Du côté de la maison-mère, ou du moins du QG médiatique de Polaroid, là-bas aux States, les publicitaires semblent se régaler du mot « imperfectionist ». Et c’est vrai que le pola d’aujourd’hui a peine à atteindre la qualité qu’il avait au siècle précédent. Alors plutôt que de cacher les imperfections autant en faire une force … si possible.
Depuis les tâtonnements d’Impossible Project qui voulait ressusciter l’instantané façon Edwin Land, Polaroid a connu des hauts et des bas et même si on serait plutôt sur une voie ascendante, la perfection est encore assez éloignée. Mais la recherche-t-on ? C’est une autre question.
Ainsi une des grosses limites de la chimie actuelle est sa sensibilité aux températures « extrêmes » … disons que sous 13°C les polas se mettent au vert et au-dessus de 28°C ils voient la vie en rose …
When shooting with Polaroid film, keep in mind that our film works best in moderate temperature, between 13 – 28°C (55 – 82°F). Temperatures significantly outside of that range can affect our film in unpredictable ways with respect to development time, color and saturation.
https://support.polaroid.com/hc/en-us/articles/115012361067-How-does-temperature-affect-Polaroid-film-
Ainsi lors d’une récente sortie lilloise, avec une météo peu ensoleillée et une température proche de 5°C et malgré l’utilisation de ruses diverses pour épargner le froid aux clichés, mes polas optèrent pour une nuance verdâtre …
Du streetart avec Taqi Spateen …
… Andrea Ravo Mattoni …
… un inconnu …
… Neiluj, outrages du temps …
… MonkeyBird Crew …
… basket et graffiti …
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