trois anguilles (pourquoi trois ? Et combien dans chaque sens ?) nyctalopes, contorsionnistes et visqueuses (ce qui facilite le croisement).
L’emprunter c’est pénétrer dans un trou de ver spatio-temporel à l’issue indéterminée … du moins si on a l’imagination baladeuse 😉
La sortie est brutale … oui, on est toujours dans la nord. C’est aussi risquer, la nuit, de rencontrer des détrousseurs d’étroits passages plutôt que de grands chemins. D’accord c’est pas pire que le prélèvement à la source …
Un coupe-gorge qui inspira Marc le Piouff pour son roman policier éponyme (Vous ne l’avez pas lu ? Moi non plus) .
Curieux, j’ai cherché le pourquoi du « trois anguilles » et … je n’ai pas trouvé. Par contre, erreur symptomatique, le web le renomme parfois en « trois aiguilles » … étant donné la taille du châs, pourquoi pas ?
A un peu plus de 2 pas de là, Zacharie Bodson propose dans son délire Nicholsonien une laitière anonyme …
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