Pour faire connaissance avec un artiste rien de tel qu'une expo … Et comme il est rare que les expos viennent à nous il faut aller à elles.
Au MAM (musée d'art moderne de Paris) il y avait Zeng Fan Zhi (attention, jusqu'au 16/02/2014), artiste chinois contemporain de renom (si on en croit les prix atteints par ses œuvres), ce qui, pour un béotien comme moi, est assez secondaire.
C'est vrai que ces visages parfois masqués, parfois déformés par des grimaces, et ces mains disproportionnées (l'artiste pense que les mains incapables de dissimulation, contrairement au visage porteur d'un masque, dévoilent la personnalité), sorte de leitmotiv chez le peintre, avaient attirés mon attention curieuse et intéressée.
Donc une expo … courons-y.
N'attendez pas que je dissèque les œuvres présentes, que je vous en dévoile le quoi, le comment et le pourquoi. Non. Mes yeux ont fait leur job, ont nourri mon esprit mais les mots, désolé, je ne les ai pas. Inculture ? Humilité ? (des mots vous en trouverez ici , ou ici)
Étonnamment la présentation des œuvres est faite sur une chronologie inversée … d'abord les récentes (forêts inextricables, entrelacements de branches … pour dissimuler quoi ?), pour finir par les œuvres de jeunesse plus crues (la viande crue sujet de natures mortes qu'il remplacera plus tard, comme sur The Last Supper, par la pastèque plus rafraîchissante) en passant par les œuvres plus connues, masques et grimaces.
Mon polaroid privé de flash (interdit ;-( ), mon reflex privé d'énergie (ah, cette batterie …) restait mon iBidule à l'appareil photo désespérément (volontairement) bloqué sur Hipstamatic, voici donc quelques impressions …
Évidemment la Cène (the Last Supper) … reconstituée (Hipstamatic combo lens Lowy et film Blanko BL4)
Autoportrait (?) …
Andy Warhol …
Un lièvre (allusion à Albrecht Dürer ?) tapi dans l'enchevêtrement d'une forêt mystérieuse.
Exposition Zeng Fanzhi – Musée d'Art Moderne de… par paris_musees
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