Suivant ses vertus diurétiques (et apparemment nocturnes) ou la forme agressive en « dents de lion » de ses feuilles on nommera cette plante pissenlit ou dents-de-lion (dandelion) …
Cette plante à la floraison banale acquiert légèreté à la maturation. Qui, à l’image de la « madame » du Larousse, n’a pas pris plaisir à souffler sur la plante et disperser la centaine de petits parachutes (lire en fin du billet un extrait de Wikipedia … entre hard-science et poésie surréaliste) ?
En pola muni de la lentille closeup c’est pas mal non plus (c’est mon avis et je le partage) …
L’observation des akènes dans une soufflerie verticale a permis d’identifier un phénomène de mécanique des fluides original concernant l’aigrette du pissenlit. Ce pappus poreux contient de 90 à 110 filaments (en dehors de cette plage, le phénomène ne s’observe pas). Sa géométrie et la répartition des filaments créent une bulle d’air stable en forme de vortex toroïdal (en) (vortex en forme d’anneau comme le rond de fumée de cigarette) détaché du corps de la graine. Cette bulle forme une zone de basse pression qui tire l’akène vers le haut et lui permet de profiter de courants ascendants pour être disséminé sur des distances pouvant atteindre facilement 10 km. Si les courants aériens sont favorables, le pappus permet une dispersion transocéanique des graines par le vent, ce qui favorise la spéciation allopatrique. (Wikipedia)
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