16 août 2018 permalink
Poursuivons notre balade autour de l’avenue Vincent Auriol dans le 13e …
Le Polaroid pack100 n’est pas particulièrement « ergonomique ». J’avais un Polaroid 250, une belle bête. Hélas le soufflet a mal vieilli et est piqueté de petits trous, sources de fuite (d’ailleurs, plus intrusion que fuite … question de sens) de lumière … irréparable et inutilisable. J’utilise le 330 … un peu lourd (bien que le 330 en plastique le soit moins qu’un 250 avec boîtier métallique), encombrant et moins souple (le 330 n’a pas le viseur Zeiss repliable du 250) … On fait avec.
Quant aux films pack100 « pelables » (le Fuji FP-100C), outre qu’ils soient en voie de disparition (ce qui est – de plus en plus – rare est de – plus en plus – cher 🙁 ) ils ont le gros défaut de « suinter » de produits chimiques lors du pelage (pour faire simple, après +/- 2 minutes, on sépare – on pèle – deux couches, le positif et le négatif, séparées par les réactifs). Ça coule, ça colle … pas top (La solution : intercaler une feuille de papier cuisson prédécoupée entre les positifs et le transport en devient plus aisé. Et le négatif ? Pour moi … poubelle . Shame on me). On en a donc plein les doigts. L’analogique c’est la vraie vie 😉
… Faile … à couper le souffle …

… Seth …


… Jorge Rodriguez Gerada …

… Sheppard Fairey …

… Maye …

… et un peu plus loin, à la Butte aux Cailles … Veracidade …

et des graffiteurs anonymes …

29 juillet 2018 permalink
A Paris dans le 13e, à l’initiative de la galerie Itinerrance, de la mairie, mais sûrement pas que … peu à peu les murs sur et autour de l’avenue Vincent Auriol ont accueilli les œuvres de grands du streetart.
Ces œuvres hauts perchées, parsèment l’avenue … il suffit de lever la tête et se régaler.
Par goût du partage, j’y ai entraîné mon Polaroid 330 avec quelques films Fuji FP-100C …
… un baiser façon D*Face …

… C215 et Shepard Fairey (très discret) …

… D*Face, encore lui mais on ne s’en lasse pas …

… Jana et JS, j’aime beaucoup …



A suivre …
23 juillet 2018 permalink
Eddie Colla déclare aimer Paris et, ces dernières années, il y a disséminé plusieurs de ses intrigants personnages, musclés, gantés, casqués, masqués, pas vraiment rassurants.
Qu'Eddie Colla ait une formation de photographe ne surprendra personne par le réalisme de ses personnages. Je les voyais comme des guerriers urbains issus de mégalopoles d'un futur proche, froidement hostiles. Et puis en cherchant un peu une explication style « mais bon sang de bon dieu, que veut dire l'artiste ? » j'ai découvert que la froide agressivité qui pour moi suintait de ces êtres n'en était pas vraiment et qu'ils cherchaient essentiellement/désespérément à survivre dans un environnement malsain sur tous les plans … pollutions, maladies, société. Oui, tout est agression.
Eddie Colla compare le travail du streetartiste avec la publicité … il refuse d'être traité de vandale car comme la publicité urbaine il utilise souvent les mêmes supports. A cette différence près … la publicité paie pour aliéner l'esprit du passant alors que le streetartiste vole l'espace pour apporter gratuitement du rêve, de la réflexion, … Voleur, oui, mais pas vandale.
Je n'en dirai pas plus, c'est si bien expliqué ici.
Et moi, « le passant au polaroid », j'aime saisir ces moments éphémères (que dure une oeuvre de streetart ?) et laisser mon pola revisiter l'instant (température, chimie, et le photographe … tout est prétexte à singulariser la photo)
28 mai 2018 permalink
Quelques pas dans Lille … quelques « graffiti » (quel mot employer pour faire bref ? Collage ? Streetart ? Pochoirs ? … ou les trois) et, chose étrange 😉 ,une même veine d'inspiration … cri, terreur, surprise …
{Polaroid SLR680 / Film Polaroid Originals Color600}
27 avril 2018 permalink
Suite au billet précédent, un deuxième petit (par le commentaire) billet sur The Crystal Ship, le festival Streetart d'Ostende et toujours en format pack100 (Polaroid Land 330)… les réserves s'épuisent 🙁