Il m'est tombé dans les mains, un peu par hasard … ou pas.
Vous attendez. Face à vous une bibliothèque. Vous la scannez du regard … des BD … oui, ça c'est accessible. Une couverture qui évoque (et même un peu plus) quelque chose. Oui, le gars n'est pas tintin (mais il a certainement le même coiffeur). Sur son lit, un magazine … pas tintin mais nitnit (si, si …). L'œuf n'est pas un champignon. Casterman n'est pas Cornelius et Burns n'est pas Hergé. Mais oui, il y a quelque chose …
Evidemment vous vous plongez dans le livre et les clins d'oeil à l'œuvre d'Hergé surgissent et se multiplient à la fois dans le style mais aussi dans le contenu …
Mais non, définitivement non, ce n'est pas un tintin. Le récit est déjanté. Apparemment l'auteur ne se nourrit pas exclusivement de choux de Bruxelles ou de corn-flakes arrosés de lait d'amande. De calystène, peut-être ? Mais ça prend. Et arrivé au bout du tome 1 (Toxic de Charles Burns chez Cornelius) vous en redemandez (3 tomes au total).
Mais vous dites-vous « et alors ? »
Et bien, j'en parle ici pour une triple bonne raison. D'abord la BD et Charles Burns valent le déplacement, deuxio le personnage principal aime la photo et utilise un bon vieux SX70 et pas qu'une fois. Et tertio, il fait à différentes reprises allusion à un photographe nommé Lucas Samaras … bien réel, bien vivant, un artiste-photographe qui a joué avec les polas, les a triturés au plus profond de leur émulsion …
He has been extraordinarily innovative in media, learning to manipulate Polaroids before the dyes set, or employing materials such as razor blades, chicken wire, beads, and gold. (interview magazine)
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