Edgar Poe disait que « toutes choses sont bonnes ou mauvaises par comparaison » … du binaire avant l'ère digitale, du « 1 ou 0 » et rien que ça.
Heureusement, en accolant les bits (une lettre de plus et c'était le dérapage) on peut passer à l'octet, à l'hexadécimal ou plus et la nuance apparaît, effleurée, lentement approchée.
Mais je m'égare … Cette série pola vs hipsta n'a pas pour vocation de décréter le bon, ni le mauvais. J'en suis fondamentalement incapable. Non, juste de placer en vis à vis l'analogique et le digital et ce de façon … numérique.
Hélas, jamais je ne pourrais vous faire sentir le plaisir du bzzzzzzzziiiiiiiinnnnnnnklakk du pola recraché par la caméra, l'impatience du développement « instantané » (30-40 minutes c'est long), la surprise face au comportement inattendu de la chimie, le bonheur de tenir en main ce minuscule petit carton avec une image, votre image … Mais là on quitte le virtuel.
Pour en revenir à cette série, il y a l'œil et, d'un côté un objectif, de la chimie et du numérique (le scan dénature le pola comme le mp3 dénature le vinyl) et de l'autre un objectif, un capteur, un filtre …
Quelques confrontations lilloises comme Euralille …
… un pochoir de The Dude Company (et ses Dude Cities, ici Berlin) et de ? (le sympathique personnage orange) …
… un hommage à Charlie par Jef Aerosol …
Pour ces photos le combo Long Island Hipstapak utilisé sur Hipstamatic est formé de l’objectif Florence et du film Robusta. Et pour les suivantes, un nouveau combo, le Bushwick Hipstapak, objectif Hannah et film Otto, …
Le pola par Curiosity.