Le polaroid c’est …

10 septembre 2013   0 commentaire   permalink

Le polaroid, c'est pratique, mais euh… il y a certaines situations où ça l'est moins… … euh, pour prendre une photo par exemple !

Ironie, causticité ? Oui et non. Le polaroid prenait vraiment de vraies photos instantanées. Quant à l'heure d'aujourd'hui, entre les appareils sur lesquels pèsent généralement le poids de plusieurs dizaines d'années [1. imaginez vos iBidules, vos smartmachins dans 10 ans … ] et les films Impossible Project qui, eux, se sentent à l'aise dans leur statut de prototypes (remuez-vous un peu les gars, on voudrait de la chimie moins capricieuse) , on peut effectivement se poser la question.

Et juste pour faire mentir ce trait d'esprit … sérénité au bord de l'Escaut tournaisienne …(les films Fuji, eux, pour les polaroid Land Camera série 100 ont l’énorme avantage de respecter leur dénomination … instantané … Ou presque)

 

 

Fuji FP-100 … silk or not ?

6 septembre 2013   0 commentaire   permalink

Indubitablement, indéniablement et définitivement … NOT !

J'ai reçu un film FP-100 C Silk … Ce type de film de type peel-apart pour les polaroid pack 100 apporte au cliché couleur une texture grainée par rapport au brillant plus classique du « non silk ». Est-ce mon inexpérience, ou pas, mais les photos prises au Silk paraissent floues (effet secondaire du grain).

Non, vraiment, plus de Silk … définitivement !

Un test (sans grande valeur scientifique mais confirmant une impression) … la même vue d'abord avec le polaroid 250 et un film Silk et ensuite avec un polaroid 240 et un film « non Silk » …

 

Petite sortie bruxelloise …

29 août 2013   1 commentaire   permalink

Avouons-le Bruxelles a une « photogénie » qui lui est propre. La ville n'est pas belle comme peut l'être Bruges (pour rester à l'échelle belge) qui, elle, l'est peut-être trop (trop clean, à en perdre son âme ?). Il m'arrive parfois de me demander ce que (re)cherchent (et trouvent) les touristes apparemment nombreux qu'on rencontre en ces mois de vacances … Au delà des spots incontournables ( manneken pis, Grand Place, les musées, la place royale, …), Bruxelles n'a pas vraiment d'unité, n'est pas particulièrement propre et sûre …

Je n'irais pas jusqu'à me plaindre « des rues qui s'effondrent fréquemment » comme le soulignait, sur son blog, Jean Quatremer dans son mémorable billet sur Bruxelles. Jusqu'à présent, je dois le reconnaître, le sol sous mes pieds est resté stable à défaut, pavés obligent, d'être plan. Il est vrai qu'après quelques Gueuze bien bruxelloises le sol peut perdre de sa stabilité rassurante 😉

Et pourtant j'aime arpenter ses rues, explorer ses quartiers et y découvrir une ville réellement pleine de vie.

Et avec un appareil photo c'est encore mieux. Et pourquoi pas mon Polaroid 250 que je commence à mieux connaître … quoique …

Ayant un faible pour le noir et blanc, c'est un film Fuji FP-3000 B que j'ai utilisé ici. Le problème des films peel-apart est qu'après quelques minutes de développement on doit décoller la photo du négatif, l'ensemble étant à ce moment humide de réactifs chimiques assez corrosifs et souillants. Impossible donc de ranger la photo (et le négatif que, personnellement, je ne conserve pas) sans attendre qu'elle sèche. J'avais pensé pouvoir conserver les clichés et opérer la séparation photo-négatif en fin de balade. Mauvaise idée … Des traces de réactifs partiellement séchées restent sur la photo (avec un chiffon légèrement humidifié il est possible de débarrasser la photo d'une partie de ces résidus). Il faudra trouver une solution …

De plus, ce n'est qu'en fin de balade, en « pelant » mes photos que j'ai constaté une surexposition pour toute mes photos (le temps était très ensoleillé, la molette de réglage sur normal et une mesure de l'exposition assez bonne contrairement à mon 240 qui tend à sous-exposer ).

