15 juillet 2017 permalink
Chaud, très chaud … Paris. Pas idéal (au-delà de 28°C) pour les polas …
Sur la route dominicale, Spy … un arrêt … toujours le même … comme le capuccino et le mal de dos …
Les polas non scannés s'accumulent Bali, Japon, Paris … allez hop on s'y met. Trier, scanner, retoucher (un peu … la fidélité du scan n'étant pas de premier ordre) … Et un premier billet sur la gare de Kyoto. Pas vraiment Japon traditionnel sushi-temple-tori-kimono mais c'est aussi le Japon, mon Japon …
et cette interrogation sur le vieillissement des films IP noir et blanc … sépiatisation légère ou lente dégradation progressive …
Le 8, mon SLR680 (en fait j'en ai deux 😉 ) patine lorsqu'il « autofocuse » (peut-être devrais-je dire « lorsqu'il tente de mettre au point automatiquement »). C'est l'occasion de tester le service de réparation d'Impossible Project … mail envoyé … à suivre (j'ai écrit un billet relatant l'expérience).
Le 9, j'ai entrepris le « reskinage » de mon valeureux SX70 Babas (pour les connaisseurs, c'est le SX70 modifié électroniquement pour accepter les films 600). Le skin se décollait de partout et j'avais un set de chez Aki Asahi (le top) prêt à l'emploi. L'opération est simple mais légèrement fastidieuse pour détacher tous les dépôts de colle et préparer les surfaces pour la nouvelle peau …
Le 13 … Il est temps de publier les #miscelleanees# de mai. Quelques manipulations élémentaires 😉 plus loin le brouillon avait disparu dans les limbes immatérielles d'une mémoire informatique 🙁 … Aaaarrrggghhhh … Reconstruire le passé, même proche … ma mémoire y parviendra-t-elle ? (Depuis toujours, ma mémoire refuse d'entregistrer les événements passés. Très vite elle les noie. Seules quelques bribes subsistent … « Que faisiez-vous le … ? » Cette question je redoute qu'on me la pose un jour car que pourrais-je répondre ?)
Le 14 … faire joujou avec le SX70 et son accessoire closeup (#121). Le grand jeu impliquant trépied et remote shutter et … du soleil …
Canicule, records de chaleur … il fait trop chaud pour … plein de choses. À part manger des cerises …
Il serait temps de scanner mars photos japonaises … une première série avec les bouches d'égouts (petit hommage à Pierre Akechinsky qui aimait reproduire par estampage les bouches d'égouts … expo à La Louvière).
Retrouvés au fond, ou plutôt en bordure, de ma bibliothèque quelques numéros de Science Fiction Magazine de … 1977 … Oui, déjà à cette époque … L'occasion de quelques photos-joujou …
Retour de mon SLR680 après une remise en forme chez Impossible Project aux Pays-Bas … Satisfait, je suis 😉
7 juillet 2017 permalink
Pour moi, un pola c'est une photo carrée dans un cadre blanc. J'ai bien dit « pour moi », libre à vous d'apprécier les cadres colorés, customisés des séries spéciales d'Impossible … Je suppose que ce blocage peut être imputé à une connexion neuronale défaillante … ou pas.
Et puis, tout intégriste passe (ou peut passer) par des moments de faiblesses et c'est ainsi que s'était glissé furtivement (mais intentionnellement) dans mes bagages un film Impossible Project Black and White avec cadre customisé Eley Kishimoto, fruit d'une collaboration momentanée et, je suppose, fructueuse entre Impossible et deux designers réputés (enfin pas jusque chez moi 🙂 … Une patte graphique géométrique noir et blanc qui pourrait coller avec l'atmosphère japonaise.
Et ce fut lors de l'ascension (complète … si, si … Les touristes craquent généralement apres 15 minutes, ensuite on se retrouve avec des japonais souvent – très – âgés mais vaillants) des milliers de marches encadrées de toris du site du temple Fushimi-Inari que ce pack émergea de mon sac.
Les toris en noir et blanc …
Le renard, kitsume, est partout et représente Inari la déesse des prostituées, des pompiers et de la fertilité …
Faute de lumière … bonjour le flou de bougé …
2 juillet 2017 permalink
… le 8 juin, bien malgré moi, mon SLR680 s'est mis dans la tête de « patiner de l'auto focus ». Je pense que c'est une maladie courante, une sorte d'alzheimer, pour ces vieilles machines.
