31 octobre 2014 permalink
Spécial Halloween 😉
Vous aimez les squelettes, les crânes et autres calcifications du même type ? Moi … pas trop. Mais, aimablement invité à présenter un skull bien à moi sur la page Facebook je dus cogiter ferme …
Donc point de crâne dans mes polas, point de crâne dans mes tiroirs, point de crâne enterré au fond de mon jardin, … rien. Même pas un tout petit crâne bien mignon tatoué quelque part … Ok, il y avait bien quelques belles oeuvres streetart numériques mais, ici, point d'Instant Lab pour instantanéiser la chose. Rien.
Partant de rien, difficile d'arriver à tout. Contentons-nous d'un petit quelque chose modeste … Et une idée … Elle vaut ce qu'elle vaut. Un peu de matériel et deux polas (dont une copie-roid de page de magazine – et il s'en sort bien mon SLR680 – avec un beau petit crâne chevelu de l'artiste Monsieur Qui aka Eric Lacan. Désolé pour l' »emprunt ») Impossible Project avec mon SLR680 et du BW600 …
L'idée … un petit montage assez banal en utilisant la technique de transfert d'émulsion (séparer la « gélatine » photo de ses supports carton et plastique et la déposer/coller sur un autre support, ici du papier aquarelle). Il m'apparaissait logique d'utiliser la technique adaptée aux films couleurs (articles sur le blog et texte/photos sur le blog d'Impossible Project). Comme je l'avais déjà constaté ici ça fonctionne mais à quelques différences près.
- On découpe le cadre carton (ou plus) autour de la photo
- On dépose la photo dans de l'eau assez chaude. Pour un film couleur, le carton inférieur se détache rapidement/aisément, et, ensuite, on sépare l'émulsion de la mince feuille plastique en mylar . Ici, les trois couches (plastique-emulsion-carton) collent assez fortement. Le temps de trempage est plus long. Ensuite, en glissant un ongle entre le mylar et le reste on peut délicatement le décoller. Ensuite, avec un pinceau on peut séparer l'émulsion du fond noir.
- L'émulsion « ratatinée » est transférée dans de l'eau froide (la manipulation en est facilitée) et déposée sur le nouveau support humidifié (on glisse l'émulsion au dessus du support).
- Pour finir, séchage à plat, et aplanissement sous un bon gros dico.
Conclusion, le transfert d'émulsion est possible avec les films noir et blanc d'IP (du Generation 1 … en est-il de même avec le tout nouveau Generation 2 ? ) mais avec quelques petites adaptations.
Le résultat, intitulé « Série noire » …
17 septembre 2014 permalink
Dans la gamme des SX70 pliant il y a différents modèles … le SX70, les SX70 Alpha, le SX70 Model 2 (non je ne parle pas du Model 3 qui n’est pas un vrai SLR à la différence de ses prédécesseurs pour qui, en tant que reflex, le « what you see is what you get » n’est pas qu’un slogan … ).
Produit de 1972 à 1977+ (The Land List), le SX70 n’a fondamentalement guère évolué (pour vérifier la date de fabrication de votre précieux jouet c’est par ici), quelques modifications esthétiques mais peu au niveau conception optique, mécanique, électronique …
ALL Folding SX-70 Cameras have the following features in common:
- 4-element 116mm f/8 glass lens
- Minimum focus: 10.4 inches
- Front-cell focusing via geared wheel at top of lens/shutter housing
- Electronic shutter
- Programmed automatic exposure– shutter speeds from >10 sec to 1/175; aperture range f/8- f/22; smaller apertures possible when flash is used.
- Auto flash exposure based on focus distance; Max flash distance 20ft.
- Has built-in Flashbar socket for flash. Accessory electronic flashes were also available.
-
Socket for an electrically-actuated remote shutter release.
Se valent-ils tous ? Outre le fait que l’âge/utilisation de l’appareil joue malgré tout (usure mécanique, fatigue de la cellule, …), 3 détails doivent retenir votre attention dans le cadre d’un achat …
- La visée dispose-t-elle d’un stigmomètre ? C’est ce double demi-cercle, dans le viseur qui permet de mieux gérer la mise au point.
