La notice des films Impossible Project le spécifie clairement : utilisation optimale entre 13°C et 28°C, en dehors bonjour les dérives de couleur …
Et me voici en route pour Singapour d’abord et ensuite Bangkok … température en pleine journée proche (supérieure) des 35°C … à l’ombre, evidemment. La clim est reine ici et les coups de froid (metro, centres commerciaux, …) traîtres. D’abord optimiste, téméraire, j’emmenais mes SX70 (le fidèle SX70 Alpha et un SX70 AF Sonar … avec 30kgs de bagage, ça devrait passer) et quelques packs (SX70 Color et BW600 2.0) dans mes promenades quotidiennes.
Première crainte … la « radiographie » des bagages aux contrôles d’aéroport et l’impact des rayons sur les films Impossible. Apparemment, pas ou peu d’effet. A condition que la dérive des couleurs vers le rose de toutes mes photos soit bien due aux températures trop élevées.
Dérive des couleurs ? Un gros plan sur une belle grosse feuille de … (j’ai oublié la marque) … 100% chlorophylle normalement
Au sortir de l’hôtel, le SX70 et la pellicule sont encore bien frais et … le rouge et le vert …
Et un pack « défaillant » … 4 premières photos barrées par une ligne verticale blanche. Les rouleaux ? Propres. Je change de pack et le problème disparaît. Apres contact avec Impossible, le pack m’est intégralement remboursé sans hésitation (bravo Impossible) sous forme d’un bon utilisable (utilisé 😉 ) dans une prochaine commande.
Donc, en résumé, ces contrées sont très/trop chaudes pour la chimie d’Impossible (du moins pour les photos en extérieur). Seule parade, utiliser le SX70 en début de sortie, le stocker dans un sac à côté de bouteilles d’eau fraîche … Et après plus d’une heure à 36°C, le Wat Arun (Bangkok) en réfection …
Les films noir et blanc semblent plus costauds mais plus difficiles (manque de pratique) à utiliser … mais je n’avais qu’une douzaine de photos disponibles.
Ce close-up de poteries à Singapour (Emerald Hill Road) est, pour moi, plus que satisfaisant …
A suivre 😉