Du côté de la maison-mère, ou du moins du QG médiatique de Polaroid, là-bas aux States, les publicitaires semblent se régaler du mot « imperfectionist ». Et c’est vrai que le pola d’aujourd’hui a peine à atteindre la qualité qu’il avait au siècle précédent. Alors plutôt que de cacher les imperfections autant en faire une force … si possible.
Depuis les tâtonnements d’Impossible Project qui voulait ressusciter l’instantané façon Edwin Land, Polaroid a connu des hauts et des bas et même si on serait plutôt sur une voie ascendante, la perfection est encore assez éloignée. Mais la recherche-t-on ? C’est une autre question.
Ainsi une des grosses limites de la chimie actuelle est sa sensibilité aux températures « extrêmes » … disons que sous 13°C les polas se mettent au vert et au-dessus de 28°C ils voient la vie en rose …
When shooting with Polaroid film, keep in mind that our film works best in moderate temperature, between 13 – 28°C (55 – 82°F). Temperatures significantly outside of that range can affect our film in unpredictable ways with respect to development time, color and saturation.
Ainsi lors d’une récente sortie lilloise, avec une météo peu ensoleillée et une température proche de 5°C et malgré l’utilisation de ruses diverses pour épargner le froid aux clichés, mes polas optèrent pour une nuance verdâtre …
Pas vraiment fana des film duochrome, j’ai testé un filtre orange …
Ce filtre réduit très sensiblement la lumière atteignant la pellicule (donc en visant carrément le soleil le risque de surexposition est faible) et exacerbe les contrastes dans les zones très éclairées (nuages autour du soleil). Le résultat ce sont ces faux couchers de soleil en plein midi et ces visions semblant provenir de l’après big bang, ce moment où l’univers pris naissance dans une explosion de lumière, d’énergie et de mystère et où la gravitation générale et la physique quantique se séparèrent d’un commun accord en attendant qu’un futur Hawking puisse les réconcilier …
Une deuxième (la première est ici) salve de polas en mode at home …
Les conditions lumineuses (lightbox … le flash a une désagréable tendance à cramer les objets trop proches) étant réunies … quelques polas macro (lentille Vivitar macro +4 et adaptateur SX37 de Brooklyn Camera), le tout sans flash … et in vitro …
Tout est dit dans le titre … Grisaille et froidure sont des adversaires de poids capables de me retenir calfeutré à la maison.
Hélas, si le soleil est timide (ou inexistant) dehors, la lumière a l’intérieur risque peu d’exciter la cellule vieillissante du SX70.
Au détour d’un craquage numérique, j’ai reçu de Chine après une commande aux US (qui a dit dropshipping ?) une boite lumineuse. Évidemment les 2 rangées de leds furent insuffisantes pour la sensibilité des films Color600. Après ajout de quelques leds supplémentaires çà l’a fait …
Une boite à lumière (le flash étant trop éblouissant) et des lentilles « effets » Spectra et c’est parti …
Il y a peu je me posais la question de savoir comment distinguer un marron d’une châtaigne …Mon chicouf de 7 ans me regarda surpris et me répondit que c’était simple … une histoire de bogues et de piquants, la châtaigne étant plus spécialement adaptée à une main de fakir …
Pour le reste entre le « marron n’est pas comestible » et la purée de marron, les marrons glacés et un mont-blanc j’ai tendance à bugger. En fait c’est simple, si votre marron fait partie de la famille des hippocastanacées et non des fagacées et bien, évitez-le ou ayez sous la main le numéro du centre anti-poisons.
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