Poursuivons l'escapade milanaise (voir le billet précédent) …
… en vélo avec le réseau bike-Mi …
… avec les pavés ou plutôt les dalles larges ça peut secouer …
… en tram, direction la Pinacothèque de la Brera où le christ couché de Mantegna nous attend (je le suppose) …
… la Vespa aussi (et même si les vacances ne sont pas romaines et la Vespa verdâtre – du moins, c'est ce que laissent penser certaines affiches couleur de ce film noir et blanc – , il s'agit bien de l'Italie) …
… direction le Duomo (existe-t-il quelque part dans le monde un monument emblématique qui ne soit pas partiellement dissimulé par des bâches ?) …
… ou le quartier Navigli … fraîcheur et apéritif italien au menu …
… à suivre 😉
Une soif d'ailleurs, une envie de vaincre la grisaille … 3 jours à Milan.
Un city-trip (oui, le mot n'est pas joli) c'est une brève escale, un vagabondage dans l'ailleurs, une cueillette d'impressions, d'émotions … des paysages, des gens, des oeuvres d'art (ou pas), des odeurs, des emmerdes, des déceptions aussi … parfois, et souvent trop court pour un retour plus rapide que désiré.
Dans mes bagages, un Polaroid SX70 (en fait deux … le duo par précaution. Ces vieilles bêtes peuvent être capricieuses), pliables, relativement portables (on a fait mieux depuis mais c'est numérique), quelques packs (oui, ils supportent – jusqu'à présent – les rayons des contrôles d'aéroport tant en bagage de cabine, qu'en soute), …
Le pola rend la capture du moment plus physique que virtuelle, avec dans la main ce petit carton magique.
Le pola (selon Impossible Project) est aussi comme une émotion, pas toujours prévisible, prenant les couleurs de l'instant, sans retouche possible.
Et au retour, quelques dizaines de clichés … trier, revoir, se rappeler … puis scanner, sauvegarder … et, pour finir, publier …
Dans un premier billet généraliste (j'aurais pu écrire « fourre-tout ») …
… l'aéroport de Bergame … plus un test « couleur » qu'un cliché touristique 😉
Une chambre au 14e étage … skyline milanais(e) avec vue sur la gare centrale …
… et la nuit venant, coucher de soleil …
… du street art, mais ce sera pour d'autres billets …
… les rues ombragées, les trams vieillots …
… à suivre ☞ …
En regardant passer un tram (occupation non totalement réservée à la gente bovine) , l’idée m’est venue de réaliser un de mes péchés mignons [1. Mignon ? C’est mon avis et je le partage … avec vous.] un gifstamatic, c’est à dire une petite animation à partir de plusieurs clichés Hipstamatic. En choisissant un combo adéquat on restitue l’ambiance et le rythme désuets des vieux films.
Aussi dit, aussi tôt fait … Oui, l’iPad combiné avec mon iPod est un outil vraiment sympa.
Sympa ? Pas toujours, car, dieu sait pourquoi, lui qui côtoie Steve Jobs, iOS, le système d’exploitation d’Apple, est totalement allergique au très très vieux format d’images Gif. Pas moyen de sauver un Gif dans la pellicule de l’iDevice. Seule la première frame sera conservée. L’application Giffer! crée le Gif animé et le sauve dans un répertoire qui lui est propre (pas accessible à partir de Safari, par exemple, et donc, impossible de charger le média dans un billet WordPress), permet de le partager, de l’envoyer par mail. Point. Rien de plus.
Évidemment ne rêvons pas, pas moyen non plus [3. du moins je ne l’ai pas trouvé] d’uploader sur le fichier sur mon site WordPress.
Merci Apple ! En attendant d’avoir trouvé une solution ou, à défaut, mon retour en terre belge auprès de mon vieux PC sous Vista, vous vous passerez de l’animation et vous admirerez ces quelques clichés Hipstamatic …