27 octobre 2013 permalink
Étant incapable de choisir UN appareil photo pour mes pérégrinations urbaines, je me retrouve souvent avec quelques kilos de matos à l'épaule.
Le SX70 est évidemment indispensable quoique pas très tout-terrain. Très capricieux, pour un rien (température, luminosité, …) de trop ou de trop peu, il éjecte un pola imbuvable (et cher) … trop blanc, trop foncé, trop mauve, avec (ou pas) des bandes verticales. Et comme il est aussi un chouia vicieux, ce n'est qu'au bout de 45 minutes qu'on se rencontre de la catastrophe … pas question donc de retenter la photo. Mais quand la photo est réussie …
Le polaroid The Reporter bien que moins performant ( mise au point par estimation de distance, …) qu'un polaroid pack 100 est léger (tout est relatif), pas trop volumineux (tout aussi relatif), se nourrit de films Fuji FP-100C (pour la couleur) ou FP-3000B (pour le noir et blanc), moins chers, moins imprévisibles que les films Impossible Project du SX70. Il a (presque) tout bon … peut-être trop ? Non, car les films peel-apart dégoulinent de produits chimiques caustiques lorsque on sépare le positif du négatif. Ça colle, ça irrite (un peu), ça tache (dans un prochain billet je vous montrerais comment je procède pour diminuer les inconvénients) … Heureusement on peut attendre quelques heures avant d'opérer.
Un numérique … soit un compact Panasonic Lumix LX5, léger, soit un reflex Canon, lourd, que je réserve plutôt aux photos de street art pour mon autre blog @necDOT.
Et, on ne sait jamais, un iPod Touch pour faire de « l'hipstamatic », la seule appli photo qui trouve grâce à mes yeux.
Chaque appareil ayant ses qualités propres, on ne sait jamais à l'avance lequel saura faire face aux événements. Le tout dans un sac fourre-tout … c'est le « bardak » comme on dirait plus à l'est.
À titre d'exemple une confrontation SX70 et polaroid The Reporter …
La fresque « ville en Couleur » de Madamelabelge, près du Wiels à Forest (Bruxelles) …
La fresque « Odilon Verjus » (inspirée de la la BD de Yann et Verron ) rue des Capucins dans les Marolles (Saint-Gilles, Bruxelles) avec en fond l'imposant palais de justice (difficile d'obtenir la bonne exposition ne lésant ni la fresque ni le palais de justice) …
24 octobre 2013 permalink
Il y a peu je consacrais un billet à la place Flagey et son « paquebot », bâtiment phare d'une époque architecturale révolue.
Le Wiels ou le Blomme , du nom de son architecte Adrien Blomme, date du milieu du XXe siècle. Pur exemple de ce qu'a pu être l'architecture moderniste de cette époque, le bâtiment abritait une brasserie florissante avec ses superbes cuves de brassage en cuivre étincelant.
Hélas, avec la faillite de la brasserie Wielemans-Ceupens, le bâtiment connu de sombres années avec le démantèlement de quelques cuves, les projets inaboutis ou « inaboutissables » (d'accord le néologisme est assez pénible pour les oreilles fragiles), tout ce qui fait et a fait l'urbanisme bruxellois, avant de ressusciter en centre d'art contemporain, le Wiels.
Quelques photos avec mon polaroid The Reporter (film Fuji FP-100 C) …
Et un bâtiment semblant voué à la démolition …
21 octobre 2013 permalink
Si vous êtes perspicace vous aurez noté que j'ai un autre blog orienté street art. Bien que non spécialiste en art, en street et en n'importe quoi, j'aime …
Ainsi, un des premiers artistes « locaux » à attirer mon attention fut Etienne Bergot aka The Dude Company … une superbe Erykah Badu perchée sur un tabouret quelque part sur un mur lillois …
Actuellement, The Dude Company, est dans un trip (The Dude Cities) « ville + architecture moderniste » et dans cette série d'œuvre (Lille, Berlin, Bruxelles, …) il a utilisé le bâtiment Wielemans-Ceuppens (dans un prochain billet je vous présenterai quelques polas de ce bâtiment) et, lors d'une visite à l'atelier d'Etienne Bergot, un de mes polas du Wiels a rencontré son « portrait » …
Oui, en bas à droite, c'est bien mon pola collé par le Dude lui même 😉 … moment de pure jubilation (oui, il m'en faut peu …)
Ne manquez pas de faire un détour par mon blog @necDOT où vous en verrez plus sur le Dude et beaucoup, beaucoup d'autres …
Et un pola du Wiels, en vrai … (D’autres dans un prochain billet)
11 octobre 2013 permalink
ou, peut-être, la place Flagey serait-elle Brüsel ?
Sur un côté de la place Flagey à Ixelles trône ce bâtiment pas vraiment beau, juste symbolique, vestige d'une époque architecturale révolue, paradoxe du moderne (ou de ce qui l'a été) rattrapé par le temps, l'ancien bâtiment de l'Institut National de Radiodiffusion (ancêtre de la RTB , à l'époque pas encore F).
Une sorte de paquebot échoué au bord des étangs d'Ixelles, une architecture qui n'a certainement pas échappé à François Schuiten, l'auteur des Cites Obscures dont Brüsel, un Bruxelles imaginaire, rêvé …
The Future is Now … 75 ans déjà …
C’est en 1935 que l’INR-NIR décide de faire construire un bâtiment flambant neuf desti- né à accueillir la radio et la télévision publique. S’inspirant de la Deutschlandfunk Berlin et de la BBC, l’architecte Joseph Diongre réalise à Flagey un bâtiment magnifiquement moderne. Le résultat est à la croisée entre Le Corbusier et l’école de Berlage. A son inauguration en 1938, le bâtiment abrite des studios dont l’acoustique extraordinaire, sans doute une des meilleures au monde, rivalise avec le Radio City Hall de New York … (Lire la suite sur le site de Flagey.be)
{vitrine de la librairie Brüsel , polaroid SX70}
Et une vision, iphoneographique celle-là, avec Hipstamatic (Hipstapak Buenos Aires) …
7 octobre 2013 permalink
C'était à Balaklava (voir billet), sur le port … Quelques rares bateaux de pêches amarrés, des yachts (la crise ne touche pas tout le monde apparemment), …
Et Vadim Nikylenko … Son chevalet installé à l'arrière de sa (très) vieille voiture bleue, probablement une lada, l'autoradio diffusant de la musique et lui peignant tranquillement.
J'ai un faible pour les peintres de rue, bons ou mauvais d'ailleurs. Je prends un pola, lui offre … « For you … ». De l'incompréhension, puis un énorme sourire, et timidement quelques mots baragouinés (tant par moi que par lui) … Polaroid, Ukraine, Bruxelles (il comptait y aller bientôt avec son père, peintre lui aussi) … éphémère rencontre.
Un second pola et une signature pour lui donner vie …
PS : Vadim if you read this post … please, send me a mail (or write a comment). I would be so happy.