Les voyages en présenciel (-ciel ou -tiel …comme on veut) étant bannis, restent ceux en distanciel (-ciel et pas -tiel … c’est pas comme on veut. Allez comprendre …) … plus d’avions, pas de kérosène gaspillé et de CO2 libéré … une accalmie pour la planète.
Reste l’esprit … une agence de voyage pas toujours raisonnable mais pleine de ressources. Du temps, des souvenirs, de petites manipulations numériques, un InstantLab (faut bien l’utiliser de temps en temps. Que les puristes me pardonnent 😉 ), et voilà …
Il a parcouru l’Amérique, le Tibet, le Congo, l’Inde, la Chine … et pourquoi pas …
En juin on déconfine … va-t-on pouvoir respirer librement sans assistance artificielle ? Le virus est-il vaincu ou a-t-il juste signé une trêve unilatéralement ? Qui vivra, verra …
C’est en semi illégalité que je commence le mois en revoyant (enfin) pour quelques jours les chicoufs … un week-end placé sous le signe de Yakari, lectures diverses et artisanats indiens au programme (réalisation d’arc, de tomahawks, de hutte … ).
Le 3 … sortie en velo sur les berges de l’escaut …
Le 4 … et si ? Venant de Chine, un test sérologique Covid19. Et bien non je n’ai pas été contaminé à mon insu (ma grippette de février était bien une grippette). Et si ? Faux négatif ? Notre monde se résumerait-il à un virus … même couronné ?
Le 12 … le saviez-vous, le lierre peut être très allergisant. Je me retrouve rouge, gonflé et pustuleux (pas partout … ouf) après un débroussaillage vigoureux. Ça chatouiiiiiiiilllllle …
Le 14 … le temps des cerises. Il y a plusieurs décennies, j’ai planté deux cerisiers. Je les ai laissé libres de s’exprimer … ils grandirent, grandirent, grandirent … de quoi donner des complexes à ma petite échelle et à narguer mon absence totale de sens de l’équilibre. Et maintenant, les cerises sont plus proches des nuages et des oiseaux chapardeurs que de mes mains avides de cueillette … sigh …
Le 21 … très brève escapade aux Pays-Bas … Les bataves pratiqueraient-ils l’immunité de groupe ? Apparemment ils ont une façon bien à eux d’interpréter le social distancing tant en vogue …
Pour rappel, avec l'Instant Lab, les photos numériques qui dorment au cœur de votre smartphone peuvent être capturées sur la pellicule au format « suranné » de Polaroid d'Impossible Project, imperfections – donc charme – de cette pellicule comprises.
L'objet n'est en rien vital mais ludique et convivial (… et coûteux aussi) comme imprimer, partager, sur place les photos (oui, même les selfies 😉 ) numériques. Mais gare à l'addition …
Il est créatif aussi … Une manipulation numérique, un soupçon de double exposition et le comportement imprévisible de l'émulsion et c'est parti.
Et pourquoi ne pas donner une deuxième vie à vos » vieilles » photos numériques en les soumettant à l'Instant Lab … Par exemple, ces quelques photos prises en 2012 au Cambodge. Apres recadrage, le noir et blanc d'Impossible leur va bien (avis tout personnel) …
L'Instant Lab d'Impossible Project est un produit curieux, hybride, issu de la rencontre de deux mondes l'analogique et le digital.
Vous permettre de tenir en main, de toucher, de donner, d'échanger la photo bourrée de pixels immatériels obtenue avec votre smartphone, tel est l'objectif de l'Instant Lab. Qui sait … un jour du fond d'une boîte de chaussures planquée au fin fond du grenier ressortira le pola. Je doute qu'il en sera de même avec les giga-octets d'instants magiques figés sur un disque dur ou dans le cloud.
Au départ, même si je n'ai aucun préjugé pour le digital, que ce soit pour le streetart (photos sur @necDOT pour lesquelles j'utilise mon APN Sony), les photos de famille (généralement l'iPod), les instantanés de la vie (voir la section de #pola vs hipsta#), l'objet ne m'attirait pas vraiment … le prix y était pour beaucoup. Alors un prix soldé plus un voucher de fin d'année (sympa Impossible), plus un « mais que veux-tu comme cadeau ? » … me voilà avec un Impossible Lab Universal. J'espère qu'il va bien s'entendre avec mon iPod (je suis allergique au téléphone).
L'Instant Lab Universal fonctionne avec un grand nombre de smartphones (voir liste des appareils compatibles). Un support particulier pour les « anciens » iPhone et iPod est fourni (attention, la découpe ne tient pas compte de la coque et le risque d'un mauvais positionnement du smartphone n'est pas nul …). La boite contient un cable USB pour le rechargement de la batterie (oui, l'Instant Lab n'utilise pas les batteries incorporées dans le pack film. Dommage que ce cable ne puisse pas être rangé dans un compartiment incorporé), un couvercle de protection et une pochette souple pour ranger l'Instant Lab. Cerise sur le gâteau, un bon de réduction de 20% pour l'achat de films (l'Instant Lab peut utiliser les films SX70 ou 600) était joint à l'envoi.
L'objet, plastique noir, compact, est dans la digne lignée des « folding camera » (SX70, SLR680) de Polaroid, surtout dans le déploiement de la tour télescopique (mais plastique un peu « cheap »). Il est assez étrange par son design sobre et son utilisation assez rudimentaire (volet obturateur).
En suivant le mode d'emploi succinct fourni (un peu plus de détails ici) et après chargement, on lance l'application iOS ou Android sur le smartphone, on suit les informations et c'est parti …
Mon tout premier essai (Hautes Fagnes, variantes) brut. Mes impressions encore vagues se préciseront certainement dans un prochain billet …
… un pola classique avec le Polaroid SLR680 et un film TIP Impossible Project …
… la photo numérique avec mon iPod 5g …
… et le pola Instant Lab obtenu à partir de la photo digitale …
Clap de fin pour ce premier essai, concluant en première impression, et plus d'infos à venir …
Privacy & Cookies: This site uses cookies. By continuing to use this website, you agree to their use.
To find out more, including how to control cookies, see here:
Politique relative aux cookies