C'est par l'expérience qu'on apprend, dit-on … en effet. Voici donc quelques polas bruxellois en descendant des Marolles vers la place Sainte-Catherine …

La place du Jeu de Balle et son marché …

Bruxelles Chapelle …

et le skate des Ursulines …

en se dirigeant vers le Manneken Pis, le disquaire Arlequin et sa façade Jef Aérosol …

un sanglier de Roa blotti dans une petite rue …

et pour finir, la place Sainte-Catherine, terrasse ombragée ou dégustation de fruits de mer et crustacés …

 

 

Et un polaroid 250 pour monsieur, péniche sur l’Escaut

26 août 2013   0 commentaire   permalink

Oui, un de plus. J'ai reçu la bête il y a quelques jours. Et comme toujours, l'habit est loin de faire le moine.

Cosmétiquement ok … si ce n'est un peu de rouille au niveau du mécanisme de fixation des rouleaux.

Fonctionnellement … la mauvaise surprise. Testant, l'appareil avec du Fuji FP-3000 B très sensible, mes premières photos sont ressorties avec une belle tache claire diffuse dans le bas. Fuite de lumière … trous dans le soufflet ?.

Effectivement en passant, dans le noir complet, une lampe de poche à l'intérieur du soufflet, un, deux … quatre petit points lumineux apparaissent de l'extérieur. Enfer et damnation …

Une recherche sur le net … et quelques techniques de réparation se dégagent. J'élimine celles qui demandent un démontage complet du soufflet. Avec deux mains gauches et un naturel angoissé ce n'est pas une manipulation évidente.

La première utilise un adhésif liquide utilisé en électricité (exemple liquid electrical tape). Ce type de produit semble inexistant dans nos contrées et, dixit un professionnel, cela serait dû aux normes CEE. On peut cependant passer par le net et commander. Mais inutile de le dire, je suis pressé.

Deuxième méthode … « sprayer » à l'intérieur du soufflet une peinture spéciale noire. Faut faire gaffe à la lentille.

Troisième méthode … utiliser un rouleau d'adhésif utilisé en électricité, pas trop large, pas trop cher (le « bon marché » serait plus souple). Après avoir repéré et marqué avec un feutre les petits trous, j'ai nettoyé les zones à l'alcool. Après séchage, j'ai appliqué des petits morceaux (10-15 mm de long) d'adhésif en pinçant délicatement suivant le pliage du soufflet (le collant est presque invisible comme le montre la photo en début de billet).

Après la pose, le pliage du soufflet ne pose aucun problème.

Et les photos ? … apparemment la réparation est efficace à plus de 90% (resterait-il un trou non repéré ?). Les premières photos sont presque parfaites. La réparation tiendra-t-elle ?.

La tache lumineuse (en bas, à droite) sur une photo de saison … la fenaison

 

et après « traitement » et colmatage des trous … péniche sur l'Escaut

 

Je dois ajouter qu'ayant lu qu'on devait « bien » appuyer sur le bouton rouge de prise de vue (pour ne pas « contrecarrer » le processus de pose) et bien, j'appuyais en le maintenant quelques fractions de secondes supplémentaires, excédentaires (?). Et, par hasard, j'ai tenté l'essai avec un « déclenché » sec et clair et, miracle, les taches blanchâtres ont disparus comme vous pourrez le constater dans le prochain billet consacré à une petite balade bruxelloise.

(Maj) Joie prématurée ? Je dois me résoudre à constater/admettre que ces taches/ombres blanchâtres apparaissent toujours et pas de façon répétée. Après m’être renfermé dans une pièce bien noire et avoir baladé une lampe de poche derrière le soufflet … rien, pas de trou apparent. Le problème viendrait-il d’ailleurs ? Le remplacement du couvercle plastique du pack de film par un « couvercle » métallique polaroid (voir ici) ? Une piste … Je viens de tester un vieux film FP-100 B Silk (non, je n’aime pas cette texture grainée. J’en parlerai dans un prochain billet), sans changement de « couvercle » … pas de tache (mais le film couleur est de loin moins sensible)

 

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