Le confinement a pour particularité de ramener vers vous l’horizon, de restreindre votre espace vital, … et tant que des murs n’en font pas la limite alors estimons-nous heureux et profitons-en …
Quelques ciels fleuris … ou pas avec les dernier films Fuji FP3000 … expirés évidemment 😉
Quand la réalité dépasse la fiction, difficile de pêcher un poisson d’avril aussi savoureux …
Il semblerait qu’on soit reparti pour quelques semaines de confinement. Je pense à tous ces gens qui font simplement leur job et quand je dis « simplement », je pense « héroïquement ». Saura-t-on leur dire merci ?
Pour les « inutiles » (difficile de me voir autrement), les jours se suivent et se ressemblent. Passé, présent, futur se fondent et, curieusement, je ne vois pas le temps passer. Sans virus, je pourrais aimer le confinement. Avec virus … c’est autre chose. Lire à ses petits enfants une BD sur WhatsApp manque de chaleur humaine … Et c’est ainsi que nous avons relu tous les Johan et Pirlouit (une partie se morfondait dans mes armoires et l’autre dans les stocks d’Amazon avant de passer à Yakari.
Amazon pour les bouquins, Polaroid pour les films et Marcolini ou Nihant pour le chocolat … oui, je peux survivre au confinement froid et inhumain. Longtemps ? … On verra … Grand merci aux livreurs.
Et les jours passent, s’égrènent, du coronundi au coronamanche en passant par le coronacredi et les autres … rythmés par les statistiques hospitalières (des chiffres dissimulant froidement des intubés, des morts, et des guéris), les querelles politiques, les controverses médicales, les masques, les tests, …
Dans toute cette cacophonie médiatique un autre monde se dessine, moins global, plus durable … se dessine, seulement … esquisse, ébauche, prototype, ou mirage … On verra …
Une petite caisse … dedans m’attendent quelques packs du One Instant Film (oui, j’avais « crowfundé »), à la fois successeur chronologique et ancêtre technique du Fuji FP-3000 … Il a le mérite d’exister et d’assécher vos économies. Premiers essais …
Et pendant ce temps comme il me reste quelques packs de Fuji FP-3000 …
Une météo presque parfaite pour souligner l’exubérance du printemps … un jardin c’est cool …
Du 19 au 24 … c’est la semaine Polaroid avec publication de 2 photos inédites par jour. Comme celles-ci …
Deux nouvelles … la bonne, Les fraises sont de retour et la moins bonne, la frontière est fermée alors ni guariguettes, ni ciflorettes, ni maras. Allez savoir pourquoi, Charlie s’est insinué dans mes instants confinés (à suivre), une sorte de double photogénique …
Troisième île … Teshima. Cette petite île abrite (cache) 2 musées remarquables … des œuvres d’art intéressantes mais surtout des bâtiments surprenants, géométrie, angles, béton, jeux d’ombre, matériaux bruts, partiellement enfouis dans le sol, … œuvres de l’architecte Tadao Ando. Le tout perdu sur une petite île de la mer intérieure du Japon …
Mais ce n’est pas vraiment ce que mon SX70 a vu, a pu voir ou a « mémorisé ». Lui c’est lui et moi c’est moi. Contrairement au numérique, chaque clic compte et lorsque le film (8 photos) est fini, il ne vous reste qu’à en charger un autre … si vous en avez encore et en espérant que ce film aura bien supporté la chaleur, le stockage ou encore les rayons à l’aéroport (beaucoup de « si ». Là aussi réside le charme discret du polaroid) … De plus les japonais n’aiment pas trop (doux euphémisme) les photos à l’intérieur et parfois à l’extérieur des musées … les gardiens vigilants sont là pour le rappeler, gentiment et fermement.
Le port de Teshima …
… et des échafaudages … ou plutôt, IslandScape, une installation artistique de Koji Kakiuchi …
Qu’est-ce qui est art … allez savoir …
Et là, dans notre dos, le musée d’art simulant l’impact d’une goutte d’eau sur le sol … une expérience inoubliable, inracontable, et non photographiable
Et justement, en ces temps de confinement que nous reste-t-il si ce n’est la possibilité de regarder les fleurs … si possibilité, il y a … Le confinement se conjugue au présent et certainement au futur (proche, j’espère) et pour certains à l’imparfait …
Les dernières semaines furent ensoleillées … de quoi voir la vie légèrement teintée de rose …
La semaine pola printanière 2020 vient de s’achever en mode confinement quasi généralisé. Virus pola contre virus corona, une lutte sans merci. Une chose est sûre , le vaccin contre le virus du pola n’est pas prêt d’etre trouvé.
Comme chaque fois, c’est la possibilité de présenter 2 polas « inédits » par jour du 19 au 24 avril. Et comme chaque fois … choisir. Choisir c’est rejeter … dur, dur.
Jour 1 … cerisiers blancs en fleurs …
Jour 2 … premier essai du film One Instant …
Jour 3 … IslandScape sur l’ile de Teshima …
Jour 4 … Kyoto, la pluie …
Jour 5 … je sème à tout vent …
Jour 6 … Arashiyama …
Espérant que le virus du pola vaincra, rendez-vous pour la semaine automnale du polaroid.
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