En fait, l'auto focus semble fonctionner (?) mais plus sur la plage complète des distances sous 3 pieds (feet) … plus rien.
Un seul SLR vous manque et tout vous paraît dépeuplé …
Auparavant il était possible de déposer la bête à l'Impossible Shop parisien qui se chargeait de l'envoi et de la réception. Actuellement il faut traiter directement avec Impossible Project aux Pays-Bas.
La procédure à suivre est d'abord l'envoi d'un mail (indiquer repair dans l'objet pour un service rapide … j'ai oublié) à Impossible qui communique dans les 48h l'adresse où envoyer le pola qui sera alors nettoyé et autopsié. Un devis est envoyé et, si acceptation, la réparation (entre 25€ et 150€ est effectuée sinon Impossible vous réexpédie le malade pour 25€.
C'est ainsi que le jeudi 8 juin, j'ai envoyé le mail à l'adresse service(at)the-impossible-Project.com.
Le 9, réponse du service de réparation reprenant les conditions de réparation (entre 50€ et 125€ pour un SLR680 et, éventuellement, 20€ pour le skin partiel ou 40€ pour le total) et me donnant une adresse pour l'envoi du pola.
Le précieux colis est envoyé le 15, il arrive le 19 et le 23, une réponse … l'obturateur doit être remplacé, le sélecteur de pellicule de film doit être ajusté, avec le nettoyage … 150€ (sans les frais d'envoi). 🙁 Un peu cher (dans l'absolu … sinon c'était la poubelle) évidemment mais il (le pola et … le réparateur-salvateur) le mérite bien. Non ?
Le 28, nouveau message … Le SLR680 est sur le chemin de retour. Arrivée programmée (et respectée) par UPS le 29 🙂
Vite, vite un essai …
29 juin 2017 permalink
C'était fin mai, c'était Paris, il faisait chaud …
Un peu de fraîcheur et du street art (et oui …), le FestiWall avait eu lieu en bordure du canal de l'Ourcq quelques semaines plus tôt …
… le pont levant (voir aussi ce billet)
… Jana et JS …
… Oji …
… Raphaël Frederici …
… et aux alentours Learn …
{Polaroid SX70 filtre ND / Film TIP Color600}
21 juin 2017 permalink
Il y a pas mal d’années, j’avais lu quelque chose sur Pierre Alechinsky … Il disait être inspiré par les bouches d’égout de certaines grandes villes jusqu’à en prendre les empreintes pour les réutiliser dans ses oeuvres (admirables). Dernièrement, ce jeune (pour l’esprit, l’humour, la créativité) vieillard (pour l’expérience, la sagesse), à l’occasion de l’expo Palimpsestes au Centre de la Gravure et de l’Image Imprimée à La Louvière, redisait son plaisir de reproduire les surprenants graphismes de ces bouches d’égout … (Pour les amateurs d’Alechinsky, en téléchargement le catalogue de l’expo Pierre Alechinsky : margin and center au Guggenheim Museum en 1987)
« On marche dans les villes et on ne les regarde pas. On ne se rend pas compte qu’il y a là une imagerie étonnante. Quand j’en repère une, il n’y a pas dix manières de faire. Je me retrouve a quatre pattes au sol, à hauteur de chien, avec mon papier, ma brosse et mon encre de Chine. Mais il faut faire ça très tôt pour qu’il n’y ait pas de circulation … » (Interview de Pierre Alechinsky, journal Le Soir)
Parfois les moins grands esprits rencontrent les grands esprits … Quelque semaines avant durant mon petit périple japonais j’avais moi aussi flashé sur ces bouches d’égout jusqu’à en prendre une série de polas sous les regards (toujours) dignes, parfois surpris de japonais (il faut dire que la mentalité japonaise est étonnamment assez surprenante et permet dans de nombreux domaines beaucoup, beaucoup de fantaisie).
Place à quelques pola-estampages … Tokyo, Kyoto et Fukuoka (et quelques autres ici)
{Polaroid SX70 modif. 600 / Film TIP Color600}