- La présence du pas de vis pour fixation sur trépied ? Utile car l’appareil utilise des films ISO 100 relativement peu sensibles impliquant des temps de pose plus longs et un risque certain de flou de bougé par faible lumière. On y est vite 🙁 Heureusement, l’accessoire #111 compense cette absence mais est un peu encombrant (Pour rappel, la lentille close-up et son support #121 et #113 et le déclencheur à distance #112, remote shutter, peuvent s’avérer utiles pour tout SX70)
- La possibilité de fixer une lanière sur le SX70 ? Certains modèles disposent « d’encoches » dans la structure de l’appareil permettant de fixer cette lanière. Pour moi, elle est très utile car dès le déclenchement vous pouvez lâcher l’appareil et veiller à la protection du pola éjecté (en hiver, par exemple, on peut immédiatement – les premières secondes sont toujours capitales – mettre le pola au chaud sans devoir poser l’appareil)
- La plupart des SX70 disposent d’une échelle des distances pour la mise au point, gravée autour de l’objectif. Cette échelle n’est pas présente sur les premiers modèles mais est, à mon avis, sans grande utilité.
Quant à savoir quel appareil est doté de quoi, je me suis rendu compte que ce n’était pas évident et que la présence ou non du trou pour trépied (normalement absent sur SX70 et SX70 Model 2 et présent sur SX70 Alpha), du stigmomètre (Polaroid l’a installé dans le cadre du service après-vente sur certains premiers modèles) et des encoches de fixation (présentes normalement sur les SX70 Alpha), ne semblait pas toujours correspondre au nom/modèle de l’appareil … certains peuvent l’avoir … ou pas ? Donc, si ces détails vous paraissent importants, posez la question avant de vous précipiter, mais à prime abord le SX70 Alpha devrait être le plus complet …
Un gazania (SX70 Model 2 sans et avec la lentille close-up #121 et porte accessoire #113 + accessoire pour trépied #111)
… et de la verveine avec le kit close-up …
… et le matériel utilisé, en noir et blanc …
{Polaroid SLR680 / Film Impossible Project B&W600}
15 août 2014 permalink
Faire un panoramique avec du pack universel d’Impossible Project et un polaroid ce n’est pas évident … Garder l’horizontalité, effectuer le déplacement latéral, suivre les repères avec, après chaque photo, la nécessité de récupérer le pola qui s’éjecte … dur, dur.
Heureusement, il y a le trépied (j’utilise un Manfrotto MKC3 d’entrée de gamme, léger, peu encombrant, fonctionnel. J’ai acheté deux plateaux supplémentaires 785PL – la pièce faisant jonction entre l’appareil photo et le trépied – ainsi, je ne suis pas obligé de la déplacer lorsque je change d’appareil) … et là ça devrait être jouable. J’embarque donc l’ensemble dans le cabas de mon Brompton et c’est parti. Le trépied pliable et léger se fait discret. Merci, à lui.
La photogénie de l’Escaut et de ses méandres, me paraît évidente (et à quelques coups de pédales de mon home sweet home). J’utilise ici le SX70 Sonar AF … l’auto-focus est-il utile ou pas dans ce genre de photo ? Je ne sais pas, mais le pola est doté du trou pour fixation de trépied et ça c’est intéressant. Il n’est pas nécessaire d’emporter le kit #111 (tripod mount for SX70).
Au passage, impression ou réalité, la qualité des films Impossible Project SX70 Color (date de fabrication 07/2014 pour ce pano) me paraît en net progrès (sauf pour le temps de développement toujours trop long … pour un instantané. Et ce n’est qu’après 40 minutes qu’on se rend compte du léger mais #{}¥£<> décalage de la troisième photo)
7 août 2014 permalink
Depuis l’acquisition d’un trépied photo pour SX70 Alpha (et tout autre appareil évidemment), ma vie à changé (second degré, évidemment). Les photos close-up (ou en luminosité limite, vite atteinte avec les films peu sensibles pour SX70) deviennent possibles par élimination du flou de bougé.
