obsolescence programmée

C’était en février … Montpellier, la vieille ville. Un temps gris, calme, serein … peu de piétons (et pas de voitures) … il suffisait de peu pour se retrouver aux belles (?) heures médiévales …

C’était début janvier … un temps de saison et une luminosité en accord avec un ciel percé de temps à autres par un rayon de l’astre presqu’oublié. Froid et sombre … tout pour plaire au Polaroid SX70 même tuné pour des films 600.

Quelques pas au pied de la cathédrale de Tournai … Saint Luc peignant la Vierge d’après une peinture de Roger de le Pasture (alias Rogier van der Weyden) … un peu verts ( la température), un peu sombres … des polas d’hiver somme toute.

Suite au billet précédent et à l’arrêt incontournable à la gare de Mons, quelques pas dans la ville (l’Art Habite la Ville paraît-il) quelques polas avec mon SLR680, fragile et encombrant mais combien efficace …

Un regard dont j’ignore l’auteur …

Jana et JS …

NeverCrew …

Dusk …

Andrea Ravo Mattoni …

Et non, cet énorme bidule posé sur la place Leopold n’est rien moins que la nouvelle gare … voie ferrée et omnibus plutôt que voyages intergalactiques.

Bon d’accord il y a un peu de cette grenouille qui voulait devenir aussi forte qu’un bœuf. Au départ une passerelle enjambant la voie ferrée et à l’arrivée (Calatrava, l’architecte du Ground Zéro à New-York mais aussi de la très belle gare de Liège, 10 ans de retard et plusieurs centaines de millions) une cathédrale galactique réellement impressionnante.

Une petite balade en forêt parmi les pins … rien que du banal … quoique … Le silence.

Pour moi qui fréquente assidûment la Terre du Milieu un craquement de branches trahirait l’approche d’un orque, une flèche décochée par un elfe chasseur ferait vibrer l’air, le brame d’un cerf impatient (ok ce n’est plus la saison) … non rien de tout ça. Juste des pins et quelques pépiements indéterminés …