23 juillet 2018 permalink
Eddie Colla déclare aimer Paris et, ces dernières années, il y a disséminé plusieurs de ses intrigants personnages, musclés, gantés, casqués, masqués, pas vraiment rassurants.
Qu'Eddie Colla ait une formation de photographe ne surprendra personne par le réalisme de ses personnages. Je les voyais comme des guerriers urbains issus de mégalopoles d'un futur proche, froidement hostiles. Et puis en cherchant un peu une explication style « mais bon sang de bon dieu, que veut dire l'artiste ? » j'ai découvert que la froide agressivité qui pour moi suintait de ces êtres n'en était pas vraiment et qu'ils cherchaient essentiellement/désespérément à survivre dans un environnement malsain sur tous les plans … pollutions, maladies, société. Oui, tout est agression.
Eddie Colla compare le travail du streetartiste avec la publicité … il refuse d'être traité de vandale car comme la publicité urbaine il utilise souvent les mêmes supports. A cette différence près … la publicité paie pour aliéner l'esprit du passant alors que le streetartiste vole l'espace pour apporter gratuitement du rêve, de la réflexion, … Voleur, oui, mais pas vandale.
Je n'en dirai pas plus, c'est si bien expliqué ici.
Et moi, « le passant au polaroid », j'aime saisir ces moments éphémères (que dure une oeuvre de streetart ?) et laisser mon pola revisiter l'instant (température, chimie, et le photographe … tout est prétexte à singulariser la photo)
28 mai 2018 permalink
Quelques pas dans Lille … quelques « graffiti » (quel mot employer pour faire bref ? Collage ? Streetart ? Pochoirs ? … ou les trois) et, chose étrange 😉 ,une même veine d'inspiration … cri, terreur, surprise …
{Polaroid SLR680 / Film Polaroid Originals Color600}
27 avril 2018 permalink
Suite au billet précédent, un deuxième petit (par le commentaire) billet sur The Crystal Ship, le festival Streetart d'Ostende et toujours en format pack100 (Polaroid Land 330)… les réserves s'épuisent 🙁
25 avril 2018 permalink
Difficile d'ignorer une manifestation Streetart de la taille du Crystal Ship à Ostende. Depuis 3 ans, année après année plus d'une dizaine de « murs » (pignons, façades, … ) sont investis par des artistes du monde entier …
Un rayon de soleil, un vélo (très utile car les oeuvres sont assez dispersées) , le plan (disponible à l'office du tourisme ou en téléchargement, pas très lisible) et c'est parti.
Dans ce premier billet, du Polaroid 330 (film Fuji FP-100C), pas toujours pratique à manipuler (attendre 2 minutes, peler le film, se barbouiller les doigts de produits chimiques, ranger les clichés encore humides … sous les yeux d'un public parfois surpris) … dans le désordre …
… A Squid Called Sebastian …
… le Colectivo Licuardo …
… Dourone (le soleil ne se gêne pas … ombres et lumières parfois exacerbées) …
… 1010 …
… Eversiempre …
à suivre ici 😉
17 avril 2018 permalink
Prenons une ville du nord de la France. Disons, Roubaix …
Ajoutons un de ses enfants plutôt célèbre … le compositeur Georges Delerue. Plus de 300 musiques de films à son actif …
Et pour finir, demandons à un artiste brésilien Joao Samina de sublimer (si sublimable il est …) l'ensemble sur un pignon … roubaisien.
Nous obtenons ainsi, une superbe fresque, un portrait au pochoir en noir et blanc très contrasté, découpé géométriquement, décalé et mélangé avec d'autres formes où le rouge prédomine …
Et pour ce qui me concerne, un Polaroid SLR680, le soleil en face 🙁 … (Et anecdotiquement un Polaroid 240 qui rend l'âme … grrrrrrrr … Ô rage, Ô désespoir …), le tout façon pola² …