Hélas, tous les SX70 Folding ne disposent pas de ce petit pas de vis salvateur. Polaroid avait en son temps corrigé ce problème avec cet accessoire ( le tripod mount #111) doté d’un trou pour trépied et adaptable sur les SX70 pliants. Un petit plus assez utile …
Trouvé aux US sur la Baie, je me suis empressé de le commander (si les prix US sont généralement plus faibles que les prix européens, les frais de livraison et les éventuels frais de douane, eux, sont toujours exorbitants …). Il est important de vérifier avant le clic fatidique que l’achat comprend bien les frais de douane et ne vous arrivera pas avec une horrible surprise …
Donc, une dizaine de jours après ma commande le kit #111 m’est bien parvenu … Il se clipse aisément à la base du SX70 en position déplié (et ne peut donc être « accouplé » à demeure au polaroid).
Un joli trio … SX70, kit #111 et trépied
{Polaroid SX70 Sonar AF/ Film Impossible Project SX70 Color}
25 juillet 2014 permalink
Il y a peu Impossible Project (re)sortait de ses cartons des films pour pola 600 intitulé Cyanograph … une chimie bleue, peu contrastée … J’avoue ne pas avoir été convaincu.
Dernièrement, Impossible vidait ses frigos et en ressortait des « vieilleries » expirées et expirantes. Conserver du vin, un bon millésime, ça va … des films polaroid … bonjour les dégâts/déceptions (voir mes essais du polaroid 779).
Des vieux films Impossible Project … pas question. Déjà frais c’était pas top alors vieillissants … Mais, dans le lot, je n’ai pas pu résister à deux films Polaroid 100 Blue (exp. 04/2009). Je n’aime toujours pas le look blue mais un prix raisonnable (tout est relatif. Le prix d’un paquet de cigarette est-il raisonnable ? Ne fumant pas, je n’en sais rien 😉 ) et surtout, cette impression de passer à côté de quelque chose qui n’existera plus (que ne donnerais-je pour voir, juste une fois, un dronte de Maurice, pardon, un dodo ) … j’ai donc craqué.
Ma curiosité insatiable fut modérément titillée par un nom, « Paul Giambarba », figurant sur la « sur-boîte » (Impossible a doublé la boîte Polaroid originale par une boîte bleue minimaliste, assez classe). En fait ce monsieur fut responsable du design (packaging …) chez Polaroid et c’est à lui qu’Impossible confia le design de ses premiers produits … Ah, bon … une fois de plus on mourra moins bête. Merci, internet.
Le plus beau packaging ne faisant pas la bonne pellicule, j’attendais le moment qu’un de mes polas se libère (excusez du peu …) et … c’est chose faite.
Et alors ? (entends-je murmurer) … et bien, la déception … n’est pas au rendez-vous. Apparemment le dépassement de 5 ans (exp 04/2009) de la date de péremption n’a pas trop d’impact. J’imagine qu’Impossible a fait ce qu’il fallait pour conserver les films dans les meilleures conditions.
Et oui, c’est bleu. Il fallait s’y attendre (en fait pourquoi faire de telles pellicules ??? … je n’ai pas la réponse) mais un bleu assez piqué d’où ressortent les détails rouges. La finition est de type « silk », un peu grainé (là aussi, comme pour les pellicules Fuji, je ne suis pas extrêmement emballé et préfère le « glossy » classique. De plus le « silk » n’est pas vraiment l’ami du scan).
J’ai donc 20 photos moins 3 déjà consommées dans mes essais ci-dessous pour goûter, apprécier et regretter ce Polaroid Blue sacrifié sur l’autel du numérique.
Pour le test, l’écluse de Kain près de Tournai (Belgique, évidemment) et comme il restait un noir et blanc dans le pola …
{Polaroid 240 / Film Fuji FP-3000 B}
À l’écluse, la Jeannet …
La péniche s’appelle Early Bird, mais ces foutus canards 😉 n’ont pas daigné attendre qu’elle se rapproche …
{Polaroid 240 / Film Polaroid Blue}