Après la disparition du Polaroid original, niveau business ce n’était plus tendance et niveau chimie, non plus … arrêt de production pour certains réactifs, incompatibilité environnementale pour d’autres …
La route a été longue pour Impossible Project … retrouver ce paradis (d’accord ça manque d’anges … quoique …) perdu n’a pas été chose aisée. On s’était pris à aimer la réinterprétation des couleurs … les polas d’Impossible apportaient à chaque fois une dose de surprise, une dose d’échecs, une dose de frustration et une grosse louche de plaisir/bonheur.
Petit à petit, par légères touches façon trial and error, Impossible poursuivait sa quête du Graal, le Polaroid d’antan.
Puis Impossible Project redevînt Polaroid Original puis Polaroid … avec côté public un marketing assez offensif (pas toujours de bon goût … juste dans l’air du temps 😉 ) et côté discret une amélioration constante de la chimie.
Le rouge, le vrai avait été plus ou moins oublié (sauf chez certains polaroidomanes assez magiciens) et puis … petit à petit il est réapparu … façon coquelicot en close-up …
Suivant ses vertus diurétiques (et apparemment nocturnes) ou la forme agressive en « dents de lion » de ses feuilles on nommera cette plante pissenlit ou dents-de-lion (dandelion) …
Cette plante à la floraison banale acquiert légèreté à la maturation. Qui, à l’image de la « madame » du Larousse, n’a pas pris plaisir à souffler sur la plante et disperser la centaine de petits parachutes (lire en fin du billet un extrait de Wikipedia … entre hard-science et poésie surréaliste) ?
En pola muni de la lentille closeup c’est pas mal non plus (c’est mon avis et je le partage) …
L’observation des akènes dans une soufflerie verticale a permis d’identifier un phénomène de mécanique des fluides original concernant l’aigrette du pissenlit. Ce pappus poreux contient de 90 à 110 filaments (en dehors de cette plage, le phénomène ne s’observe pas). Sa géométrie et la répartition des filaments créent une bulle d’air stable en forme de vortex toroïdal (en) (vortex en forme d’anneau comme le rond de fumée de cigarette) détaché du corps de la graine. Cette bulle forme une zone de basse pression qui tire l’akène vers le haut et lui permet de profiter de courants ascendants pour être disséminé sur des distances pouvant atteindre facilement 10 km. Si les courants aériens sont favorables, le pappus permet une dispersion transocéanique des graines par le vent, ce qui favorise la spéciation allopatrique. (Wikipedia)
Une fantaisie polaroidesque et estivale … avec en prime le plaisir d’utiliser la lentille closeup (#121 + le porte-accessoire #113) de polaroid et son acolyte le câble déclencheur a distance (#112) …
Le confinement se termine … pas trop tôt. Quoique …
Se termine … oui et non … cafés, restaurants, cinés, frontières et j’en passe … fermés. Peut mieux faire pourrait-on dire ?
Et le virus qui, certainement, continue à roder et nous guetter … Heureusement, en restant masqué je doute qu’il me reconnaisse si d’aventure je l’intéresse.
Heureusement, soleil (oui, la sécheresse pointe déjà plus que son nez) jardin et pola font passer le temps … comme la contemplation de mes rhododendrons rouges 🙂
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